le minimum que vous devez savoirsi les références traditionnelles de l’art disparaissent, à quoi se raccrocher ?A l’histoire de l’art, car si les changements sont profonds, ils sont progressifs ; alors l’étude de l’histoire de cette progression peut améliorer votre compréhension de l’art actuel.Dans cette page, un panorama d’un rapide trait de plume :
> jusqu’au 9 février 2025
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l’histoire de l’art, par une exposition : [par Claude Léger]> l’exposition L’Age Atomique met les artistes à l’épreuve de l’histoire :
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> achat-ventes de particulier à particulier
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court résumé de l’histoire de l’art : |
"le marché de l’art ne fait pas l’histoire de l’art, il en donne une image déformée, éphémère" (Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo, Les Echos 24/10/13, Martine Robert) |
jusqu’au 19è siècle l’art se caractérise par une prépondérance du portrait, du paysage, de la chronique, de la glorification nationale, du symbolisme philosophique ou religieux..., presque seul, le dessin trouve un rôle concret ou critique du réel et sert aussi d’étude "sur le motif" (sur le lieu même à représenter) pour une peinture faite à l’époque en atelier ;
en Angleterre quelques audacieux comme William Turner tentent d’approcher la lumière et la nature réellement perçues ; en France les impressionnistes sortent de leurs ateliers et révèlent la lumière réelle et ses effets naturels, qu’ils interprètent de manière exacerbée ; une invention facilite leur démarche : la couleur en tube | Léon Bloy, écrivain (1846-1917) : "quand le bourgeois, retiré des affaires, a marié sa dernière fille, il encourage les beaux-arts" |
> ces Nymphes et satyre de Bouguereau, 1873 sont typiques de l’art pompier en fin du 19ème : belle technique pour que les bourgeois se rincent l’oeil sous couvert de mythologie ! Mais cette même année, Monet, Renoir, Sisley, et Pissarro créent la Société Anonyme Coopérative des Artistes pour court-circuiter l’Académie et ses salons officiels ; ainsi le premier (petit) Salon des Impressionnistes s’ouvre en 1874
Bouguereau, Les Nymphes
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cette période fabuleusement riche invente les bases de l’art contemporain ; c’est la découverte du monde par les colonies, la confrontation des techniques et des arts de tous pays (expositions universelles...), de nouveaux médias d’art (photo, film...) ;
une innovation extraordinaire bouleverse le monde de l’art : l’abstraction, une aventure européenne datant des années 10 ;
d’un côté codifiée et sûre d’elle, cette époque se voit contestée de toutes parts (début des révolutions socialistes, etc). Qu’on en juge : naissance d’un art social réaliste (die Brücke, expressionnisme allemand), de l’abstraction donc, du cubisme, et mouvements de libération du classicisme dans toute l’Europe (fauvisme, nabis, blaue Reiter, rayonnisme) dont certains se placent dans la perspective d’une société renouvelée (futurisme) et machiniste ; la Sécession à Vienne touche tous les arts ; la Russie est un creuset d’innovations (constructivisme et suprématisme) > Gustav Klimt en 1901 osa cette égérie qui incarne la passion fatale ; une oeuvre typique de la Sécession viennoise Gustav Klimt, Judith, 1901
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de nombreux artistes de tous pays européens manifestent leur révolte par des oeuvres violentes
ou caricaturales (dadaïsme, nouvelle objectivité) ; d’autres artistes développent leur imaginaire aussi bien sur la désillusion que sur l’espoir d’un monde différent (de Stijl, constructivisme) ; cette quête débouche aussi sur un mouvement fort : le surréalisme qui, d’une certaine façon, est aussi déjanté que le mouvement Dada, autant de manières de traduire la folie du monde traditionnel > plus aucun respect : le surréaliste dadaïste Marcel Duchamp désacralise la Joconde en l’affublant d’une moustache et la nommant LHOOQ (soit "look" en anglais, et en français il faut prononcer chaque lettre)
Marcel Duchamp, LHOOQ,1930, mine sur héliogravure, 62x50
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voit continuement se déplier de multiples évolutions : l’ode au machinisme et à la science, qui va jusqu’au cinétisme ; la libération du sujet qui ayant passé par l’abstraction vient à l’art informel ; parallèllement le post-cubisme s’impose à presque tous ; ces développements viennent d’étrangers émigrés à Paris qui devient -juste avant la crise de fin 1929- le centre du monde des arts : "Paris est une fête" écrit Ernest Hemingway dans son carnet de notes qui devient un livre ;
le cubisme a la vie dure : s’il a été inventé par Picasso et Gris avant même la 1ère guerre (les Demoiselles d’Avignon datent de 1907), il s’est beaucoup développé entre les deux ; un autre célèbre tableau étant Guernica qui date de 1937 ;
de même si les prémisses du surréalisme sont d’avant la 1ère guerre, son réel développement se situe entre les deux guerres : ce n’est qn’en 1924 qu’est publié le Manifeste du Surréalisme ; c’est aussi dans cet intervalle que s’impose au monde Salvator Dali ; puis l’esprit du surréalisme reste fort encore actuellement > le surréalisme prend les formes les plus diverses ; fondé sur l’inconscient, il est forcément le récipient des fantasmes érotiques de nombre d’artistes, comme ces
Hans Bellmer, La Poupée, 1936
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en Europe en fin de la guerre, l’art tente de revenir sur ses nouveautés d’il y a cinq ans ; par exemple si l’abstraction est née vers 1910, le premiers Salon Réalités Nouvelles dédié à l’art abstrait ne s’est tenu qu’en 1947 à Lille ; l’innovation n’est désormais plus de ce côté de l’Atlantique :
notamment car les artistes européens ont fuit les nazis pour les USA ; ce vide et le choc qu’ils ressentent une fois confrontés à la civilisation yankee stimule leur imagination et favorise le développement de l’art nord-américain : l’école de New-York (appellation pour les années 50) vient remplacer celle de Paris, l’art contemporain de tous domaines (littérature, danse, musique, art plastique) sera américain ! > exemple typique : le hollandais Willem De Kooning arrive à New York en 1927 et y découvre le modernisme... européen ! comme bien d’autres artistes il bénéficie en 1935 des commandes publiques qui sauvent les artistes du krack (le Works Progress Administration Art Project) et y travaille sous la direction de... Fernand Léger ! Willem De Kooning, Marilyn Monroe, 1954, 127x76
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"dans la Russie du Siècle d’Argent (en fait 1890 à 1920), une foi étrange dans l’art était censé apporter à chaque humain l’occasion de progresser vers l’accomplissement ; dans cette perspective la révolution de 1917 a été accueillie par les artistes comme une occasion de prolonger leurs expériences novatrices : l’art libérateur devait guider la Révolution et le peuple : trains et affiches constructivistes, trottoirs peints géométriques, premières installations (tel le monument de l’Internationale socialiste de Tatline)" [Catherine Duhamel, historienne de l’art, co-fondactrice des Atamanes]
En effet en Russie au début du 20è siècle, la créativité en art, graphisme, architecture était exceptionnelle, marquant l’histoire de l’art : dès 1908 avec le suprématisme (tête de file le designer, peintre et photographe El Lissintzky) qui donne naissance à l’abstraction grâce à Malevitch et Kandinsky, puis vers 1920 le constructivisme avec encore Malevitch et Rodchenko (image en haut de cette page)
Mais cette libération artistique innovante a été contrariée suite à la Révolution de novembre* 1917, confisquée par la politique, incarcérée par Lénine puis Staline, puis étouffée par 50 ans de diktat communiste jusqu’en 1985 qui verra le début de la perestroïka de Gorbatchev :
> dès la 2è révolution le carcan marxiste verrouille cette avant-garde et pousse les élites artistiques à l’exil : le premier a être nationalisé en 1919 est le cinéma, outil de propagande ; l’art plastique sera contrôlé dix ans plus tard, par exemple le Ginkhuk (structure de recherche picturale fondée en 1919 par Malevitch, Tatline, Matiouchine, Mansouroff) est liquidé en 1926 pour "prêche anti-révolutionnaire" ;
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mais Nikita Krouchtchev qui visite en 1962 une exposition d’avant-gardistes russes au Manège, invective les peintres et réactive la répression, remettant au goulag ou en exil artistes et intellectuels ; cette partie a été rappelée au Centre Pompidou par l’exposition "Kollektsia Art contemporain en Russie 1950-2000", en l’hiver 2016-17 ; ces dissidents se sont manifestés dans les années 70 dans le mouvement Sots-Art Ernst Neizvestny, Composition, 1979
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cette période de reconstruction européenne et de restructuration du monde est une fantastique époque de développement artistique mondiale en toutes disciplines, riche en mouvements et genres éclectiques comme jamais vus, manifestations de joie de vivre : abstraction lyrique, action painting, art conceptuel, expressionnisme abstrait, hyperréalisme... ; les arts s’alimentent de la vie sociale par le pop-art américain, s’intègrent aux autres disciplines (design, mode, architecture...) et devient un objet de consommation ; ainsi la scène internationale devient figurative et concrète, rejette l’abstraction et l’art conceptuel qu’à développé l’Europe et surtout la France (un problème qui subsiste de nos jours).
Dans la création et sur le marché des cotations, l’Europe se voit rapidement distancée par les USA, la puissance économique sortie de guerre plus forte ; la France réagit envers la prépondérance de l’art américain par des mouvements comme le nouveau réalisme, support-surface, la figuration narrative... mais qui n’ont pas l’aura internationale : déjà, c’est l’économie qui dirige le monde et l’Europe, sans moyens suffisants, ne peut plus diffuser son art mondialement ;
le basculement de l’art entre l’Europe et les USA est "officialisé" en 1964 par l’attribution du Prix de la Biennale de Venise à Robert Rauschenberg (avec l’appui en sous-main de l’ambassade US), alors qu’il aura toujours été donné à un européen, notamment français ; les réactions ulcérées en France montrent combien ses élites n’ont pas compris ce que devient le monde > cette pièce de Robert Rauschenberg, 1961, est un de ses Combine Painting (peinture combinée), où se mèlent huile, aquarelle, crayon, papier imprimé, reproductions imprimées, bois, métal, boîte en fer blanc, écritoires, corde, tampon encreur, etc ; l’œuvre accrochée se prolonge par une ficelle reliée à une valise marquée Open et contenant divers objets
Robert Rauschenberg, Black Market, 1961
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un foisonnement de développements vient enrichir les domaines d’intervention de l’art au quotidien, notamment son rôle social voire politique qui deviennent prépondérants. L’art des rues se généralise (graffitisme) par des moyens populaires (bombes aérosols, prints) ; l’art numérique multimédia nait ;
la BD est reconnue comme art plastique ; le mélange des genres, la transversalité, la pluridisciplinarité artistique apparaîssent aussi bien dans les installations visuelles et sonores que les premières oeuvres véritablement multimédia > les premiers artistes du street art se voient reconnus et l’art des rues commence à les quitter pour les cimaises et les salles des ventes, début d’un un phénomène qui va dans les années 2000 entraîner l’engouement de jeunes artistes qui se bousculent au portillon alors que le public peine à distinguer les bons des copieurs ; clic=zoom |
la vague high-tech génère de nouveaux médias et moyens de large diffusion d’œuvres (réseaux sociaux, smartphones, multimédia interactif, réalité augmentée...) ; le numérique démultiplie la diffusion de la création et accentue le mélange des genres ; certains artistes sont à la fois musiciens, plasticiens et metteurs en scène ; la photo voit un développement exagéré (mais populaire), proche de la bulle. La mondialisation accélère le mélange des cultures et permet la découverte de territoires nouveaux (Chine, Afrique, Orient...), accentuant leur intégration dans le monde de l’art, comme elle l’a fait autrefois pour les styles et les supports. |
L’écologie et la nature influencent fortement les artistes : >> la préhistoire revient-elle ? cet animal y semble droit sorti ; il se meut tout seul, sans énergie autre que le vent capté dans ses voiles dorsales ; troublant de vérité, il est même capable de s’arrêter s’il se dirige dans l’eau, de se rétracter s’il rencontre un obstacle... |
Theo Jansen, Animaris Umerus, 2009 (courtosie l’artiste) ... clic=vidéo |
Le business et l’art se mêlent, parfois à outrance : les entreprises l’utilisent comme vecteur de communication, le mécénat se développe, de nouveaux riches l’utilisent comme faire-valoir, la cotation prend un caractère boursier et, dans les années de crise économique (2008-2016), l’art devient refuge ; de grands acteurs internationaux pilotent l’art (auctioners, grands collectionneurs, spéculateurs...) provoquant sur le marché : 1/ une dérive vers l’art démonstratif typique d’une société "bling-bling" (qui a abouti à une bulle qui a éclaté vers 2008), 2/ le développement du gigantisme, 3/ en réaction : un retour aux fondamentaux par exemple à la peinture figurative et au dessin
La contrepartie de ce foisonnement éclectique à 360 degrés se traduit pour le néophyte par une perte des repères, allant jusqu’à la remise en cause de la notion d’art ; d’autant plus qu’un contexte commercial exacerbé pousse à des prétentions artistiques d’activités qui, propulsées par le marketing, sont connexes à l’art plastique : photo engagée, performances, produits dérivés, collectors...
A partir de 2015, la crise économique aura provoqué : 1/ un retour relatif au raisonnable par un art de qualité, surtout figuratif, 2/ une déconnection du marché VIP qui, stratosphérique, s’éloigne de considérations artistiques. |
"le classisisme est un contexte de mémoire, de continuité, de stabilité, pour accueillir l’art contemporain" (Bustamante, interview par Almanart) |
Toutes les faces du paysage artistique se transforment : épuration des foires trop nombreuses, prépondérance des enchères et des méga-galeries, petites et moyennes galeries en difficulté, progression impressionnante des offres en ligne, porosité des arts, du design et de l’artisanat, nouvel intérêt pour les classiques et l’histoire de l’art...
la réinterprétation d’oeuvres anciennes est constante dans l’histoire de l’art ; parfois en s’appuyant sur une célébrité pour améliorer sa visibilité, motif discutable, parfois par dérision, moquerie ou protestation (notamment dans le street-art), ce qui peut être intéressant mais artistiquement reste réducteur.
Les réinterprétations les plus intéressantes sur le plan artistique sont celles d’artistes réunissant trois critères dans leur démarche : l’érudition, l’intention et la méthode de transposition. On peut citer Francis Bacon évidemment, notamment pour sa version du Pape de Vélasquez, ou Condo pour ses dérisions de la société, et même Cindy Sherman comme le montre son exposition à la Fondation Vuitton en 2020.
Parmi les artistes actuels : Thomas Agrinier ; cet amoureux des anciens établit un lien entre la peinture classique et l’actuelle par une lecture dynamique où il relève le mouvement qu’il perçoit dans des oeuvres anciennes qui, parfois, paraissent figées ; question d’observation minutieuse.
C’est flagrant dans ce chef-d’oeuvre : Les chasseurs dans la neige de Brueghel ; dans sa version il isole une partie d’un paysage glaçé dans la neige et, par agrandissement, révèle un dialogue entre le père et le fils : la scène s’humanise.
Ci-contre ce tableau Rebecca est inspiré par L’Enlèvement de Rebecca d’Eugène Delacroix 1846 (ne pas confondre avec la version du Louvre de 1858) ; Thomas Agrinier y privilégie la fuite éperdue, qu’il accentue en supprimant le contexte lourd d’origine par un travelling des plus contemporains, conservant la puissance du cheval (qui ne faisait que piaffer au moment de l’enlèvement) et dramatise la scène par les regards inquiets des fugitifs ; ainsi le lien qui s’établit entre la version ancienne et la nouvelle est une narration : Agrinier montre la suite de l’enlèvement : la fuite. Dans une transposition par dessus les siècles, la difficulté réside aussi dans l’opposition des styles picturaux. Techniquement Thomas Agrinier conserve ses particularités qui le rendent si reconnaissable : couleurs vives d’aujourd’hui, pixellisation (comme si des blocs d’images numériques étaient mal retransmis), tissus contemporains, regards hallucinés, mains issues de comics... mais aucun de ces éléments ne troublent ni le motif d’origine ni le respect qu’il garde à ses Maîtres ; au contraire ces éléments placent l’oeuvre dans notre modernité. Thomas Agrinier, Rebecca, 2020, 170x150
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actuellement l’art plastique et le design voient leurs frontières s’estomper ; les collectionneurs de l’un sont aussi ceux de l’autre : de plus en plus d’expositions sont consacrées aux deux en même temps. Ainsi l’histoire du design éclaire-t-elle celle de l’art : Almanart a concacré plusieurs pages à l’histoire du design artistique
la photographie a surgi assez brutalement dans l’art et a eu de la peine à se faire reconnaître comme médium artistique ; voir ici l’histoire de la photographie par notre partenaire fotofever
où vous situez-vous en art ? | Amateur des "beaux-arts", si vous ne trouvez plus les repères que vous avait donné une éducation centrée sur le passé, ne rejetez pas en bloc votre époque ! D’autant que vos classiques sont un atout pour comprendre l’art d’aujourd’hui : il vous permettent de situer l’art |
dans l’Histoire : dans l’histoire sociale d’abord où nombre d’artistes s’affirment, et dans l’histoire de la création (architecture, mode, littérature, musique…) car l’art plastique y est en interaction forte. |
voyez aussi :
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
le Réalisme fantastique est une expression plus récente du surréalisme
ce Chat Bleu de Raimondo Cardelli (1938-2008) exprime que le rêve serait aussi réel que le quotidien |
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