à 75- Paris 16ème | > autres lieux inattendus |
peu connue, réhabilitée, la rue Mallet-Stevens est une impasse dissimulée dans un recoin du 16è arrondissement (plan), comportant cinq hôtels particuliers, à l’origine non surélevés et sans végétation, actuellement sertis de cèdres magnifiques :
l’Union des Artistes Modernes : |
L’architecture Art Déco se caractérise par des volumes très généreux -voire pompeux dans leur dérive néo-classique-, en extérieurs comme en intérieur (hauteur de plafond démesurée, escaliers monumentaux…), de structures faites d’assemblage de cubes et cylindres avec absence totale de décoration superficielle, d’une attention portée à la lumière par des fenêtres de grandes dimensions et des puits, d’esprit pratique par du mobilier intégré (casiers, cuisines, salles d’eau…), par l’utilisation de matériaux et techniques nouveaux comme le béton, l’acier et comme le chauffage et éclairage intégrés.
Modernistes ces bâtiments ont tout de même bientôt un siècle : ils sont devenus inadéquats à la vie actuelle par absenced’économie d’énergie et de confort sonore.
Robert Mallet-Stevens (1886-1945) a été co-fondateur de l’Union des Artistes Modernes (1929), ou mouvement Moderniste ; il a été non seulement architecte mais aussi designer : > son exposition monographique l’été 2005 au Centre Pompidou a fait resurgir l’oeuvre de Robert Mallet-Stevens, occultée après son décès par sa volonté avant sa mort en 1945, de détruire ses archives et par l’état d’abandon de beaucoup de ses villas et immeubles
la façade de l’atelier de Mallet-Stevens
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l’atelier de Mallet-Stevens est dans le 1er bâtiment à gauche au n°12 > acquis en 2000 par la Fondation Hippocrène, elle en a fait son siège social et depuis 2005 son espace d’exposition ; en 2014 elle a invité la David Roberts Art Foundation pour rendre hommage aux créations de Mallet-Stevens
ci-dessous, un tapis sérigraphié créé pour l’exposition par Renaud Jerez, |
l’atelier des frères Martel> de formation Ecole Nationale des Arts Décoratifs, Joël et Jan Martel (1896-1966) sont des artistes sculpteurs et designers d’intérieur proches de l’architecture moderniste de leur époque ; jumeaux, nés et aussi morts les mêmes années, ils signent à deux toutes leurs oeuvres
L’accordéoniste : une de leurs oeuvres
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La maison-atelier des frères Martel occupe l’angle au n° 10, elle jouxte l’atelier Mallet-Stevens ; un vitrail de Louis Barillet s’étire sur l’escalier cylindrique ; la porte d’entrée est signée Jean Prouvé > l’atelier a été acquis et scrupuleusement refait en 2007 par l’antiquaire Éric Touchaleaume, grand amateur d’Art Déco, qui dirige la Galerie 54 qui y est logée la porte de JeanProuvé et son écriteau sont toujours en place
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adresse : |
Galerie 54 << clic = carte Google |
plus d’infos : |
> explications complètes par la Galerie 54 |
> achat-ventes de particulier à particulier
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cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
le Réalisme fantastique est une expression plus récente du surréalisme
ce Chat Bleu de Raimondo Cardelli (1938-2008) exprime que le rêve serait aussi réel que le quotidien |
tableau en vente chez les Atamanes
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