les techniques des artistesces explications sont destinées aux amateurs et collectionneurs qui voudraient mieux savoir comment sont faites ces oeuvres qu’ils admirent et achètent ; ce ne sont pas des éléments d’apprentissage pour artistes.
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les techniques illustrées par une exposition :> le textile est devenu un médium très prisé des plasticiens
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> accueil d’Almanart |
annonce : achat-ventes de particulier à particulier
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acrylique |
cette invention moderne (1920) est d’emploi facile par rapport à l’huile, ce qui explique son grand succès contemporain : les couleurs acryliques réunissent les caractéristiques de l’huile, la souplesse de la détrempe, la transparence de l’aquarelle et la résistance aux agents atmosphériques ; irrésistible... L’acrylique est dû à la volonté des peintres révolutionnaires mexicains tels que Orozco, Rivera et Sequeiros de disposer d’un matériau efficace, rapide et performant, résistant aux oxydations, aux décompositions chimiques, à la pollution pour la réalisation de grandes peintures murales ;
ils commencèrent à utiliser la pyroxyline (composée des mêmes résines synthétiques que pour les voitures), découvrant ainsi les possibilités des effets casuels des couleurs à séchage rapide. > haut |
aquarelle |
peinture diluée à l’eau, l’aquarelle est constituée de pigments minéraux solubles dans l’eau additionnée de gomme arabique ; elle s’applique par pinceaux à poils souples sur papier ou carton ; son usage est proche du lavis, mais son rendu peut être plus lumineux et translucide. Connue des égyptiens, utilisée au Moyen-Age dans les enluminures et pour rehausser de couleurs des dessins, l’aquarelle a été éclipsée par la peinture à l’huile mais réhabilité au XVIIIe siècle où elle devint un genre ; par exemple en Angleterre un groupe d’artistes fondent en 1804 la Royal Water Colour Society, dont les plus célèbres furent Turner, Constable, Bonington ; ceux-ci exerceront une influence sur les romantiques (Gericault, Delacroix...) puis sur les impressionnistes. > haut |
bronze |
état final d’une sculpture obtenue par coulage d’un métal alliant cuivre et étain, dans un moule ; le motif est réalisé par exemple en plâtre ou argile, recouvert en fin d’oeuvre d’une cire, puis d’ une couche réfractaire enveloppant le tout ; l’oeuvre "master" est alors prête pour être multipliée : lors de la mise en chaleur la cire fond et s’évacue par des conduits forés dans l’enveloppe ; le métal en fusion est coulé par d’autres conduits, les gaz s’évacuant aussi par les trous pour la cire > haut |
calligraphie |
"art de former d’une façon élégante et ornée les caractères de l’écriture ; écriture formée selon cet art" (Larousse), qui débouche aussi sur l’enluminure (décor miniature peint autour du texte d’un manuscrit). La calligraphie est née avec l’écriture : > haut |
céramique |
"céramique" est un terme générique qui regroupe toutes les productions en terre soumises à cuisson : terre cuite, faïence, grès, majolique, porcelaine... > haut |
chalcographie |
ancienne appellation de la gravure sur cuivre ; vient du grec "écriture sur cuivre" ; voir "gravure" > haut |
collage |
le collage est, comme le dessin, un geste naturel de l’homme ; actuellement il est aussi bien physique (apposer un papier ou un objet sur une toile, un papier, une sculpture...) ou informatique ; autrefois rare, promu par le pop art, il est devenu courant dans les oeuvres numériques et le street art > voir le collage contemporain > haut |
crayon, crayon Conté, mine de plomb, graphite |
facilement effaçable mais moins volatile que le fusain, il convient bien aux dessins spontanés ; > haut |
cliché-verre |
sur une plaque de verre photographique enduite d’encre et poudre, le dessin est tracé directement à la pointe d’acier ; on obtient donc un négatif qui permet des tirages sur papier. L’intérêt est la finesse du procédé, abandonné actuellement. > haut |
découpage– assemblage (collage) |
technique consistant à découper, assembler et coller ou fixer des fragments de matériaux hétérogènes sur un quelconque support. les japonais exécutaient des collages dès le Xe siècle, mais ce procédé est devenu un mode d’expression au XXe siècle dès les premières déconstructions de la peinture traditionnelle par les cubistes (Braque, Picasso...), l’avant-garde européenne (Malevitch, Severini), Dada, les surréalistes (Picabia, Ernst), Matisse (et ses gouaches découpées et collées) et les contemporains (Rauschenberg, Stella...) ; Breton donna cette poétique définition : "le collage est une faculté merveilleuse d’atteindre deux réalités distantes et, de leur rapprochement, de tirer une étincelle" > voir aussi le collage > haut |
dessin |
représentation graphique des formes exécutée à main levée ou au trait. > voir le dessin contemporain > haut |
détrempe |
technique picturale où les couleurs sont broyées puis détrempées à l’eau avec de la colle de peau tiède, juste au moment de peindre ; c’est le plus ancien procédé de peinture connu. On dissoud d’abord les couleurs à utiliser avec de l’eau (d’où le nom) mais il faut alors ajouter un agglutinant comme de la colle, de la gomme, de la cire ou encore du blanc d’oeuf ou du lait ; il faut aussi > haut |
encaustique |
dans la peinture à l’encaustique les couleurs sont délayées dans de la cire fondue ; les variations de ce procédé sont multiples et les artistes comtemporains conservent leurs secrets (Roland Cat, Philippe Cognée...) ; cela donne une surface mat très douce et modère les couleurs qui semblent fondues > haut |
encre |
l’encre est le moyen du dessin élaboré, non modifiable ; > Voir aussi lavis > haut |
estampe |
terme générique qui s’applique à toute œuvre à tirage (les "multiples") ou reproduction d’œuvre d’art, imprimée ou pressée sur papier après avoir été gravée ou dessinée sur un quelconque support : métal, bois, pierre... ; le langage courant étend cet usage à plusieurs procédés de reproduction : lithographie, sérigraphie, etc. La gravure (ci-dessous) est proche, parfois confondue, mais la technique diffère. Il faut distinguer deux utilisations de l’estampe : Le succès auprès des artistes comme auprès des amateurs ne s’est jamais tari ; des premiers bois gravés du XIVe siècle aux estampes modernes, les moyens de reproduction et la maîtrise des couleurs n’ont cessé de se perfectionner, notamment grâce aux procédés informatiques. L‘art d’imprimer des estampes existait en Extrème-Orient dès le Xe siècle. En Europe, la gravure liée à l’histoire du livre est apparue vers 1350, où la gravure dite de reproduction ou d’interprétation a servi la diffusion internationale de l’art ; à la fin du XIXe siècle, face à la déferlante de la photographie, les artistes ont réagi en produisant des estampes dites originales à tirage limité, considérées comme œuvres d’art à part entière. On peut classer les estampes en trois catégories principales : > haut |
fresque |
usuellement grand panneau mural peint ; vient du mot "frais", allusion à la technique d’origine qui consistait à peindre (très rapidement) sur du plâtre frais avec de la peinture à l’eau, procédé qui à l’époque garantissait une bonne tenue dans le temps. Pour réaliser une fresque classique : De nos jours cette technique a perdu de son intérêt et ce mot est devenu synonyme de toute peinture murale de grande dimension. > haut |
fusain |
procédé de dessin le plus ancien qui emploie un matériau très tendre obtenu par carbonisation de rameaux de saule ou de vigne ; il s’efface facilement par soufflage, l’idéal pour les esquisses ; au XIXe siècle on parvient à le fixer sur le papier et il devient une technique de dessin définitif qui connaît un grand essor grâce à Delacroix, Corot, Millet... > haut |
gouache |
peinture pâteuse et opaque provenant d’un mélange proche de celui de l’aquarelle, dans lequel on a ajouté un liant, la gomme, qui lui donne son aspect mat ; > haut |
gravure : |
image confectionnée par gravage puis transfert par un procédé chimique ; le langage courant en étend l’usage à plusieurs procédés de reproduction similaires non automatisés ; le terme gravure est parfois confondu avec celui d’estampe (ci-dessus), mais les techniques diffèrent. > dans la gravure en relief ou taille d’épargne ou xylographie : > la gravure en creux ou taille douce : > la pointe sèche : > le burin : > la manière noire (ou "mezzo-tinto") : > l’eau forte : > l’aquatinte : > carborundum : Quelle que soit la technique employée, le métal une fois gravé sera encré puis essuyé pour éliminer toutes traces d’encre en dehors des tailles ; les tirages sont obtenus par pression, par un nouvel encrage pour chaque épreuve. Les tirages en couleurs sont réalisés soit à la "poupée" (on met en couleur un seul cuivre) soit en repérage (un cuivre par couleur), dans ce cas l’épreuve passe sous la presse autant de fois qu’il y a de couleurs. > haut |
huile |
utilisable sur tout type de support enduit, cette peinture est constituée de couleurs broyées liées avec de l’huile siccative additionnée de résine, diluées grâce à une essence volatile. Voir aussi l’huile acrylique. A partir du XVe siècle en Europe, l’huile a supplanté la peinture a tempera, amenant dans son sillage un nouveau support : la toile tendue sur châssis. Au XIXe siècle l’industrie des couleurs va se substituer au travail d’atelier entraînant une révolution dans la fabrication des produits et une modification radicale de leurs usages ; ainsi c’est l’invention des couleurs en tubes qui a permis aux impressionnistes de peindre "sur le motif" (sur place, hors l’atelier). Aujourd’hui les émulsions à base de résines thermoplastiques, nommées acryliques, concurrencent la peinture à l’huile traditionnelle, mais bien des peintres contemporains préfèrent l’usage de l’huile pour son rendu incomparable. > haut |
lA (intelligence artificielle) |
l’intelligence artificielle (IA) est un nouvel outil de création d’oeuvres numériques, qui implique que l’artiste soit aussi scientifique voire (pour le moment) un peu informaticien. Mais l’IA ne peut toute seule, de manière spontanée, "créer" uue oeuvre d’art > haut |
lap |
désigne les émaux lapidaires ; a été beaucoup utilisé dans les panneaux "arts décos", mais aussi pour créer des sculptures murales. Les émaux lapidaires ("qui viennent de la pierre") sont issus de la cristallisation d’alumites de chaux, après chauffage ; on constitue ainsi des panneaux semi-translucides bruns, doux d’apparence, inaltérables, permettant d’incorporer des pigments, des métaux, et d’être sculptés. Cette technique a été inventée par Mr & Mme Séailles au début des années 30 ; ils ont eu un très grands succès en décoration (Ruhlman, Martel pour le paquebot Normandie) et en art (Leyritz, Grüber, Fouquerai...). > haut |
laque |
elle était depuis longtemps une technique noble de décoration ; les procédés se sont diversifiés depuis la laque végétale d’origine vers des substances de synthèse polychromes. La terme "la laque" désigne la matière, que le langage courant a étendu aux objets ; Née en Chine il y plusieurs millénaires, la laque s’est développée dans tout le continent asiatique, notamment au Japon vers le VIIe siècle avec une apogée à l’époque Edo du XVIII siècle ; ses variantes modernes s’utilisent de la même manière : sur un enduit, plusieurs couches de laques poncées sont appliquées (plusieurs dizaines de fois pour les objets les plus fins), suivi d’un polissage délicat ; avant finition on peut incruster des matières (or, nacres, métaux, pierres...), dessiner, graver, ce qui laisse à l’artiste une grande liberté sous condition de maîtrise de ces techniques complexes et laborieuses. > La laque de sumac, d’origine, est végétale ; elle est collectée comme le caoutchouc, raffinée par filtrage, séchée par évaporation ou chauffage avec malaxage ; sa couleur est d’ambre, mais on peut y adjoindre des pigments > Le vernis gras a été inventé en occident, après que les échanges avec l’orient au XVIIIe siècle aient découvert la laque ; cette variante est plus facile à obtenir et à travailler ; elle a des propriétés voisines de la laque végétale, elle perdure encore > Les laques de synthèse viennent de l’industrie, notamment les cellulosiques, puis glycérophtaliques et polyuréthanes, dont l’avantage est d’être livrées prêtes à l’emploi avec un choix de couleurs. L’artiste ou l’amateur pourra aussi consulter l’Association LAC
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linogravure |
procédé de gravure directe sur linoléum, creusé par des gouges en acier en V ou en U (ce qui créer un master négatif) ; cette matière semi-molle est préférée à la gravure sur bois par sa facilité. |
lavis |
manière de complémenter ou de colorier un dessin avec de l’encre de Chine ou autre couleur diluée dans de l’eau ; le lavis s’applique seul en larges aplats ; > haut |
lithographie |
cette technique ancienne d’impression à plat a toujours un grand succès car elle a une noblesse par sa qualité alliée à sa difficulté : intervention manuelle par l’artiste, grande attention aux couleurs, précision de la superposition des passages... C’est un procédé à plat qui utilisait à son origine (1796) les propriétés chimiques d’une pierre calcaire qui, traitée par un mordant (solution de gomme et d’acide nitrique), fixe le dessin exécuté à l’envers et à la craie grasse ; la pierre humidifiée ne va retenir l’encre que sur les parties où l’artiste a déposé la craie grasse ; il faut dessiner autant de pierres que de couleurs et réencrer la pierre pour chaque épreuve. Aujourd’hui on remplace les pierres par des plaques de zinc ou d’aluminium, plus malléables. > haut |
(création) numérique |
les procédés numériques ont fortement amplifié les possibilités de création ; d’une part les artistes créent des images originales sur ordinateur qui sont impossibles à produire autrement, d’autre part ils y traitent leurs photos ou leurs vidéos soit par transformation soit simplement par retouches. En sculpture les plasticiens peuvent concoire des oeuvres en virtuel par des logiciels 3D puis les concrétisent en pilotant par ordinateur la taille directe de ces sculptures en plastique par des "imprimantes 3D" (ci-dessous) > voir aussi l’art numérique ou art digital > haut |
(impression) numérique |
Pour les images en 2D (accrochables) : Pour les oeuvres en 3 dimensions (sculptures...) : De nombreuses marques d’imprimantes et d’encres et pigments ont mis au point des procédés concurrents, dont une difficulté est qu’ils évoluent ou changent souvent de sorte qu’il est devenu difficile de faire une comparaison de leurs avantages et inconvénients. Un problème est la stabilité à long-terme des oeuvres : les "prints" informatiques ne se sont pas toujours très fiables, non vérifiables sans long recul (rappelons qu’il aura fallu attendre notre époque pour constater les ravages des fonds de goudrons sur les peintures du 16-17è siècles). > et aussi : impression des photos > haut |
pastel |
technique de dessin ou de peinture ? les deux sans doute... > haut |
(impression) à plat (et print) |
"à plat" signifie sans gravure en relief ni en creux ; on distingue les procédés : > haut |
peintures mixtes |
les premiers contemporains (1945...) n’hésitaient pas à obtenir des effets en mixtant toutes sortes de procédés : ajout d’objets sur le tableau, projection de matière (sable, paillettes...), etc ; depuis l’on recherche moins à étonner qu’à trouver des matériaux exactement adaptés à l’expression recherchée : par exemple certaines "huiles" de Philippe Cognée sont en fait constituées de "pigments purs, cire d’abeille, résine de carnoba" ; certains artistes restent discrets sur leur procédé : comment donc sont constituées les toiles mystérieuses de Roland Cat ? il ne vous le dira pas ! > haut |
photo |
les techniques photo sont trop vastes pour être résumées ici, svp reportez-vous par exemple ici ou là pour les débutants ! > voir aussi les supports des oeuvres photographiques > haut |
pierre noire |
concurrent du fusain issu d’une pierre d’Italie (son autre nom) qui a une densité plus forte et par conséquent est moins facilement effaçable ; il permet différents effets associé à de la craie blanche ; abondamment utilisé dès le 16è siècle, ce type de crayon permet de faire non seulement des esquisses mais des croquis rapides et des modelés, selon sa taille fine ou large. > haut |
pochoir |
c’est la plus ancienne technique : rappelons-nous les mains servant de masque aux hommes des cavernes et autres africains ; c’est aussi une très ancienne façon de mettre en couleur, par des masques découpés successifs appliqués sur l’épreuve en repérage manuel. > haut |
haut et bas reliefs |
c’est un genre particulier de sculpture datant de l’antiquité ; peu de chose les distinguent : > haut |
sanguine |
utilisation en dessin d’un argile rouge qui doit sa couleur à un oxyde de fer ; > haut |
sérigraphie |
procédé d’impression à plat plus récent que la lithographie, simple à mettre en oeuvre, aussi utilisé pour faire des transferts sur des supports variés (bois, verre, tissu...) ; moins noble que la lithographie, la sérigraphie sert aux reproductions nombreuses mais de qualité ou faire des livres d’artistes. L’image est créée ou reproduite (autrefois par pochoir ou gouache, maintenant par flashage d’une photo ou d’une image informatique) à travers un écran de soie (à l’origine du mot) maintenant de nylon, à raison d’un écran par couleur, que des aplats d’encre obturent selon l’image. Un écran est tendu sur un cadre sur lequel on préserve, à l’aide d’un vernis, les parties où la couleur ne doit pas s’appliquer, en laissant libres les parties de l’écran correspondant au dessin ; l’encre est appliquée à travers les parties perméables de l’écran à l’aide d’une raclette ; chaque couleur nécessite la préparation d’un nouvel écran. Les écrans peuvent soit être préparés à la main par l’artiste, soit par un procédé photochimique qui permet de reproduire à plus grande échelle. Andy Warhol a utilisé ce procédé photochimique pour exécuter des sérigraphies originales assez nombreuses ; une sérigraphie peut avoir une valeur proche d’une lithographie lorsqu’elle est faite directement par l’artiste. Les artistes contemporains utilisent aussi la sérigraphie pour faire un fond (par exemple à partir d’une photo) qu’ils traîtent ensuite pour créer une oeuvre particulière, comme Tony Soulié qui projette par sérigraphie une photo sur une toile, y balaye de la peinture comme un voile puis rajoute par endroits une couche de plastic semi-transparent ; alors l’oeuvre n’est plus un simple multiple. > haut |
tempera |
désigne uniquement le procédé de détrempe à l’œuf qu’on dit "à tempera" ; c’est une couleur délayée à l’eau additionnée d’un liant à base d’œuf ou de colle, un procédé médiéval toujours utilisé. Le liant utilisé était une émulsion aqueuse et huileuse à base d’œuf ou de lait de figue, jusqu’au XVIe siècle). Au XIXe siècle, on s’est servi d’émulsions artificielles : huile de gomme ou de colle ; avantage : un pouvoir couvrant qui permet de pratiquer des glacis, mais si elle se conserve parfaitement dans une atmosphère sèche, elle est très fragile à l’humidité. D’une pratique peu commode elle sera peu à peu abandonnée à partir du XVe siècle sauf par les peintres qui l’utilisèrent conjointement à l’huile pour les sous-couches. Actuellement certains peintres la préfère à l’huile ou l’acrylique car seule la tempera permet ces tons sobres, assez mystérieux, mats, un peu sombres ; ainsi, contrairement à l’acrylique qui permet une peinture rayonnante, la tempera donne une peinture absorbante : elle inverse le flux, elle apaise, reste discrète. > haut |
textiles
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concerne tous les usages de la fibre en art, quelle que soit la matière : laine, coton, soie, fils plastique, avec ou sans support tissé... sous toutes formes : tapisserie (points noués...), tissages, broderie (points de croix, jours échelles,...), tricot (crochet, dentelle...), etc > voir les expositions qui expliquent, celle-ci et celle-là > haut |
transferts
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plusieurs moyens sont utilisés, par exemple : > haut |
vitraux |
la création d’un vitrail traditionnel comprend toujours les mêmes étapes : maquette, calque, tracé des motifs, découpe ou calibrage, peinture ou coloration (la grisaille est une peinture délayable comprenant un oxyde métallique), traitement, coupe, cuisson, sertissage ou montage, pose. > haut |
xylographie |
procédé d’estampe à partir d’une pièce plate de bois qui est creusée par brûlure, au moyen d’un fer chaud soit directement en creusant des sillons (ce qui créer un master négatif), soit à l’épargne c’est-à-dire autour du motif (ce qui créer un master positif) ; peu utilisé actuellement. |
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