street art : du tag au graffitisme..., sommaire

tout sur l’art des rues :

le street art ou l’art des rues a plus de 50 ans !

Au début phénomène américain, fait en groupes ("équipages" ou "crews"), remarqué par les seuls initiés, volontiers compagnon du Rap : ces deux mouvements culturels célèbres auront eu, à leurs débuts, du mal à être reconnus comme des arts.

Pour Almanart le street art est LE genre contemporain qui aura marqué le tournant du 20è au 21è siècle ; cela vaut bien ces quelques pages didactiques !

JonOne Master et Slave 1995 44x40
(courtoisie CAPITALE(S), 60 ans d’art urbain)
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le street art illustré par un événement :

> cette splendeur est une oeuvre historique de JonOne, à l’époque où il signait Jon156 car il habitait encore à la 156è rue de Manhattan (avant de venir à Paris), mais déjà il peignait des tableaux, pas que des murs ; une prémisse à son évolution au sein du monde de l’art contemporain et de son marché (ce tableau a été créé en 1995 juste après son séjour à l’Hôpital Ephémère)
> son potentiel d’artiste de premier plan transparaît déjà, par sa technique comme son inspiration, ici un peu influencées par Basquiat (qui lui, n’était que très brièvement artiste des rues) mais son style abstrait personnel évoluera jusqu’à devenir à son tour celui qui inflence des street artists
> rare panorama de 60 ans d’art urbain dans Paris, une vraie découverte de travaux anciens et actuels très intéressants jusqu’au 25 mars 2023 à la Mairie de Paris ; attention : foule et espace étroit
> petits bémols : 1/ absence des dernières formes de manifestations (les voir ici, avec une autre oeuvre récente) ; 2/ "art urbain" est peu approprié car bien plus large que "art des rues", terme qui cadrerait mieux les oeuvres présentées

 

> accueil d’Almanart

En résumé :
> le street art ne se résume plus au seul graffitisme ; il a pris une ampleur universelle, allant des rues aux galeries, salles de vente et musées, arrivant en 2010 à une apogée ; ensuite les artistes ont élargi leurs techniques de la bombe au collage de sérigraphies, papier découpé ou en 2016 à l’art participatif ; il est parfois officialisé par des Maires qui ont compris son pouvoir décoratif, par d’immenses peintures murales ; ainsi Paris 13ème est-il devenu le 1er musée de street art extérieur

il faut savoir regarder :
ici, dans une entrée d’immeuble
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