c’est une reconnaissance intelligente : plutôt que de lutter contre l’irréversible street art et ses effets collatéraux, plusieurs Mairies différencient les parasites des artistes graffitistes ; pour ceux-ci elles passent commande, proposent des murs pour graffs libres, aident à produire des fresques ou des festivals.Voici les fresques monumentales du 13ème arrondissement de Paris ; les petites scènes et les graffitis qui font partie de notre vie quotidienne sont ici
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l’artiste Katre en action à la Fiac-(o)ff, aux Docks |
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le 13è arrondissement de Paris est depuis longtemps un terrain de jeu pour street artistes, au départ encouragés par Les Frigos, l’Association Lézarts de la Bièvre et les Nuits Blanches ; tous bienvenus car à part le front de Seine high-tech, le 13ème arrondissement n’est pas gâté par son architecture des années 70... Alors ces artistes apportent de l’humanité souriante, avec plusieurs effets positifs : des lieux banals deviennent riants, le voisinage s’intéresse à l’art des rues, ces artistes sont des modèles aux jeunes, moins de nettoyage pour la Mairie et un regain d’identité doublé d’un boni touristique C215, 2013, Bd Vincent Auriol |
ceci grâce à deux hommes qui ont uni leur passion dès 2010 pour crer Street Art 13 , laquelle développe un programme artistique et des itinéraires de découverte du street art : Gérôme Coumet et Mehdi Ben Cheikh
Un duo à l’origine d’une vingtaine de méga-fresques (en 2018) qui gravissent les immeubles et tours, adoucissant ces ensembles secs des années 70-80 ; ce sontaussi eux qui ont monté en 2013 l’extraordinaire exposition éphémère Tour Paris 13 (visitez-la).
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Parmi les artistes qui interviennent, Christian Guémy alias C215 a contribué très fortement au début : vous voyez encore partout ses pochoirs (on parle même du "territoire de 215"), sans aucun esprit hégémonique mais plutôt un grande générosité
voici un petit panorama de ce "musée" ; n’y sont que les oeuvres monumentales, par ordre chronologique de création :
M-City (Pologne), oct 2010, |
Jana (Allemagne) et JS (France), fév 2011, |
Maher et Aner, Alapinta Crew (Chili), Terres Mapuches, |
Shepard Fairey alias Obey (USA), juin 2012, |
Inti Castro (Chili), nov 2012, |
Christian Guemy alias C215 (France), avr 2013, |
Julien Malland alias Seth (Tunisie), août 2013, |
Sainer (Pologne), sept 2013, |
Jorge Rodriguez-Gerada (Cuba), Philippe Pinel |
STeW (France), janv 2014, |
Pantonio (Portugal), juin 2014, |
Andrea-Michaelson alias Btoy (Espagne) : |
Obey (usa) Delicate-Balance, 2016 |
Maye (Montpellier) 2017, |
Dean Stockton alias D*Face (Londres) |
à venir |
à venir |
David de La Mano |
StreetArt13 mémorise sur son site toutes les fresques qu’il promeut ; à suivre...
pour repérer facilement une bonne partie des fresques, les voir rapidement : prenez le métro ligne 6, elle est aérienne et vous fera décoller !
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cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
le Réalisme fantastique est une expression plus récente du surréalisme
ce Chat Bleu de Raimondo Cardelli (1938-2008) exprime que le rêve serait aussi réel que le quotidien |
tableau en vente chez les Atamanes
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(Almanart est annonceur, pas place de marché)
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