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C’était la première exposition en France dédiée au mouvement néo-impressionniste connu aussi sous les appellations de divisionnisme (la division des couleurs) ou de pointillisme (la technique de peinture), lancées en 1884 par Georges Seurat et Paul Signac. Une grande majorité d’oeuvres vient de l’étranger, ce qui laisse songeur sur l’entrain des conservateurs de l’époque sur la nouveauté picturale...
Le pointillisme et le divisionnisme se caractérisent typiquement par :
> le traitement de la lumière et sa coloration, dont la décomposition s’appuie sur la théorie des couleurs de Chevreul
> la configuration de l’espace-plan, venant notamment du japonisme
> dans une certaine mesure : un rythme et une géométrie caractéristiques de l’abstraction.
Les relations du pointillisme avec les nombreuses tendances de l’époque (symbolisme...) forment des ouvertures sur celles qui vont suivre : les fauves, les tachistes (qui élargissent le point jusqu’à la mosaïque) voire des premiers abstraits : Klee, Mondrian, Kandinsky... > Seurat réussit ici à exprimer les scintillements |
Englobant les techniques de divisionnisme et pointillisme, le terme néo-impressionnisme positionne le mouvement dans l’histoire, s’appuyant sur la libération de la lumière qu’a opéré préalablement l’impressionnisme de manière empirique ; ensuite cette innovation a été poussée à son paroxysme scientifique avec la décomposition des couleurs et leur recomposition par l’oeil à partir d’une certaine distance d’observation (ne pas regarder ces tableau trop près).
Deux ramifications se sont inspirées du pointillisme : le 1er mouvement cinétique qui a fait se mouvoir les taches colorées, et l’abstraction car dès lors que le sujet peut être décomposé, il peut aussi disparaître...
Si le divisionnisme s’applique à la couleur, le pointillisme ne s’applique pas seulement à la peinture : < les dessins de Seurat au crayon Conté illustrent son extraordinaire maîtrise : ici, l’obtention d’un effet pointilliste proche de la photo à gros grain, permet d’exprimer une ambiances, des halos, des contrastes
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