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Lichtenstein, le grand pop à Pompidou

 

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

 
Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !

 

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Roy Lichtenstein : un des premiers artistes pop
> au Centre Pompidou, jusqu’au 4 novembre 2013

Roy Lichtenstein est un des artistes les plus apprécié par tous, jeunes compris ; par son style proche des BD, ses premiers sujets glamours ou de guerre, par l’invention d’un langage qui parle ; comment alors ne pas profiter en famille de cette grande rétrospective au Centre Pompidou, qui fait partie d’une tournée internationale (ci-après) ?
Après le succès immédiat de ses "oeuvres pop-BD", Roy Lichtenstein a entamé, en conservant son style, une étude des formes dans toutes les directions de l’art, quitte parfois à frôler le kitsch.

 

Roy Lichtenstein, le roi pop

"le pop art regarde le monde ; il semble accepter son environnement, qui n’est ni bon ni mauvais mais différent" précise-t-il ; dans ses premières années pop Roy Lichtenstein s’intéresse à des sujets tirés d’encarts publicitaires ou de bandes dessinées, avec une prédilection pour les histoires de guerre (celle de Corée à l’époque) et de jeunes femmes sentimentales au stéréotype US issues de feuilletons de gares

  Roy Lichtenstein  

> d’où lui viennent ces idées ? de l’armée ! en 1943 il est ordonnance d’un major qui lui fait dessiner des cartes et agrandir des vignettes de BD pour le journal de l’armée !

> ces images populaires l’ont fait connaitre très rapidement et aujourd’hui encore ce sont celles-ci qui forment l’essentiel de son identité visuelle.

 

l’album de l’exposition
par Hanna Alkema

Dommage, car la popularisation de ses agrandissements de comics, sur quelques années seulement, occulte son travail de fond sur des sujets plus érudits comme le détournement d’art et les études formelles.

 

un envol rapide :

> Roy Lichtenstein (1923-1997) s’intéresse très tôt au dessin et à l’art, il a suivi plusieurs formations plastiques avant d’y être enseignant
> à 25 ans, il expose un travail de style assez naïf sur le folklore américain, et crée dès 1956 une première oeuvre pop : la lithographie Ten Dollar Bill ; dans les années 60 il adapte un style expressionniste avec des personnages de comics populaires comme Mickey (Look Mickey, 1961 (Huile, 122 x 175, National Gallery of Art, Washington)
> sa renommée dépasse vite les USA ; en 1963 il présente sa première exposition solo d’Europe à la Galerie Sonnabend de Paris

 

 

un passionné d’art et de son détournement pop

"au lieu d’utiliser des sujets quelconques, j’utilisais des sujets élevés au rang d’art" : Roy Lichtenstein n’a pas seulement "pop-pularisé" des sujets déja populaires, mais aussi des références artistiques qui ne l’étaient pas ; l’exposition montre la grande diversité de ses inspirations, allant du cubisme à l’abstraction en passant par la surréalisme :

> depuis toujours amateur érudit d’art moderne, fasciné par Picasso, Matisse, Léger... dès 1962 il s’inspire d’oeuvres de Picasso, Mondrian, etc, avec lesquels il "partage une certaine synthèse formelle" [DP] : "ce que je crée, c’est de la forme" précise-t’il très tôt

> certaines de ses oeuvres jouent avec l’abstraction (Brushstrokes, 1965) ou le surréalisme (Girl with tear 3, 1997), mais toujours par son style si particulier

> cette huile (>>) évoque Matisse (les poissons rouges, la plante grasse) et la "balle de golf" d’arrière plan fait penser à Vasarely

Roy Lichtenstein, Still Life with Goldfish, 1972, Huile et Magna, 132x107
  Roy Lichtenstein Still Life with Goldfish

 

  Roy Lichtenstein Nudes with Beach Ball

Ce n’est qu’en 1993 que Roy Lichtenstein ose se confronter au nu féminin, par une sorte de retour vers les jeunes femmes idéalisées de ses premières années :

> ces quelques oeuvres conservent l’érotisme candide issu des comics, notamment dans leurs attitudes naturistes, ainsi que les visages de cet idéalisme standard US qui pourtant a relativement disparu dans les 90’s.

 

 

Roy Lichtenstein, Nudes with Beach Ball, 1994, Huile et Magna, 301x272

 

Enfin vers 1995, il se confronte aux paysages, souvent inspiré de peintures chinoises anciennes, "une oeuvre empreinte de spiritualité" [DP], avant de disparaitre.

 

un style constant :

> quelle que soit l’époque, le "style Lichtenstein" est très reconnaissable : il procède à l’agrandissement de planches lithographiées pour faire apparaître leur trame d’impression ; il peint tous les éléments (les points au pochoir) en conservant la réduction en quelques couleurs de base dues au procédé d’origine : c’est une démarche très pop de détournement de ces médias de grande diffusion que sont les journaux, les comics et les romans-photos en couleur
> pour les tableaux il emploie de l’huile et du Magna, une acrylique soluble dans l’essence de térébenthine qui permet des modifications
> moins connus sont ses autres matériaux : l’émail qui lui rappelle les réfrigérateurs ou les plaques de métro, le plastique (Plexiglas, Mylar...), autant de matières qui proviennent de la vie courante
> il a aussi une passion pour l’estampe

 

 

 

notes sur l’exposition

> Roy Lichtenstein block-buster : cette rétrospective est partagée avec l’Art Institute de Chicago, la National Gallery de Washington et la Tate Modern de Londres : suivez leurs liens ci-dessous pour voir d’autres images.
Mais ce n’est pas la 1ère rétrospective a Paris comme le prétendent le dossier de presse et la commissaire (CdA 717) ; la précédente s’est tenue en 2007 à la Pinacothèque de Paris ; comme c’est un musée privé, on subodore une sorte de désinformation...

 

 

plus d’infos et images :

> le site de la Fondation Lichtenstein
> la 1ère rétrospective à la Pinacothèque
> l’exposition du Centre Pompidou
> l’exposition de la Tate Modern
> l’exposition de la National Gallery
> l’exposition de l’ Art Institute

 

> Roy Lichtenstein a créé beaucoup de sculptures, comme par exemple cette Small Explosion en porcelaine émaillée sur acier (1965), ce qui est assez peu connu ; l’exposition les met fort heureusement en avant

> livres et documentation abondent, par la célébrité de l’artiste et la tournée internationale de l’exposition : seul le catalogue de l’exposition au Centre Pompidou en reprend les excellents textes, indispensables si vous voulez approfondir ; malheureusement avec une police de caractère peu lisible, parfois même en jaune sur fond blanc (quand les graphistes se prennent pour des artistes...)

 

 



 

 

 

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