Bâle ou Basel est une curiosité : petite ville mais qui a fait naître la plus prestigieuse foire d’art plastique modiale : Art Basel ; petite ville mais exceptionnelle vie culturelle locale. Le Grand Bâle qui s’étend sur 3 pays : Suisse, France, Allemagne, de sorte qu’on y parle souvent 3 langues : l’allemand, le français et... l’anglais ! Arrivé au centre, sautent aux yeux et aux oreilles : la propreté, l’amabilité et le silenc. Une curiosité vous-dis-je... surtout pour les parisiens ! [par Claude Léger]
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Reportage à ArtBasel 2012, |
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Bâle (Basel en allemand) est devenue célèbre dans l’univers de l’art contemporain par sa foire Art Basel, la plus grande du monde, qui a essaimé à Miami, Hong-Kong et a Paris Mais ce serait dommage de ne visiter Bâle que lors de la foire car cette ville tranquille et internationale a parait-il la plus grande concentration de musées et centres d’art du monde !
Ambiance typique de Bâle : partout des trams et leurs échevaux |
> achat-ventes de particulier à particulier
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cette carte générale montre les deux quartiers principaux d’art, mais les galeries, musées et centres d’art sont plus dispersés ; voici une liste des galeries d’art et antiquaires situés au centre et une liste de tous les musées d’art
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> la jolie Vieille Ville, astiquée, zéro-papier-par-terre comporte quelques galeries ; elle est à 15 min à pied du pélérinage à la Messe (jeu de mot : en allemand "Messe" signifie "foire") > elle se prolonge au sud-ouest par le quartier du Théâtre et son chapelet de musées ; à cette occasion faites une belle promenade le long de Sankt Alban-Rheinweg (le "chemin du Rhin"), côté sud > l’autre côté : le fameux Musée Tinguely forme un contraste de tintamarre à l’intérieur et de repos au bord de l’eau, à l’extérieur > petit truc : passer du sud du Sankt Alban-Rheinweg à l’autre rive, pour aller par exemple au Musée Tinguely, par la petite navette amusante nommée Färy ! ("a tréma" se prononce "fè") > au sud : Dreispitz s’étend sur une large zone mi-résidente mi-industrielle avec des lieux d’avant-garde comme la Maison de l’art numérique et quelques galeries d’avant-garde, et le célèbre Schaulager ; le tram 11 y mène facilement > la Fondation Beyeler est au nord-ouest de la carte, ligne 2 de tram, à 30 minutes du centre |
pratique :> le Grand Bâle est Suisse, Français et Allemand : vous pouvez payer partout en Euros, Dollars et aussi en... Francs Suisses ! |
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. Bâle est très cher... une astuce pour séjourner à prix raisonnable : se loger à Saint-Louis côté français ! il y a par exemple un hôtel-résidence *** tout neuf tout propre à la frontière (passage libre sans contrôle) à 5 minutes du tram 11, qui mène à la Vieille Ville en 10 minutes ! . |
Kathrin Stalder a brodé cette laine sur le
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Bâle est aussi très agréable
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le seul graffiti (autorisé) visible
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le Kunst Museum est l’institution principale d’art plastique du 15è siècle jusqu’à présent. Ses collections sont particulièrement riches sur l’art du Rhin supérieur et des Pays-Bas de 1400 à 1600, ainsi que du 19è au XXè siècle ; il organise des expositions temporaires dans ces domaines ; son extension importante en 2016 le double presque Son département Kupferstichkabinett (cabinet des dessins et estampes) rassemble une des plus grandes collection du monde. Le musée Gegenwartskunst (art actuel) lui est rattaché sous le même nom mais dans un autre lieu, pas très loin (voir la carte). |
la Theaterplatz, un ensemble reposant autour de la Fontaine de
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la Marketplaz est le hub de presque
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le Kunsthalle, proche du Kunst Museum mais indépendant, accueille aussi le Musée de l’Architecture ; il organise des expositions temporaires d’art contemporain de haut niveau, comme les immenses oeuvres de Craigie Horsfield, des photos traitées numériquement et transférées sur bois ou tapisserie ; elle-ci de 9 mètres se réfère à Turner pour son ambiance et à Monet pour sa "cathédrale" >>
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Broadway 14th day 18min after dusk, tapisserie, 2001, 500x875 cm
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autrefois nommé Museum für Gegenwartskunst, le Gegenwart fait partie du Kunstmuseum ; cette réalisation high-tech est discrètement implantée dans un ancien village charmant, au bord du Rheinweg , il vous réserve une surprise :
le parc du musée donnant sur le Rhin est un vrai hâvre de repos, agrémenté de sculptures dont, évidemment, une Fontaine de l’artiste et une Nana de Niki de Saint Phalle. Les oeuvres viennent de Niki, la compagne de Jean Tinguely, et le musée est financé par Nestlé : que du bon lait !
Le Musée Tinguely lieu accueille aussi des expositions temporaires dans le même esprit, par exemple une belle démonstration du génie de Vladimir Tatlin : chercheur incroyablement en avance sur son temps, lors de la révolution russe. Le bruit et la fureur vibrent à l’intérieur, car les machines burlesques fonctionnent ; un monde ubuesque pour les parents et ludique pour les enfants !
Tinguely, mi-provocateur, mi-farceur mais vrai poète, a traduit dans ses oeuvres sa vision d’un monde tout aussi déglingué, à ne pas prendre trop au sérieux :
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une usine chimique ?
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cette bête curieuse accrochée à un angle de murs, date de... 1915 ! >>
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. Jean Tinguely : faut-il prononcer "tuingueuli" ou "tinngli" ? question sensible, car s’il est né à Bâle, il a nommé toutes ses créations en français et a habité Paris Suisses-allemands et Français se l’arrachent après son décès... cela doit bien le faire rire ! . |
construite par Renzo Piano en 1997, Fondation Beyeker est le couronnement des 50 ans d’activité du célèbre galeriste et marchand Ernst Beyeler. Avec son épouse Hildy ils ont transféré ici leur fabuleuse collection d’art moderne et contemporain. Elle organise des expositions temporaires de haut niveau
> prenez le tram 2 pour la Badischer Bahnhof (la gare côté nord de Bâle), changez pour le tram 6 direction Riehen Grenze (la frontière allemande) |
un peu décentrée mais facillement accessible, le Baselland est à 200 m. du stade couvert où se tient la foire off "Solo Project" de Art Basel : ce serait une faute alors de ne pas en profiter ! Plus vaste qu’elle ne semble, cette Maison accueille 3 expositions solos d’avant-garde avec un critère conceptuel
> le bus 36 direction Schifflände, arrêt St. Jakob
en 2012 : les remarquables découpages
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cette Fondation stocke dès 2003 une partie de la collection Emanuel Hoffmann-Stiftung, commencée en 1933 et qui s’étend toujours ; elle est réservée aux professionnels et étudiants, sauf expositions temporaires.
Le bâtiment "Schaulager" ("Schau"= "voir" ou "exposé", et Lager = "dépôt") lui-même est une curiosité : une sorte de bloc carré de 6500 m2 dont les flancs sont constitués de gravats avec des fentes découpées pour fenêtres.
> le fameux tram 11 vous y mène direct, station Schaulager ! |
dans la zone industrielle de Dreispitz, la HeK est spécialisée en art numérique, avec expos, ateliers, workshops et médiation aussi bien en art plastique que gestuel et musical ; quelques galeries l’accompagnent |
les musées de la BD et de l’illustration ne sont pas très nombreux, hors de Bruxelles...
aussi le Cartoonmuseum vaut-il bien votre visite, situé dans un quartier central des plus agréables, près du Rhin, dans une charmante maison bourgeoise, sur deux étages. Par exemple il exposait les dessins satiriques de Martial Leiter, un Suisse gagnant à être plus connu ; l’artiste étant assez sombre, ses oeuvres sont certes parfois difficiles d’accès : |
évidemment impossible d’ignorer la grand’messe : Art Basel, au lieu nommé précisément Messe, cela ne s’invente pas... (prononcez "mèssè") ; en mi-juin au Centre des Congrès, Messeplatz (évidemment).
Art Basel se décline en Gallery (où les galeries exposent librement) et Feature (expos thématiques) dans le même hall, et à côté : Statment (jeunes artistes) et Unlimited (grandes dimensions) ; Parcours essaime des événements en ville :
le saviez-vous ?
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... mais l’avantage est de pouvoir
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dans tous les cas, ne restez pas sur votre
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> à Bâle en juin il peut faire très chaud ! |
Art Basel Gallery et Feature :> énôôrme ! calculez : 300 galeries qui exposent 10 à 15 oeuvres donnent 5’000 images à voir en 2-3 jours de foule continue... sous le choc vous ne voyez plus rien, sauf entraînement > quelle différence entre Gallery et Feature, qui se côtoient au centre de la foire ? l’une est l’organisation classique des stands de galeries, l’autre aussi mais -avec un marquage- est dédiée aux stars, aux artistes qui marqueront sans doute l’histoire de l’art > ce supermarché chic, le 1er du monde, ignore la crise : il est conçu pour les VIP (qui ont droit à une journée spéciale et sans journalistes...) pour qui l’art sert aussi d’investissement : on est en Suisse et dans le business, ainsi le tape-à-l’oeil est discret, comme la vidéo et l’art numérique qui se vendent mal > quitte à passer pour des mécréants, disons que l’organisation de la Messe est perfectible : signalétique incomplète (difficile de vous situer et aller d’une partie à l’autre), contrôles "douaniers" d’un hall à l’autre, foires off snobées, opuscule des événements peu fiable... > pourtant Art Basel est une très belle expérience pour tous amateurs d’art même non acheteur : truffée d’oeuvres de tout 1er plan dont certaines de niveau muséal > des découvertes ? nombreuses mais pas à ArtBasel Gallery ; à Statments, oui, un peu mais surtout aux foires "off" qui complétent l’ensemble : voir ci-après |
Art Basel Statment : |
Art Basel Unlimited |
nombreuses, trop ? leur nnombre varie au cours des ans et certanes vont ailleurs ; à vérifier et pour mémoire :
sur le principe "1 galerie = 1 artiste" 40 galeries jouent le jeu, un peu contourné par d’autres ; Solo Project occupe un vaste stade couvert qui lui permet une scénographie aérée et confortable, mais l’entrée est un peu foutoire (et oui, même en Swiss !). Un très bon niveau et plusieurs belles découvertes à part quelques rares "erreurs" : c’est ici que cela se passe !
Scope est parfois à Bâle, aussi à Miami et New-York ; elle réserve aussi quelques découvertes de jeunes artistes de bon niveau malgré 20% de bling-bling (il faudrait mieux sélectionner...) ; 80 galeries tout de même, souvent des américaines n’ayant pas pu entrer à ArtBasel... Elle était revenue en 2016 à la populaire Kasernen, une grande tente sur une pelouse près d’une petite scène de théâtre jeune et quelques bistrots ; sympa
Liste depuis 20 ans est "The Young Art Fair in Basel", qui sélectionne quelque 60 galeries de tous pays sur deux critères : avoir moins de 5 ans et supporter des jeunes artistes émergents de bon niveau ; elle voit ainsi passer des collectionneurs de haut niveau qui recherchent la perle montante. A notre avis, s’il faut découvrir, c’est ici > d’autant que Liste est implantée dans la pittoresque usine Warteck, au centre entre le Musée Tinguely et le pont Wettstein ; wouahh L’usine Wartek transformée en lieu de culture
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Volta :aussi à New Yorl, Volta Basel rassemble quelque 70 galeries très internationales également orientées scène émergente ; à voir aussi : elle est visible à l’impressionnante Markthalle, côté vieille ville près de la gare ça marche, le business |
salon dédié à la photo, sur le modèle de Paris-Photo ; Photo Basel ; elle est logé au Volkshaus (Maison du Peuple) rénové, devenu centre multiculturel, presque sur la grande avenue Clarastrasse qui vous mène à la Messe |
la Fondation Fernet Branca |
le Vitra Design Museum |
situé en banlieue française, à Saint-Louis au nord est, c’est un beau et dynamique musée d’art contemporain, qui organise toujours de belles expositions |
situé dans la banlieue allemande de Weil am Rhein, au nord, c’est un des plus célèbre musée de design allant de 1850 au contemporain, conçu par Frank Gehry ; il présentait une exposition temporaire sur Gerrit Rietvel (voir aussi ici) |
> le tram 11 (oui, toujours lui...) mène rapidement au terminus St-Louis Grenze (St-Louis frontière) et le musée est à environ 1 km à pied (ou bus) vers le nord |
> le bus 55 y mène depuis Bâle centre, station Vitra |
infos : |
> tous les musées de Bâle |
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< encre et lavis de René Leidner |
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