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Art Nouveau, Art 1900, Modern Style ...

 

universel Art Nouveau

Art Nouveau, Art 1900, Modern Style en Angleterre, Nieuwe Kunst en Hollande, Jugenstil en Allemagne, Modernismo en Espagne ou Stile Liberty en Italie ou même Style Nouille pour ses détracteurs...
Cet art global et international, créatif et libéré, eut un impact décisif sur la vie quotidienne à la Belle Epoque : de 1890 jusqu’en 1912, anéanti par la guerre et privé des illusions romantiques qu’il transporte.
Mais le Style 1900 revient régulièrement dans l’histoire récente de l’art et du design ; et reviendra encore tant il est porteur d’espoir et de vitalité par sa proximité avec la nature.
Dans cette page :
 
 

actualité de l’Art Nouveau :

> conçues en 1905, ces toilettes-WC classées Monument Historique vous attendent, restaurées depuis février 2023, en sous-sol place de la Madeleine ! que ne ferait-on pour l’aisance (!) des fans des JO... une exception dans le festival du mauvais-goût de la Mairie
> les établissements Porcher ont conçu cet établissement Art Nouveau dans l’idée des lavatories anglais nés des années 1880 ; avec les meilleurs matériaux comme vitrine de leur savoir-faire : boiseries en acajou verni, vitraux, carreaux de céramique, robinets en laiton...
> y trône (!) même la chaise d’un cireur de chaussures, mais la prestation a disparu (la faute aux baskets)

 Lavatory Madeleine à Paris
Lavatory de la Madeleine, Porcher1905
(courtoisie Ville de Paris, (photo Clément Dorval)
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> accueil d’Almanart

> sommaire thèmes


focus : Art Nouveau, Art 1900, Modern Style, Style Nouille, Nieuwe Kunst, Jugenstil, Modernismo, Ecole de Nancy, Belle Epoque

 

l’Art Nouveau, éternel et contesté

curieusement l’Art 1900 parait à son aise dans la conjoncture actuelle de retour aux valeurs de l’art, par ses principes esthétiques et surtout d’art total qui établit le lien entre l’art et la vie ; il trouve place dans notre discours écologiste comme dans nos actions de revivance de l’artisanat face à l’industrie.

Bien qu’il fut une libération de la création et de la pensée à la Belle Epoque, l’Art Nouveau était dès l’origine très concret : il a plus touché les domaines de la vie quotidienne que le monde de l’art pur car les peintres, eux, vivaient leurs propres révolutions avec les symbolistes, fauves, impressionnistes... (voir les mouvements modernes)

 

Hector Guimard, fauteuil, 1903, poirier, cuir
(courtoisie M.Orsay) ... clic=zoom
 

Hector Guimard

 

L’Art Nouveau a pour épicentre l’artisanat d’art ; c’est lui et non les artistes qui va révolutionner l’architecture intérieure et extérieure, le mobilier et la décoration (le terme design n’existait pas), les ustensiles et les tissus, le graphisme et l’illustration (livres, presse, publicité…).
Très présent dans la rue et dans les foyers, il était plus populaire qu’intellectuel (malgré un rejet comme il en est de toute révolution), une quotidienneté qui tient à son caractère artisanal mis en opposition à l’industrie alors en plein développement ; ainsi cet art est surtout un art appliqué.

voir aussi l’histoire du design entre 1850 à 1914.

 

Auguste Jean, vase, verre émaillé, env1885
(courtoisie M.Orsay) ... clic=zoom
 

Auguste Jean

 

Historiquement son concept comme son style sont en rupture avec l’académisme drastique d’une époque où tout était codifié, de la façon de peindre à la dimension du chapeau ; alors il redevient pertinent -sous des formes proches- chaque fois que ces mêmes conditions sont réunies (voir ces retours) et lorsque la nature revient au premier plan : l’Art Nouveau est éternel !

 

l’appellation Art Nouveau vint de la galerie éponyme ouverte 1895 par le parisien Siegfried Binage ; après avoir visité les ateliers de Louis Tiffany à New York en 1884 il en devient le distributeur exclusif en Europe

Mais toute révolution se voit contestée : les molles arabesques sont qualifiées de Style Nouille ou de style bourgeois ; le caractère naturel et aussi érotique de ce genre passe mal dans les milieux traditionnels ; pire : la contestation prend un allure nationaliste, antisémite et xenophobe... nous sommes alors à l’aube de la Grande Guerre...

 

 

 

naissance de trente ans de création

le Symbolisme du milieu du 19è siècle est un terreau pour l’Art Nouveau, notamment en littérature (Beaudelaire, Alarmé...) et en peinture (Redon, Gauguin...) ; l’Art 1900 voit ainsi de nombreuses prémices un demi-siècle avant le tournant du siècle :

Louis Confort Tiffany

 

> en Angleterre, le mouvement mystique Préraphaélite fondé en 1848 rêve aux principes du Moyen-Age ; William Morris fonde Arts & Crats en 1861 qui met au même niveau hiérarchique artisans et artistes et proclame l’art est dans tout ; Charles Rennie Mackintosh l’applique à Glasgow vers 1890 pour l’architecture et la décoration ; à New York Louis Comfort Tiffany, influencé par Arts and Crafts, invente en 1885 un procédé pour fabriquer des verres opalins

 

 

Louis Confort Tiffany : vitrail, vers 1900
(courtoisie coll. part) ... clic=zoom

 

Odilon Redon Ophelia

 

> en France l’Art Nouveau et le symbolisme (1850-1910) s’influencèrent ; d’abord mouvement littéraire il s’étend à tous les arts, notamment par les peintres qui se côtoient à Paris : Gustave Moreau, Odilon Redon, James Whistler, Alphonse Osbert, Ferdinand Hodler, Léon Spilliaert pour les plus connus, auxquels on peut ajouter les Nabis.
L’architecture nouvelle commence tôt, autour de 1850, grâce à Viollet-le-Duc qui inaugure les matériaux modernes comme ornements, dans un style gothique inspiré du Moyen Age.

 

 

Odilon Redon : Ophelia, pastel, vers 1900
(courtoisie Woodner Coll) ... clic=zoom

 

L’Art Nouveau atteint son apogée vers 1890, en architecture et décoration :

maison de Horta

 

> à Bruxelles l’architecture nouvelle triomphe avec Victor Horta, tard (1892) mais avec un génie inégalé

> ainsi qu’à Barcelone avec Antoni Gaudí, qui fonde le Modernisme proche de l’Art Nouveau vers 1889

 

 

 

Victor Horta, 3è étage de la maison de Horta, Bruxelles
(courtoisie musée Horta) .... clic=zoom

Hector Guimard métro Porte Dauphine

 

> à Vienne, centre d’une vie culturelle intense orientée vers le renouveau, l’architecte Otto Wagner s’exprime dans ce style dès 1880 ; plus tardive, la Sécession viennoise fut fondée en 1897 avec des peintres comme Klimt, Schiele, Kokoschka, Moll, Moser… qui ont créé leur propre palais d’expositions

> à Paris d’audacieux architectes érigèrent non seulement des hôtels particuliers et immeubles sur commandes, mais des aménagements urbains, le plus célèbre étant Hector Guimard qui a conçu plus tard (1900 et 1903) les fameuses entrées du métro de Paris

> mais à Nancy et en décoration que va se créer le plus bel Art Nouveau français par les frères Daum, Jacques Grüber, Louis Majorelle et Emile Gallé ; le coup médiatique fut l’Exposition Universelle de 1889 où nombre d’eux furent médaillés, mais l’ Ecole de Nancy ne fut créée qu’en 1901.

Hector Guimard entrée du métro Porte Dauphine à Paris
(courtoisie Ratp) .. clic=zoom

 

Le couronnement de l’Art Nouveau fut l’Exposition Universelle de Paris de 1900, où tous les pays rivalisèrent ; elle contribua à l’instituer comme mode populaire, prémisse de son déclin car cet art de réaction à l’académisme ne pouvait à terme y tomber à son tour sans disparaître.

 

 

nature, sciences & érotisme

à l’occasion de la rétrospective 2013 à la Pinacothèque de Paris, Paul Greenhalgh (référence) rappelle que les courants scientifiques progressistes furent à la base de l’intérêt porté à la nature, en commençant par Charles Darwin qui publia en 1859 l’Origine des Espèces puis en 1871 la Descendance de l’Homme.
Ce courant de pensée mènerait à l’art total : "si l’homme fait partie de l’ordre naturel des choses, alors la civilisation est soumise à l’évolution comme n’importe quel autre phénomène", donc "si l’homme n’est plus séparé de la nature, les formes humaines et celles de la nature ne sont pas distinctes" et "les formes de l’Art Nouveau peuvent mêler les formes humaines, végétales et animales" ; et note-t-il en substance : ce naturalisme peut être aussi bien optimiste, rafraîchissant qu’agressif, mélancolique ou érotique.

L’Art Nouveau allie volontiers la sensualité féminine aux formes végétales, de sorte qu’il fit scandale dès le départ. Car à propos d’érotisme, la Belle Epoque fut un modèle d’hypocrisie : derrière les convenances se dissimulent les intrigues, derrière la famille bourgeoise se cachent les bordels, les sculptures d’inspiration mythologiques évoquent des nus en transe qu’il est acceptable de reluquer au musée, pas dans la rue... ce que reproche cette société à l’Art Nouveau est de montrer la volupté sans artifice : les volutes de la nature, les courbes dénudées des dames, et parfois un mélange des deux sont assimilés à de la décadence et de l’immoralité. D’autant qu’il fut largement diffusé par les affiches, les ventes en magasins, les expositions universelles qui alors se succèdent.
L’exposition à la Pinacothèque de Paris révèle ces aspects débridés et oniriques, prémisse au futur surréalisme.

 

Bernard Hoetger

 
<< de cette femme impudique évidemment on ne voit que ses seins
Bernard Hoetger, Loie Fuller, 1901, bronze, 27x34x27, Coll. particulière

 

(courtoisie La Pinacothèque de Paris)

 

ce rêve rapproche naturisme et érotisme de manière claire ; de Feure en est spécialiste
Georges de Feure, Dans le rêve, 1897, 56x43, lithographie, Coll. particulière Londres >>

Georges de Feure

 

 

et chez les peintres & dessinateurs ?

Les peintres qui firent leur révolution comme les impressionnistes, s’attachent à copier la nature ou traduire les effets lumineux qu’elles leur inspirent, d’autant que cette évolution tient à leur observation directe sur le motif (c’est-à-dire dans la campagne et non en atelier). Par contre l’Art Nouveau est une interprétation plus théorique, plus onirique de la nature : les plasticiens lisaient volontiers les revues scientifiques pour y chercher des formes nouvelles, allant jusqu’au panthéisme (divination de la nature).

Mais quelques-uns ont été précurseurs du Style 1900 :

> Maurice Denis, qui fut ensuite co-fondateur des Nabi

> James Whisler (américain arrivé à Paris en 1855), pose vers 1870 quelques bases de l’Art Nouveau : les ornements, la nature, les femmes, la fusion du motif et du décor

James Whisler Symphonie en blanc n°3,
(courtoisie Barber Inst. Birmingham)
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James Whisler Symphonie en blanc

D’autres ont fondé des mouvements forts (déjà cité), notamment :

> Gustav Klimt, membre de la Césession, et ses femmes fatales présentées sous couvert de déesses

> Odilon Redon, membre du symbolisme, et ses tableaux oniriques et hiératiques

 

 

Gustav Klimt, Salomé : Judith & Holopherne 1903
(courtoisie Osterreichiche Gal Vienne) ... clic=zoom

Gustav Klimt Salomé

Un artiste très en vue fut Alphonse Mucha, illustrateur d’abord symboliste aimant les représentations idéalisée féminines et leur implantation dans un milieu floral ésotérique et imaginaire, où se mêlent beaucoup leurs cheveux :

Une rareté :
le menu du banquet du Président Félix Faure, sur naperon brodé, présenté fin 2009 par le collectionneur Jean-Maurice Sacré au musée Maxim’s (voir ci-après).

Alfons Mucha, menu du Pt Félix Faure sur broderie, 1898
(courtoisie J-M.Sacré et musée Maxim’s)
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Alfons Mucha menu

Alfons Mucha, affiche publicitaire pour Job, litho, 1897
(courtoisie musée Chemnitz)
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Alfons Mucha affiche Job

 

universalité et décadence

le style Art Nouveau se répand dans tout l’occident et dépasse le seuil artisanal pour devenir industriel

> notamment Tiffany à New York inonde le marché non seulement aux USA mais aussi en Europe avec des modèles relativement peu chers

Louis Comfort Tiffany,
lampe suspendue

Louis Comfort Tiffany

 

Modern Style

 

Et tous ces créateurs novateurs entraînent dans ce style d’autres métiers : illustrateurs, graphistes, tapissiers et même couturiers comme Jacques Doucet et Paul Poiret ; cette transversalité artistique est amplifiée par le caractère international du phénomène. Puis de l’artisanat d’art on finit par passer à l’artisanat de production, chaque foyer aisé devenant capable alors de s’équiper totalement en Art Nouveau ; ce fut une mutation de toute la société.

Mais "cette vulgarisation rapide du Modern Style, à partir de l’abus de formes végétales et féminines, fini par déboucher sur une forme de kitsch" surchargé [DP de Donation Rispal, Orsay, nov 2009], annonce d’une décadence du genre qui fut ressentie vers 1912.

Art Nouveau

L’arrivée de la Grande Guerre mit un point final à cette épopée artistique car, an lendemain de la guerre le style Art Déco qui suivit prône exactement l’inverse de l’Art 1900 : rigueur de la ligne droite, simplicité des surfaces lisses et vides, pureté des matériaux dépourvus de décor.
En art plastique, une des représentante majeur de cette nouvelle forme fut Tamara de Lempicka.

 

 

 

 

les renouveaux de l’Art Nouveau !

 
par sa dimension d’art total et international, l’Art 1900 a frappé les esprits au point d’influencer les artistes qui lui sont postérieurs, ceci plusieurs fois dans l’histoire récente de l’art ; notamment :

Carlo Mollino

Carlo Mollino bureau en contre-plaqué cintré, 1950
(courtoisie c.Pompidou)
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> dans les années 1930 : les surréalistes s’y intéressent ; notamment Dali en fit un hommage dans la revue Le Minotaure

> vers 1950 : dans la mouvance de la naissance du design, la simplicité courbe des meubles en bois lamellé collé de Alvar Aalto est un premier rappel, situé entre Art Nouveau et Art Déco

> dans les "volutueuses" années 60 et 70 ; une exposition au musée d’Orsay fin 2009 a rappelé d’une manière magistrale le Revival de l’Art Nouveau dans le graphisme de cette époque Peace & love et pré-écolo

> dans les années 2000 le retour du bois et des courbes douces illustrent en design l’idéologie de l’écologie partout et pour tous.

 

Le retour le plus marqué fut bien ces années psychédéliques 70’s, qui reprirent abondamment les motifs floraux 1900 en les transposant entre autres dans le domaine de... la fumée (!) ; ce délirant salon des années 70 est un descendant direct de l’Art 1900


Verner Panton : Phantasy Landscape, Cologne, Visiona 2 1970,
photographie d’époque (courtoisie Verner Panton Design, Bâle)

Verner Panton

Dans ces 70’s, la technique de la sérigraphie a suffisamment évolué pour utiliser des couleurs stables très vives, permettant une diffusion populaire sur toutes sortes de supports à grande diffusion : les pochettes à vinyles, les revues, des affiches... :

Bonnie MacLean Mc Lean

Bonnie MacLean, affiche pour le concert The Yardbirds, 1967, sérigraphie
(courtoisie gal. Janos Paris)
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Zoom no3, Catherine Jourdan par Jean-Francois-Bauret, 1970
(courtoisie J-F Bauret)
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Jean-Francois-Bauret

 

 

à quoi reconnaître l’Art Nouveau ?

quels sont les traits esthétiques qui permettent de le reconnaître ?

Albert Turbayne

Albert Turbayne affiche pour Peacock, litho, 1903 (courtoisie musée Chemnitz)
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> les lignes courbes, comme une protestation à la rigidité de l’époque ; ce retour à une façon gothique flamboyante s’inspire des décors floraux moyenâgeux

> la référence au monde végétal (chardon, plantes vertes intérieures, nénuphar…) et au monde animal (libellule, papillon, et… surtout la femme !)

> la fusion motif et décor, dont les lignes s’enroulent comme une fumée, se mêlant à une chevelure d’une femme, dont les couleurs respectives se confondent

> les matériaux nouveaux comme l’acier et le verre qui se marient avec les matériaux naturels (bois, pierre) ; ce fut une époque très riche en procédés de fabrication artisanale : cristal, vitrail, ferronnerie, ébénisterie, papier-peint, typographie…

 

 

où voir de l’Art Nouveau ?

 

> à Paris le Musée d’Orsay, spécialisé dans les années 1848 à 1914, abrite des collections magnifiques d’Art Nouveau, réparties dans plusieurs parties selon qu’elles soient peintures, mobilier ou objets

 

 

Charles-Guillaume Diehl, table à ouvrage, 1878
(courtoisie m.Orsay) .. clic=zoom

Charles-Guillaume Diehl

> le Musée des Arts Décoratifs de Paris opte pour la chronologie, ce qui a l’avantage de grouper toutes les formes d’expression et permet de créer des ambiances significatives de l’universalité de l’Art Nouveau, notamment par ce Salon de Bois extraordinaire dont les composants -meubles, tapisserie, peinture d’Albert Besnard, bibelots- sont décrits ici :

Vever Paul & Henri, peigne, corne, or, perles, email, 1900
(courtoisie m.AD)
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Vever Paul et Henri

 

la Salon de Bois (courtoisie m.AD )
.
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la Salon de Bois

 

> Nancy est une destination particulièrement riche puisque pôle de naissance des parties verrerie et architecturale de cet art ; plusieurs lieux y concourent :

 - le Musée de l’Ecole de Nancy situé dans la maison du mécène Eugène Corbin, restitue bien l’atmosphère de cette période
 - l’extraordinaire Maison de Majorelle (description), par l’architecte Henri Sauvage
 - la belle collection Daum du Musée des Beaux-Arts

Emile Gallé et verrerie de Meiserthal, Nancy, env1890, (courtoisie m.Orsay
.
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> Bruxelles est un festival d’architecture moderne, dont Almanart propose un itinéraire  ; notamment la maison de Horta y est incontournable

> à Paris, un lieu extraordinaire et trop discret est abrité par la célèbre maison Maxim’s et son Musée Art Nouveau...

 

Musée Maxim's

...cette collection exceptionnelle de qualité a été réunie par Pierre Cardin, qui a restitué sur deux étages les appartements fréquentés par les Dames de chez Maxim’s (les courtisanes de l’époque) qui vivaient luxueusement sur le dos (sic) de leurs riches visiteurs ; ainsi vous aurez le sentiment de découvrir des lieux intimes ornés des plus belles pièces

vue générale d’un salon

(courtoisie Maxim’s et Pierre Cardin)
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Ce Musée Maxim’s est ouvert au public par des visites guidées à heures fixes, ce qui présente le double avantage de s’entendre conté d’une manière délicate et érudite l’histoire de ce lieu mythique, et de découvrir de tout près 600 meubles et objets ; en outre le petit salon de réception est orné de très intéressants dessins caricaturaux de Sem (époque d’entre guerres).

 

  plus d’informations :

> les artistes du monde entier
> collection de cartes postales
> l’Ecole de Nancy
> histoire du design de 1850 à 1914
> Paul Greenhalgh, chez Skira : "l’Art Nouveau, la révolution décorative", 2013, catalogue de l’exposition à la Pinacothèque

 



 

 

 

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