les pépinières d’artistes :voici des lieux ouverts dans le Grand Paris où vous pouvez découvrir des "jeunes artistes" ;
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> accueil d’Almanart | > des lieux d’art inattendus |
> achat-ventes de particulier à particulier
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c’est un artiste plasticien qui, indépendemment de son âge, est soit en fin de formation soit en début de carrière et cherche à émerger sur la scène artistique publique en tant qu’artiste professionnel.
A peine dans le circuit visible il cherche à montrer son travail à une galerie, un centre d’art, une foire, pour démarrer sa vie active autonome ; s’il expose déjà dans quelque association et centre culturel, généralement en collectif, il souhaite s’élever et montrer son travail en galerie et en solo.
Ceux qui viennent d’être connus, restent fragiles : pas plus qu’être une start-up reconnue n’entraîne de devenir une licorne : il faut que les collectionneurs suivent, la vraie reconnaissance est celle du marché | (Georges Brassens, poète) : "trompettes de la renommée, vous êtes bien mal embouchées !" |
le Grand Paris fourmille d’ateliers-incubateurs, d’associations et lieux de résidence groupant des artistes, aussi bien intra-muros (comme Les Frigos dans le 13ème) qu’en périphérie proche notamment à 94-Ivry (La Fabrique, Le Lavoir), ou 93-Montreuil (Le 37bis) ou les nomades Ateliers Icade, ou encore Plateforme dans le 20ème ; mais peu ont une politique dynamique d’exposition de ses membres, elles se contentent de journées "portes ouvertes" une fois par an ou de trop courts vernissages ; aller les voir n’est pas aisé ;
du fait (heureux) de la porosité des métiers, on voit de plus en plus de plasticiens venant des écoles de design, comme l’Ecole de Arts Décoratifs (ENSAD) ; elles seront intégrées à cette liste prochainement.
pour rencontrer de jeunes artistes, outre courir les portes ouvertes, il faut vous tourner vers les rares institutions qui font une promotion réellement visible de ces artistes émergents ; il y a en a moins de dix à notre connaissance |
la célèbre Ecole des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) progresse en promotion post-cursus (mais c’est l’ECAL de Lausanne qui est en pointe pour promouvoir ses élèves) ; elle est en transformation continue depuis son bi-centenaire en 2017 (mais reste encore très cloisonnée en interne) ; elle aide mieux ses élèves : meilleure com’ et site web, et :
> des jours Ateliers Ouverts, comme le font toutes les écoles d’art et de design ; vous êtes libres de fureter dans les ateliers de la rue Bonaparte, où des élèves encore en cursus vous montrent leurs travaux ; vous pouvez les rencontrer ainsi que leurs professeurs ; c’est intéressant, il y a toujours de bonnes surprises : étonnant : les BA ont aussi un atelier de fresques, à l’ancienne ;
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> une exposition des diplômés avec mention de la promotion n-1, dans le Palais des Beaux-Arts, en octobre : si des installations conceptuelles un peu ridicules encombrent encore trop les Beaux-Arts français, certains élèves sont prometteurs sur le marché de l’art :
> MacParis, découvreur de jeunes artistes !
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ce Salon plus que soixantenaire et incontournable, fruit des efforts de la Mairie de 92-Montrouge, se tient en octobre au Beffroi à côté du métro Montrouge, à 300m de la Porte d’Orléans ;
Rosanna Lefeuvre, Le-Pinceau, 2018,
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sa très forte réputation fait que plus de deux mille dossiers parviennent à un jury composé de personnalités du monde de l’art ; cette grosse machine, dotée de prix, d’une vente aux enchères, de résidences, fonctionne bien et booste ses heureux sélectionnés ; le Salon de Montrouge promeut les "artistes français" (voir "quelle nationalité pour cet artiste ?") : Le niveau s’était abaissé par trop d’installations farfelues, de théorie, de conceptuel invendable (salut les futurs chômeurs)... mais après une renaissance en 2019 raison est un peu revenue ; la mouture 2022 s’est même étendue aux pratiques artisanales en passant -évidemment- par l’écologie (mais aussi à la performance, qui sort du domaine de l’art plastique...) |
Le 6b (proche de la gare RER D Saint-Denis) ressemble à un grand HLM des années 70 : entrez, c’est ouvert tous les après-midi de semaine lors des expositions qui se succèdent ; c’est un lieu de création et de diffusion essentiellement d’art plastique, une résidence autogérée de plusieurs dizaines d’artistes ; les propositions lors des expositions sont souvent intéressantes et novatrices, par exemple en fin 2016 :
cet immense et superbe fresque d’Emilie Sévère ressemblerait à un paysage abstrait, ce qu’elle nie ; ce serait plutôt des paysages mystiques, un peu comme ceux que vous voyez sur les plafonds de la Sixtine mais sans les protagonistes ; ces volutes ont en effet un souffle, une dynamique exceptionnelle
Emilie Sévère, Topos, 2016, 200x720 |
les Ateliers de Paris, devenus Le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art qui dépend de la Ville de Paris, est un incubateur et formateur dédié aux métiers d’art, design et mode, situés au 30 r du Faubourg Saint Antoine ; il dispose au rez-de-chaussée d’un espace d’exposition utilisé toute l’année (entrée libre) pour montrer ses jeunes artistes, designers et artisans ; on y fait de réelles découvertes ;
l’espace est petit, mais c’est un des seuls moyen de découvrir des designers toute l’année > par exemple tout juillet 2017 est consacré aux étudiants du Master expérimental Design : création, projet, transdisciplinarité, des Écoles supérieures d’arts appliqués Boulle, Duperré, Estienne et Ensaama ; pas moins !
une proposition faite en 2016 :
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le 100ecs, au 100 rue de Charenton entre Bastille et Nation, est un "espace de fabrication" en art plastique, art vivant, design, couture, impression 3D et 2D ; des ateliers d’artiste sur plusieurs étages ; il a été redesigné l’été 2017 ;
le rez-de-chaussée comporte un vaste espace d’exposition (et aussi une petite scène), qui n’est pas réservé à ses membres mais fonctionne sur projets ; la journée il sert d’espace de co-working mais les soirées et week-end sont ouvertes au public qui accède gratuitement aux expositions
> le 100 accueille tous types d’artistes plasticiens,
Guillaume Bounaud, Window, série Women
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la Fondation d’entreprise Ricard (qui s’est récemment installée derrière la gare St-Lazare) est depuis plus de vingt ans un tremplin pour les jeunes artistes qu’elle présente dans son espace ; elle délivre un prix décerné par un jury de collectionneurs et personalités d’art, achète l’oeuvre et l’offre au Centre Pompidou ; elle organise aussi des conférences et des rencontres artistes-curateurs-public ;
expositions variables en genre et qualité, parfois passionnantes ; bémol : les artistes, bien que d’avant-garde, ont déjà un cursus connu, établis depuis une dizaine d’années ;
ainsi fréquenter la Fondation vous donne une vue assez juste de l’art plastique actuel, du meilleur au pire, mais peu de jeunes découvertes ; entrée gratuite ;
vue générale de l’exposition dédiée
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injuste de ne pas le mentionner ici car c’est "le" musée de Paris sur l’avant-garde plastique internationale ; s’il fait travailler des artistes dejà connus du monde l’art, il dédie ses petites galeries en marge des grands espaces à des artistes émergents internationaux de bon potentiel d’évolution : qualité variable, on est dans l’expérimental.
Depuis 2020 les locaux ne sont pas tous occupés, il y aurait de la place pour les jeunes...
difficile de ne pas citer cette distinction donnée par l’ADIAF, qui revendique un rôle de diffusion internationale de l’art français. Toutefois ce Prix concerne des artistes déjà établis : moins des découvertes que des consécrations ; comme ces artistes internationaux ne sont pas forcément connus du grand public, même averti, leur exposition annuelle au Centre Pompidou est la bienvenue.
On reproche souvent à ce Prix de ne pas porter assez d’attention aux artistes travaillant principalement et véritablement en France, et non juste munis d’un badge France cousu sur la manche... un défaut bien français, "acheter français" c’est juste pour les légumes ? voir "un artiste français, c’est qui ?"
ce sont des noirs lumineux que vous proposent ici Les Atamanes, de beaux cadeaux personnalisés
et aussi de l’art à petits prix
< encre et lavis de René Leidner |
cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
le Jardin des métiers d’Art et du Design accueille des artisans d’art et designers pour créer en binôme, une démarche novatrice une expo captivante l’explique |
le surréalisme si bien expliqué au Centre Pompidou voit un énorme succès, à ne pas manquer mise en jambe ou visite préalable |
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(Almanart est annonceur, pas place de marché)
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