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oeuvres et environnement, scénographie

l’oeuvre d’art et son écrin

lorsqu’ils préparent une exposition, les galeristes comme les curateurs des institutions d’art étudient avec attention la disposition, l’emplacement respectif des oeuvres, cela s’appelle la scénographie ;
sur quoi jouer ? disposition des oeuvres d’art dans la topographie des lieux, couleur du fond d’accrochage, façon dont les oeuvres se répondent entre elles, éclairage… tous ces éléments sont importants pour réussir une exposition.
Et pourquoi n’en serait-ce pas de même chez vous ? valorisez votre collection d’art, devenez scénographe !

 

Dans cette page :

 

 

 

 

Piotr Kowalski
Perspective-new-york 73-97
(courtoisie Espace Meyer Zafra)
clic = zoom

l’environnement illustré par une exposition :

> dans ces pièces lumineuses de Piotr Kowalski (1927-2004), le néon fait partie de l’oeuvre, ce n’est pas un accessoire de mise en scène : l’oeuvre est une scène ; parfois le néon est même le seul composant de l’oeuvre, qui joue sur ses reflets (titre d’une de ses pièces) ou sur les mots ; "La Lumière, un outil pour penser le monde" titre l’exposition
> Piotr Kowalski fait partie des pionniers de l’art lumino-cinétique ; bien que cette belle série apparaît très actuelle, elle a été conçue il y a un demi-siècle : ces années 70 où tout semble avoir été inventé !
> ci-dessous cette Perspective New-york accentue l’effet 3D par le recul du néon à quelques cm du plan de la spectaculaire photo, et par les caractères décroissants qui pointent dessus comme une flèche
> jusqu’au 17 avril 2024 à l’Espace Meyer Zafra

 Piotr Kowalski artiste
> accueil d’Almanart > toutes les fiches pratiques

glossaire

focus : oeuvre d’art, tableau et environnement, design et art,, accrochage tableau, décoration et scénographie, topographie et art

 

 

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l’oeuvre d’art et son environnement

 
votre dernière belle acquisition est déballée : par terre ou adossée au mur, elle attend son emplacement pour y vivre un bon moment en votre compagnie ; au fait, savez-vous exactement où la mettre ? attention à la scénographie car l’art et son voisinage doivent constituer un beau mariage, non un arrangement à l’amiable.

Si vous avez eu un coup de coeur pour une oeuvre d’art et qu’ensuite vous ne savez pas où la mettre parce que son environnement ne la valorise pas, c’est la catastrophe… cela arrive si vous n’avez pas visualisé l’endroit où elle sera accueillie ;

car il est faux qu’une oeuvre d’art soit indépendante de son milieu, qu’elle vive par elle-même comme pourrait l’affirmer un astucieux vendeur : en réalité nous n’avons pas la faculté de nous concentrer spontanément sur la seule oeuvre, isolée du reste, en tous cas pas au premier coup d’oeil ; et notre environnement intérieur est rarement un "white cube" dépersonnalisé

> scénographie à la Galerie Kréo : un mariage
réussi d’oeuvres d’art et de design :

 

Penk, Glaichgutligkeit1, 1983 /
Hella Jongerius, Swatch-table, 2015 /
Marc Newson, Embryo-chair, 2015
(courtoisie Galerie Kréo) / clic=zoom)
  Galerie Kréo Paris

Comment donc la mettre en valeur sans annihiler l’oeuvre d’à côté, sans être elle-même dévalorisée par le mur où elle sera accrochée et sans choquer l’équilibre de la pièce ?

art et design

l’art contemporain et le design vintage ou actuel font désormais bon ménage, surtout lorsqu’ils sont imaginés dans un esprit de synthèse.

Mieux : l’art actuel peut vivre dans un décor classique ou même ancien ; l’exercice est plus difficile mais l’intégration des deux a été démontrée depuis que les musées (comme cet exemple au Musée Cognacq-Jay) organisent avec bonheur des expositions contemporaines temporaires au sein de leurs expositions permanentes

 

> ce mur dans le vieux Marais de Paris
joue le jeu de motif avec des oeuvres
spécialement acquises pour cet endroit :

 

en haut, photo peinte de
Pascal Maljette, clic=zoom
 

la scénographie en pratique

 
> une sculpture doit prendre un appui surélevé pour être à hauteur des yeux, stable pour ne pas tomber si heurté
> un tableau abstrait nécessite un fond neutre
> une estampe ou une photo derrière une vitre ne doit avoir de reflet, sinon mettre un verre anti-reflets
> un papier doit souvent être éloigné d’une source de lumière virulente
> toute oeuvre à prédominance rouge ne doit pas être exposée au soleil
> les pièces fragiles doivent être protégée de l’aspirateur et des verres des convives, etc, etc
> encadrement : plus d’infos ici et aussi là

> ces deux photos de Flokje van-Lith sont
proposées séparément ; mais leur parenté
évidente peut parfaitement constituer un
diptyque, on se demande même pourquoi
l’artiste ne l’a pas imposé :

 

Flokje van-Lith, Jewish Girls, 100x75
à Fotofever 2016
(courtoisie RademakersGallery)
clic=zoom
  Flokje van-Lith   Flokje van-Lith

 
> l’éclairage artificiel permet de valoriser l’oeuvre, d’éviter la lumière naturelle, de la placer dans une zone sombre ce qui étend les possibilités d’accrochage ; cela suppose que cet éclairage reste fréquemment allumé
> les murs ne doivent pas être trop chargés ; exit les tapisseries à fleu-fleurs où un tableau serait noyé
> les tableaux contemporains peuvent très bien vivre sans cadre, mais dans le cas d’un fond chargé, le cadre peut créer une rupture visuelle bienvenue à condition d’être lui-même assez grand avec des bordures larges (mettre un -bien nommé- passe-partout) et que ce cadre soit lui-même simple, dépourvu des fioritures
> faire une rupture des couleurs, éviter "l’a-peu-près-la-même" pour l’oeuvre et le fond, le "ton sur ton"
> jouer sur la taille : l’oeuvre doit être grande pour se faire une place visible sur un fond chargé ; si elle est petite, lui laisser une place suffisante autour pour qu’elle respire
> épurez : éloignez de l’oeuvre les autres bibelots, photos, fouillis… sinon elle passera aussi pour une chichouille
> si vous disposez d’une grande surface murale au-dessus d’un canapé, il est impossible d’y placer une petite oeuvre : rikiki, elle sera dévalorisée par le poids visuel du meuble ; deux solutions :
 - soit y mettre impérativement une grande oeuvre horizontale (ce qui réduit votre choix d’oeuvre)
 - soit pour marquer l’horizontalité, y mettre un diptyque, un vrai d’origine ou un que vous constituez vous-même avec deux oeuvres qui se répondent particulièrement bien
> si vous disposez d’un grand mur nu, vous pouvez y composer un ensemble de tableaux sur un thème cohérent, voire une mosaïque de petits tableaux dans un format cohérent.

Ce difficile exercice est, comme tout mariage, délicat à réussir ; mais c’est une partie du plaisir de l’amateur d’art !

 



 

 

 

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