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quiz, devinettes en art

Parfois, Almanart cherche à vous coller ! Pour vous titiller un peu : ces devinettes sous forme de quiz, listées avec leurs réponses. Une façon de jouer avec vos connaissances et de progresser !

> accueil d’Almanart

> amusez-vous avec
nos pages d’humour !

focus : jeu sur l’art contemporain, quiz devinettes d’art, jouez avec l’art, devinettes en art moderne et contemporain
 
 

 > achat-ventes de particulier à particulier

 

> Almanart annonce des oeuvres, pièces de design ou décoration, à vendre de gré à gré directement sans intermédiaire

> vous êtes vendeur ? vous êtes acheteur ou curieux ?

 

> la dernière devinette est en haut, la plus ancienne en bas de page ; voici, et à suivre :

 

 : Wiley est-il vraiment venu au Musée d’Orsay ?

 
juste après les célèbres sculptures se tiennent 4 oeuvres de Kehinde Wiley, dont ce cavalier affalé sur sa monture pas vraiment dans l’attitude du fier guerrier conquérant... car Wiley renverse nos stéréotypes historiques pour les déplacer dans le contexte du mouvement Black Lives Matter

> ainsi sa Femme Piquée par un Serpent, peinture censée revisiter le marbre d’Auguste Clésinger situé à proximité, est un Noir dont vous ne savez s’il est endormi ou abattu...

> mais quelque chose cloche… comparez son tableau au marbre tout proche de Alexandre Schoenewerk : Kehinde Wiley a fait une erreur !

Kehinde Wiley an Archaeology of Silence 2022
(courtoisie Musée d’Orsay) clic=zoom

 

Kehinde Wiley Femme piquée par un Serpent 2022
(courtoisie Musée d’Orsay) clic=zoom
   
 

 
Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> si Kehinde Wiley avait réellement visité Orsay, il n’aurait pas confondu la Femme Piquée avec la Tarentine, deux sculptures célèbres situées à quelques pas de ses propres oeuvres ! preuve ci-dessous de gauche à droite :
- voici son tableau Femme Piquée que nous avons inversé sur l’axe horizontal
- voyez que c’est la même attitude que La Jeune Tarentine d’Alexandre Schoenewerk
- car la Femme Piquée d’Auguste Clésinger a une toute autre position
=> vous constatez donc que la peinture aurait du s’appeler Tarantine et non Femme Piquée !
 Kehinde Wiley artiste  

 

 

 : qui a copié qui ?

> un peu guindé, poseur, discret sourire un peu narquois, esprit supérieur et central de la haute société de la Belle Epoque, ce dandy délicatement ganté est le comte Robert de Montesquiou-Fézensac (1855-1921) :
 - connu à l’époque comme poète, critique d’art et de littérature ; ce mondain noctambule a notamment écrit Les chauves-souris : clairs-obscur en 1892
 - surtout, il a aidé le jeune Marcel Proust à fréquenter la haute société et lui a inspiré le baron de Charlus, personnage de La Recherche du Temps Perdu

> le voici 3 fois croqué, non pas par des gribouilleurs de la place du Tertre : par James McNeill Whistler s’il vous plait ! par le graveur Henri Guérard et par un anonyme ; mais c’est curieux : tous l’ont immortalisé dans la même attitude ! Alors : qui donc a copié qui ?

   Robert de Montesquiou-Fézensac Robert de Montesquiou-Fézensac  Robert de Montesquiou-Fézensac
Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> de gauche à droite :
 - James McNeill Whistler : Arrangement en Noir et Or (ceci désigne le cadre du tableau), Robert de Montesquiou-Fézensac 1892 huile sur toile Frick Collection : cette peinture remarquable par ses touches de lumière, traduit bien l’âme de ce fin esprit que fut le personnage
 - cet Anonyme a peintd’après Whistler et tardivement (1914) ce Robert de Montesquiou, en beaucoup plus petit et sur bois ; la qualité est assez médiocre
 - même démarche du graveur Henri Guérard : cette belle eau-forte et pointe sèche de Montesquiou est exécutée 2 ans après (1894) Whistler, le montrant auréolé de son principal recueil poétique ; conservé au Chicago Art Institute

 

 

 

 : détournements :

> pour sa réouverture post-Covid, le Centre Pompidou illustre avec humour les précautions pour sa visite ; mais... saurez-vous identifier les oeuvres qui les illustrent (clic=zoom) ?

 
 

 

Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> les gros sourcils... mais c’est un auto-portrait de Frida Kahlo !
> ce rhinocéros voit rouge... une petite provocation de Xavier Veilhan
> tous les hommes ont bien sûr reconnu la Fontaine de Marcel Duchamp
> ici, Martial Raysse célèbre l’Amérique
> et là, René Magritte prend ses pieds

 

 

 

 : un point cardinal :

> qui a réalisé ce portrait d’un cardinal : Velasquez, Greco, Bacon, qui en ont tous trois réalisé une version proche
> et voyez donc les mains : l’une crispée, l’autre relâchée... quelle pourrait en être la signification ?

Un clic sur l’image vous montre le tableau entier, portrait du cardinal espagnol Nino de Guevara ; cet inquisiteur général semble effrayant de prime abord, mais les lunettes de l’époque (signe scrutateur mais aussi caractère de l’intellectuel) y font beaucoup ; en fait il se serait efforcé d’être juste et parfois même magnanime

 

 

 

art artiste

huile, vers 1600 (courtoisie MET) clic=tableau entier
Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> cette peinture est de Greco ; un peu plus tard (1650) Velasquez a peint un ex-cardinal, le pape Innocent X, dans une attitude semblable et toute aussi effrayante malgré l’absence de lunettes ; ce Velasquez a inspiré Francis Bacon (voir sa rétrospective) pour ses multiples interprétations d’Innocent X criant sa terreur

> les mains : l’une crispée, l’autre relâchée, "apaisent la représentation, symboles de la disposition tantôt ferme, tantôt magnanime" du cardinal ; par exemple "il prit la défense du moine dominicain réformiste Agustin Salucio qui militait pour la suppression de lois raciales et la pratique abusive de la limpieza de sangre (enquête généalogique visant à vérifier, prouver ou contester la pureté de l’ascendance chrétienne d’une personne)" [DP de l’exposition Greco au Grand Palais, 2019]

 

 

 

 : un clone, pas une copie :

> qui a dessiné ce portrait, dont la signature a été masquée ?
> et qui représente-il ?

 

facile ! non pas, cherchez bien...

(la réponse est aussi dans ce reportage)

 

 

pastel, 1936
(courtoisie Centre Pompidou)
clic=zoom
 

 

Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> la peintre est Dora Maar (Henriette Théodora Markovitch), connue pour être une des muses de Picasso

> c’est justement Picasso qui est ici croqué, reconnaissable à son oeil de prédateur

> Dora Maar a été d’abord une photographe douée (comme le montre cette exposition) avant sa liaison avec Picasso qui l’a, fort malheureusement, fait bifurquer sur la peinture avec un succès mitigé ; ses premiers pas au pinceau l’ont fait imiter le style du maître, puis elle n’a pas trouvé de style personnel

 

 

 

 : une nonne pas très sage :

> l’exposition de l’architecte Jean-Jacques Lequeu (1757-1826) au Petit Palais jusqu’au 3 mars 2019 nous révèle aussi ses talents de dessinateur... polisson !

> par exemple cette religieuse coquine, un vrai fantasme de curé, vous regarde droit dans les yeux avec un petit sourire ambigu ; elle vous dévoile l’abondance de ses avantages, avec une intention encore plus marquée ; laquelle ? observez bien... (clic sur l’image=zoom)

 

Jean-Jacques Lequeu
plume, lavis, 1794
(courtoisie BnF)
clic=zoom
 

 

Jean-Jacques Lequeu érotique

Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> ne voila-t-il pas qu’à pleine main elle triture le pan de voile de manière d’autant plus équivoque qu’il est en forme d’un gigantesque phallus !
> sans parler de l’ombre qui se dresse juste au-dessous de son cou...
> esprit mal placé, dites-vous ? oh non : voyez donc son titre en bas du dessin : "Et nous aussi nous serons mères, car..." ; convaincu ?

 

 

 

 : la Marianne de Emmanuel Macron :

> lors de son interview sur TF1, 10 millions de spectateurs ont aperçu deux immenses oeuvres d’art accrochées de part et d’autres de la table du débat ; cela n’a pas manqué, le site de l’Elysée a été débordé par cette question : de qui sont-elles ?

> bien sûr vous avez tous reconnu à droite un tableau d’Alechinsky ; celle de gauche est moins connue, sauf des habitants du 13è arrondissement ; pourquoi ?

 

le 15 novembre 2017
clic=zoom
 

 

interview Emmanuel Macron TF1

Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> il s’agit d’une oeuvre de Shepard Fairey, célébrité du street art, dont le titre est Marianne, ou Liberté, Egalité, Fraternité
> elle date de 2016, donnée à la France par l’artiste, qui la connait bien et y vient souvent, suite aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, en guise de soutien moral ; vous la trouvez aussi sur son site
> ensuite Shepard Fairey en a fait une des fresques dans le 13è arrondissement de Paris, qui devient un musée du mega-street-art

 

Shepard Fairey, Liberté Egalité Fraternité,
fresque au 186 rue Nationale Paris
(courtoisie l’artiste)
clic=zoom
 

 

Shepard Fairey Liberté Egalité Fraternité


 

 

 : les titres énigmatiques de Ivan Messac :

> dans son exposition à Paris septembre 2017, l’amateur attentif tombe sur cette oeuvre de Ivan Messac qui s’intitule "Vive l’Equipe de Cardiff et la Margarine Astra" ! à quelle oeuvre connue (et de qui) fait-il allusion ?

> le ballon rond fait liaison entre ces deux oeuvres ; alors que Les Trois Grâces n’ont rien à y voir, mais on connait aussi l’humour de l’artiste

 

 

Ivan Messac, série Les 3 Graces, Vive l’Equipe de Cardiff et
la Margarine Astra, 2014, acry, 72x49
(courtoisie l’artiste)
clic=zoom
 

 

Ivan Messac, Vive l'Equipe de Cardiff

Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> il s’agit du tableau L’Équipe de Cardiff de Robert Delaunay, 1913, visible au MAMVP
> et la margarine ? posez donc la question à Robert Delaunay !


 

 

 : jouez avec cette Grille d’Almanart !

> qui a concocté pour vous cette grille sur l’art ? le célèbre verbicrusiste Philippe Dupuis ! encensé par les fans de mots-croisés et fléchés, Philippe Dupuis vous met sur le grill depuis 20 ans notamment dans Le Monde

courtoisie Philippe Dupuis ;
©Philippe Dupuis 2017, reproduction interdite
Réponse : cliquez et elle s’ouvre

courtoisie Philippe Dupuis ; ©Philippe Dupuis 2017, reproduction interdite

 

 

 : un des petits amis de David Hockney est gaucher :

> oh les coquins ! dans ce tableau de David Hockney, présent à la formidable rétrospectve du Centre Pompidou, il y en a qui s’asperge sous la caresse et l’autre qui caresse son asperge...

> vous ne voyez pas qui est le gaucher ? zoomez donc sur l’image, mauvais voyeur (clic dessus)

 

David Hockney, :
Domestic-Scene-Los-Angeles, 1963
(courtoisie David Hockney et Centre Pompidou)
 

 

David Hockney

Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> vous ne voyez pas la main gauche de celui qui se douche, il bénéficie donc du doute, d’ailleurs les caresses semblent tarder à lui faire lever une émotion physique...
> par contre celui qui le caresse semble plus convaincu : bien qu’une pudique serviette le couvre, sa main gauche (c’est lui le gaucher) n’est pas assez gauche (pas mâle-adroite si je puis oser !) pour l’empêcher de faire jaillir son émoi (et moi et moi, comme dit la chanson) ; allons, l’honneur anglais est sauf, il a gardé ses chaussettes !


 

 

 : une question peut-être de génération :

> vous ne savez pas de qui est ce dessin succulent ?
> et qui est le cinéaste inspiré qui ,en 1950, lui commanda l’affiche ?
> vous ne savez pas non plus de quel auteur est le livre qui inspira ce film ?

 

ah ah, franchement, vous n’êtes pas dignes de regarder cette page !!

 

 

clic=zoom
 

 

Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> mais c’est bien sûr de l’incroyable, inénarrable, irremplaçable (ceci étant démontré) Albert Dubout
> le cinéaste est Marcel Pagnol
> et le film fait partie de la Trilogie marseillaise, qui est l’appellation générique donnée aux trois pièces de théâtre de Marcel Pagnol, Marius, Fanny et César, ensuite adaptée au cinéma ; explications ici


 

 

 : question au Bac 2017 : "une oeuvre d’art doit-elle être belle ?

> oh les vicieux ! car cette question simple se révèle complexe :
- a/ qu’est-ce qu’une oeuvre ?
- b/ qu’est-ce que l’art ?
- c/ qu’est-ce qu’une oeuvre d’art ?
- d/ qu’est-ce que la beauté ?
… autant de préalables à la discussion sur "doit-elle être belle ?"

> comment y répond Almanart ? assez mal, on préfère expliquer voir rire, là on est meilleur ; voyez ci-dessous

cette oeuvre n’est ni belle, ni intéressante,
peut-être amusante, en tous cas bien commerciale...
mais c’est une oeuvre d’art
 

 

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
> a et b/ : une oeuvre étant créé par un artiste, c’est par lui qu’ici on répond aux deux questions à la fois
> c/ un artiste est un auteur, un créateur qui produit certes une oeuvre, mais pas forcément une oeuvre d’art : c’est la distinction ici entre artiste et artisan
> d/ ah, là Almanart, prudent, ne fâche personne : à chacun son sentiment, aussi bien les classiques que les modernes (c’est-à-dire nous, les contemporains)

 

 

 

 

 : aimer sur terre...

cet extrait d’un célèbre poème pourrait bien inspirer nos vœux pour 2016 :
"il faut nous aimer sur terre, il faut nous aimer vivants,
 ne crois pas au cimetière, il faut nous aimer avant
"…

1° Paul l’a écrit, mais de quel Paul s’agit-il ?

> Paul Valery
> Paul Fort
> Paul Morand

un indice : ce poème a été chanté par Georges Brassens, de même que Le petit cheval blanc, du même auteur

2° comme c’est un peu facile :
des portraitistes reconnus les ont immortalisés à leurs façons ; saurez-vous remettre dans l’ordre les oeuvres qui correspondent à ces auteurs ?

> Paul Fort par Jean Veber en 1898
> Paul Morand par Jacques Emile Blanche
> Paul Valery par Georges d’Espagnat vers 1910
> et... celui-là, en bas à droite, qui est-ce ? interprêté par Macavoy en 2015

 
Réponse : cliquez et elle s’ouvre

> 1° exit Paul Morand (1888-1976) qui devait être presqu’en culottes courtes à l’époque de la composition… Paul Valéry (1871-1945) ? certes il était écrivain, poète mais aussi intellectuel philosophe, alors que son contemporain Paul Fort (1872-1960) était un poète et dramaturge bien plus populaire : cela correspond mieux car, oui, c’est lui l’auteur du poème !

> 2° Paul Fort est souvent représenté avec son éternel béret qu’il ne quittait pas dans ses vieux jours ; ainsi vous voyez dans l’ordre : Paul Valéry, Paul Morand, Paul Fort jeune puis vieux


 

 

 : clin et trompe l’oeil

ce curieux tableau est d’Alain Jacquet, un précurseur de la Figuration Narrative ; elle s’inscrit de la série bien connue Camouflage, elle a été présentée à la Galerie Vallois en octobre 2015

> un tableau... vous-êtes bien sûr ?

 

 

Alain Jacquet, Camouflage :
Venus de cnide, 1964, huile-plâtre
(courtoisie Comité Alain Jacquet)
 

Alain Jacquet

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
> cette oeuvre combine une scupture et un tableau, formant un ensemble en trompe l’oeil comme l’affectionnait cet artiste ; la preuve ? cliquez sur l’mage !

 

 

 : au nez et à la Barbizon

pré-impressionnisme, école de Barbizon : en voici un typique exemple, cette jolie huile sur carton, faite d’une main sûre et d’un oeil averti, certes, mais vous n’en reviendrez pas...

> de qui est cette oeuvre ?

 

Auguste Rodin, Les Maisons Rouges, v1875
(courtoisie Musée Rodin)
 

Auguste Rodin

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
> ... car elle est d’Auguste Rodin, eh oui : le célèbre sculpteur a commencé par la peinture ; celle-ci est à voir au Musée Rodin, magnifiquement rénové et recomposé

 

 

 : caché dans une forêt du Grand Paris, se trouve le Cyclop

mais qu’est-ce que ce cyclope-là ? une sculpture de 22 mètres de haut de Jean Tinguely, qui a aussi sollicité Seppi Imhof, Bernhard Luginbühl, Rico Weber, Niki de Saint Phalle, Daniel Spoerri, Pierre Marie Lejeune, Philippe Bouveret, Arman, César, Jean-Pierre Raynaud, Eva Aeppli, Jesus Rafaël Soto et Larry Rivers... ouf ! Un monument déjanté, démesuré, fou, qu’adorent jeunes et parents ; à visiter librement et même dedans (sauf pour les petits)

> quel est ce village ?

Jean Tinguely, le Cyclop, 1979 (courtoisie Assoc. Le Cyclop)
 

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
> Milly-la-Forêt ; le Cyclop est situé dans la forêt proche, c’est indiqué

 

 

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> Almanart annonce des oeuvres, pièces de design ou décoration, à vendre de gré à gré directement sans intermédiaire

> vous êtes vendeur ? vous êtes acheteur ou curieux ?

 

 

 : au poil !

la suisse Milo Moiré a réalisé cette performance à ArtBasel 2014 : marcher nue dans la ville, prendre le tram, ce qui n’avait offusqué personne chez ces prostestants tolérants ; mais bug : entrer ainsi dans la foire n’a pas réussi... prétexte : elle n’y avait "pas été invitée comme artiste" ! Etre dotée d’un plastique superbe, être un peu apodysophilie (exhibitionnisme qui pousse à se déshabiller devant les autres), ne suffit pas à créer une innovation artistique...

> , d’autant qu’un autre artiste fait déjà cela depuis plusieurs années ! qui est-il ?

 

Milo Moiré nue à Artbasel 2014

non ce n’est pas une pub pour LIP, mais Milo Moiré qui visite Artbasel en 2014 (courtoisie Sébastien-Anex et lematin.ch)
Réponse : cliquez et elle s’ouvre
> désolé mais lui ne fait pas ça tout nu !
> car il s’agit de Joël Ducorroy, qui décrit un objet non par l’image mais par son nom écrit sur une plaque minéralogique, au lieu de le représenter par l’image (voir ici)

 

 

 : voir ou regarder ?

dans le film "la Jeune Fille à la Perle" de Peter Webber, ce célèbre peintre se tourne vers son modèle et lui demande : -"de quelles couleurs sont les nuages ?" -"blancs" répond-elle par réflexe puis, observant attentivement, elle se reprend : -"ils sont jaunes, bleus et gris" ! Par cette merveilleuse réponse on comprend qu’il ne faut pas voir un tableau, mais le regarder.

Qui est ce peintre dont voici le tableau la Jeune Fille à la Perle ?

> Van Car
> Vermeer
> Rembrandt
> Léonard de Vinci

  Johannes Vermeer
Réponse : cliquez et elle s’ouvre
> le Hollandais Johannes Vermeer (1632-1675), vers 1665, tableau exposé à La Mauritshuis (ou Cabinet royal de peintures), musée à La Haye aux Pays-Bas (ou Hollande ou Neederland)

 

 

 : vous ne louchez pas où il faut...

une énigme pour les regards très affutés ! est-ce une vieille carte postale coquine, un cliché vintage "artistique" ou une photo contemporaine façon ancienne d’un photographe célèbre ?

A quelle année a été prise ce cliché ?

> 1892 ?
> 1918 ?
> 1984 ?
> 2001 ?

  Jan Saudek
Réponse : cliquez et elle s’ouvre
> votre regard a repéré le Walkman sur les oreilles de la belle, bien sûr (menteur : ce n’est pas là que vous regardiez)
> alors la date ? 1984, car avant il n’y avait pas de Walkman et après il était remplacé par les i-Pod
> le photographe est Jan Saudek, connu et un chouïa obnubilé par les femmes, mais qui a le bon goût de nous en faire profiter ! (courtoisie Galerie Guiraud dans le Marais, qui le représente)

 

 

 : la femme qui trompe

devinez où figure cette citation de Paul Valéry ? il y a un indice de (pierre) de taille !

> place du Trocadéro,
 au fronton du Musée de l’Homme
> place du Trocadéro,
 au fronton du Musée de la Marine
> place du Trocadéro,
 au fronton du Théâtre du Trocadéro
> esplanande du Trocadéro,
 au fronton du Musée de la Marine

  Paul Valéry
Réponse : cliquez et elle s’ouvre
> on est sympa : quelle que soit votre réponse, vous êtes près de la Vérité !
> plus précisément, voyez en haut cette petite sirène sculptée (clic=zoom) : elle évoque soit le musée de la femme, mais il n’existe pas, soit celui de la marine
> le piège, c’est que vous n’êtes pas sous le fronton à l’entrée, mais sous celui de l’arrière, sur l’esplanade

 

 

 : vous êtes chocolat !

voici les oeufs de Pâques 2014 cachés dans notre jardin des arts ; de qui sont-ils donc ?

Réponse dans l’ordre horaire : cliquez et elle s’ouvre
> sur commande Martin Parr a parcouru Paris en 2013 pour lui offrir un regard censé être aussi spirituel qu’il l’a été en Angleterre ; las, son exposition à la MEP en 2014 est piteuse, le maître peu inspiré s’abîmant dans la répétition et la banalité comme ces oeufs durs sur un comptoir...
> Jeff Koons a le don de produire n’importe quoi hors de prix, comme cet oeuf géant inspirée par la naissance de son fils ; sous sa marque il s’est vendu 15 millions $... belle subvention de naissance
> cette photo surréaliste de la mexicaine Kati Horna se moque du "Roi Hitler" dans le contexte des mouvements avant-gardistes de l’Europe des années 1930 ; rétrospective l’été 2014 au Jeu de Paume
> le pied et l’oeuf dans le plat, est-ce cela le motif de Friedrich Kunath ? cela parait assez mince...
 

oeufs de Pâques

Martin Parr, Paris, 2013 / Jeff Koons, Kracked egg, 1994 / Kati Horna, ST série Hitlerei, 1937 / Friedrich Kunath, Honey I’m home, 2012
clic=zoom

 

 

 : vous les aimez, saurez-vous les reconnaître ?

la formidable exposition Le Surréalisme et l’objet au Centre Pompidou fin 2013, s’ouvre avec cet hommage de Wang Du aux principaux acteurs du surréalisme ; bien qu’il soit fort délicat de les limiter à 9

> sauriez-vous les nommer, et dans le bon ordre ? Car cet espiègle de Wang Du ne les a pas désignés dans le titre, ni le musée dans le cartel !

 

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
dans l’ordre d’entrée en scène sur cette oeuvre, voici : Magritte, Breton, Picasso, Oppenheim, Giacometti, Man Ray, Masson, Duchamp, Dali ; d’accord avec notre interprétation ?
Wang Du, Becompddg, 2013, plâtre
(courtoisie C.Pompidou) clic=zoom
 

Wang Du


 

 

 : je m’assois sur mon nom...

Marcel Breuer est un designer et architecte célèbre par son apport innovant en lignes simples, matériaux nouveaux (tubes d’acier pliés, aluminium...) ; en 1925 il dessine ce fameux Fauteuil B3 en 3 versions légèrement différentes par leurs tailles, réédité et largement rediffusé actuellement :

> ce siège est connu sous le nom de Fauteuil Wassily : pourquoi ?

 

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
simplement parce que le tout aussi célèbre Wassily Kandinsky, un des trois inventeurs de l’art abstrait, a immédiatement acheté les 2 premiers exemplaires !
 

Marcel Breuer Fauteuil

Marcel Breuer, Fauteuil B3 dit Wassily, 1925
(courtoisie Vitra Design Museum) ... clic=zoom

 

 

 : une peur bleue !

ce pilote de Stuka, abattu en feu, fut recueilli par des nomades qui pour le sauver, le badigeonnèrent de graisse, l’enveloppèrent dans du feutre et le couchèrent dans leur tente. Devenu artiste, il a gardé pour ces matériaux une reconnaissance mystique, d’autant qu’ils le rendirent célèbre ; de qui s’agit-il ?

> Joseph Aloïs Ratzinger
> Joseph Beuys
> Thomas Hirschhorn

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
 - le premier était sa Sainteté le Pape Benoît XVI, espèce d’ignare !  :))
 - le troisième : non seulement est d’une génération plus récente, mais à notre connaissance la Suisse n’a pas utilisé ce type d’avion et n’a évidemment pas participé à la guerre...
 - le deuxième est le bon : Beuys (décédé en 1986) était membre du groupe Fluxus ; il fit passer la sculpture au niveau de l’installation avec des matériaux comme le feutre qui isole du froid, la graisse symbole d’énergie, la cire d’abeille, la terre, le beurre, le sang et les os, le soufre, le bois, la poussière, les poils... et sa fameuse canne.

 

 

pot aux roses :

ce Jardin Révolutionnaire de Alexandre Périgot mérite quelques explications :

> sur les tables, des pots de fleurs car la plupart des révolutions, même sanglantes, ont une fleur symbolique ; celles-ci sont artificielles : est-ce pour les besoins de l’installation ou pour marquer le caractère éphémère des révolutions ?

> tous les pots sont différents, afin de montrer que les fronts unis des révolutions sont composés d’individus et peuvent donc se disloquer

Question : les tables reposent sur des tapis de couleurs révolutionnaires : saurez-vous les reconnaître ?

 

Alexandre Perigot

Alexandre Perigot, Jardin révolutionnaire, 2010
(courtoisie l’artiste et Solang Production) ... clic=zoom
Réponse : cliquez et elle s’ouvre
l’installation comporte sept tapis :
> au fond, le rouge de l’internationale coco était facile à trouver 
> suit un bleu clair dont nous n’avons pas trouvé l’origine : dites-la nous, merci !
> l’orange est celle de la révolution d’Ukraine
> le blanc est normalement couleur divine, celle des rois, celle des Russes blancs et sert aussi à marquer la trève ; elle n’aurait donc rien de révolutionnaire… ?
> le vert témoigne du Printemps arabe ; mais remarquez que les tapis vont parfois de paire : ce blanc à côté du vert serait-il alors celui du jasmin ?
> le bleu est la couleur des Républicains français, celle de la liberté... si on veut bien ignorer la Terreur et les guerres napoléoniennes...
> le rose est celle de la révolution de Georgie ; mais alors pourquoi le rose et le bleu sont-ils appairés ?

et aussi :
> manque le brun : d’une part fasciste (une "révolution" de 20 millions de morts, mais le rouge qui en a fait 100 millions est toujours cité...), d’autre part le brun communiste de la RDA, cette triste "monotonie dominante" [Michel Pastoureau, Libération 20/11/10]
> et le noir : porté par les moines puis imposé par la Réforme, aussi drapeau des anarchistes (voir ici)
> mais pourquoi pas la transparence, non-couleur évidemment jamais utilisée puisque les révolutions ne sont ni transparentes ni discrètes (ceci pour sourire !)

 

 

 : devinette de taille !

> Antony Gormley a l’habitude de jouer sur les dimensions de ses sculptures macro-pixelisées, certaines atteignant plus de 4 mètres !

> quelle est l’ordre de grandeur des dimensions de celle-ci ?
- 10 cm ?
- 50 cm ?
- 100 cm ?
- 500 cm ?

> vous avez au moins deux indices pour trouver !

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
lors de la remarquable rétrospective d’Antony Gormley en mai 2011, au 1er étage : une surprise !
Récemment l’artiste a entammé l’exploration de la toute petite échelle ; ses Mèmes sont analogues sur le plan culturel aux gènes, capables de transmettre des comportements, de se répliquer et de muter ; l’artiste en a constitué un langage de 32 postures corporelles qui s’adaptent à l’environnement de la galerie, concrétisé par la répartition de ces micro sculptures sur le plancher.

Ces sculptures macro-pixellisées mesurent environ 10 cm, alors (c’était le piège) que les sculptures humaines de Gormley sont généralement dans une échelle de 1/2 à 2/1.

> mais... les indices, mon cher Watson ? La photo ! elle a été prise de hauteur d’homme ; et la macro-pixellisation : les modules sont à peu près de même taille que pour ses oeuvres habituelles. Pas convaincu ? cliquez sur l’image !

 mais qu’est-ce qu’un Mème ?
un Mème est l’analogue d’un gène sur le plan culturel ; c’est une forme capable de transmettre l’esprit et le comportement d’un forme à une autre, de se répliquer et muter. Pour les 32 postures de ses micro-sculptures humaines, Gormley utilise un langage de 32 petits blocs métalliques.

 

Antony Gormley

combien mesure ce Mème de Antony Gormley ? (courtoisie gal. Ropac)
clic=zoom

 

 : un petit piège historique

dans les années 50 une galeriste parisienne d’avant-garde, qui deviendra brièvement célèbre, découvrit et promut les plasticiens Takis, Klein, Arman, Tinguely, Chaissac, Soto..., depuis tous connus ; il s’agit de :

> Denise René ?
> Iris Clert ?
> Peggy Rubinstein ?

attention, pas trop vite !

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
c’est Iris Clert, qui a été précurseur (de très peu) de Denise René.
Et vous voyez bien que cela se passe à Paris (au n°3 de la rue des Beaux-Arts), pas aux USA ni à Venise, ce qui exclut Peggy Rubinstein.
Les circonstances sont savoureuses : épaulant efficacement Pierre Restany dans la promotion des Nouveaux Réalistes, la galeriste Iris Clert a accepté l’exposition du Vide d’Yves Klein en 1958 dans laquelle l’artiste n’a rien exposé du tout, donc... rien à vendre (voir l’exposition Le Vide à Pompidou). Après quoi elle récidive en acceptant l’exposition Le Plein d’Arman en 1960, un foutoir tout aussi invendable !

Plus osée, anticonformiste, moins douée commercialement que Denise René, pas étonnant qu’elle fit faillite en 1972 ; dommage qu’elle n’eu pas l’hommage (postume) du Centre Pompidou, comme sa rivale, elle l’aurait mérité !


 

 

 : plus facile à dire qu’à trouver

BMPT est un mouvement français moins connu par son appellation que par quelques-uns de ses membres :

> B=Buren qui fait des bandes
> M=Mosset qui fait des ronds et des traits
> T=Toroni fait des points
> P=P..., qui fait quoi, hum ?

 

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
si Michel Parmentier est le moins connu, c’est peut-être parce qu’il était le plus radical, allant par exemple jusqu’à arrêter de peindre entre 1968 et 1983 !
Il a essentiellement fait des bandes horizontales délimitées au ruban adhésif ou par pliage, procédés rigoureux et reproductible qui lui évitait de peindre par le geste du pinceau, abhorré car jugé trop personnel.
Son combat était celui de la dépersonnalisation, le paradoxe étant que selon certains historiens, il prouva précisément l’inverse puisqu’il a été l’unique artiste poussant la radicalisation jusque là...
 

Michel Parmentier

Michel Parmentier est le moins connu de la bande (sic) ! Peinture n°12 sur bâche, 1965, acquise par le CNAP (courtoisie cnap) clic=zoom

 

 

 : cette colle est un peu pointue, gare à votre ego !

Image ci-contre : tout le monde connaît ce style de peinture abstraite (qui appartient justement au mouvement De Stijl), mais parfois de manière superficielle.

Alors voici une méchante question... de qui est cette oeuvre :

> Piet Mondrian ?
> Theo van Doesburg ?
> General Idea ?
> Bart van Leck ?
> Georges Vantongerloo ?
> Yves Saint Laurent ?

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
éliminez van Doesburg, compagnon de Mondrian lors de la création du mouvement De Stijl et qui fit des oeuvres assez semblables, ainsi que van Leck et Vantongerloo qui en furent aussi, mais d’une manière différente.
Quant à Saint-Laurent, il en fit de beaux objets dérivés : ses Robes Mondrian.

Plus pointu encore : éliminez aussi Mondrian ; pourquoi ? Car il avait banni le vert (regardez bien, il y a une petite couleur verte en bas du tableau), car cette couleur lui rappelait trop la nature, dont précisément il s’était opposé en passant du figuratif à l’abstraction.

Reste donc General Idea.
Ce collectif subversif canadien fut fondé en 1969 par AA Bronson, Felix Partz et Jorge Zontal ; ils ont créé une oeuvre sérieuse et ironique, grave et mordante, dont une rétrospective au MAMVP à témoigné au début 2011. Marqués par le sida, ils ont notamment développé le projet AIDS qui a symboliquement infecté des oeuvres d’art par les 3 couleurs du projet : rouge, bleu et vert ; ainsi dans la série Infected Mondrian, la couleur jaune a été remplacée par leur vert [source : DP de l’expo].

 

 

General Idea

General Idea : Infected Mondrian n°6, acrylique, 1994
(courtoisie coll. Noero, Turin) ... clic=zoom

 

 

 

 

  : il a trouvé...

... le bleu absolu, inimitable, subtil, composé de lumière et de profondeur, paradoxalement stimulant et apaisant, immédiatement reconnaissable ; il l’a appliqué sur tous les supports : tableaux, sculptures, mobilier...

Merci à... :
> Paul Klee ?
> Yves Klein ?

cet artiste français, a même breveté ce bleu pour qu’il lui survive sans altération ; il l’a appelé :

> bike : Bleu Yves Klein Eternel ?
> yki : Yves Klein International ?
> ikb : International Klein Blue ?
> pkb : Paul Klee Blue ?
> bit : Bleu Inaltérable Transitif ?

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
d’abord : Paul Klee était Suisse !
c’est donc Yves Klein, et le sigle et son origine sont dans notre page sur la couleur bleue, bien entendu !

 

 

  : tchouk tchouk !

en 1913 Robert Delaunay et Blaise Cendrars publient une oeuvre commune sous forme d’un haut bandeau vertical dépliable, formé à droite d’un poème et à gauche d’une aquarelle. Cette oeuvre composite est de la catégorie livre d’artiste.

Comment s’appelle cette oeuvre ?

> le transsibérien
> l’épopée du transsibérien
> la prose du transsibérien et de la petite jehanne

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
c’est la troisième proposition ! Et voici leurs contributions :
> image
> texte
 

transsibérien petite jehanne

Robert Delaunay (aquarelle) et Blaise Cendrar (poème) :

 

 

  : ils font la bombe

voici 3 "artistes des rues" ; bien que vous les trouviez dans des galeries (à 2000 € la toile), ils continuent par vocation et éthique à pocher les rues des grandes villes.
Quel est parmi ces 3 célébrités l’auteur de celui qui correspond à l’image :
> Jef Aérosol ?
> Jérôme Mesnager ?
> Speedy Gaphito ?

Et comment se nomment leurs travaux ?
> graffittis ?
> tags ?
> writting ?

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
bien sûr c’est Jef Aérosol, mais c’est ... un tableau, car il n’est plus seulement dans les rues, mais aussi en galerie !
 

street art


 

 

 : est-ce une belle oeuvre ou un bel ouvrage ?

> en art vous dites : "belle maman, quel bel ouvrage vous avez brodé !", alors pourquoi donc dire : "bel artiste , quelle belle oeuvre vous avez créée !" ?
> en littérature : "l’oeuvre littéraire de Machinbidule est intéressante, d’ailleurs ses ouvrages sont très répandus"... pourquoi ?

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
mais d’où vient cette bizarrerie ?
> Larousse montre bien cette contradiction entre oeuvre et ouvrage : "l’oeuvre est un travail, une activité" : se mettre à l’oeuvre, les bonnes oeuvres, etc : c’est une action ; mais c’est aussi "la production d’un artiste", qui est un objet, pas une action

> Wikipedia se fourvoie, comme souvent d’ailleurs... : "une œuvre est l’objet physique résultant d’un travail", point-barre...

> Alain Rey précise dans son Dictionnaire Historique (Robert) que Opus (source du mot oeuvre) désigne "le travail et surtout le produit concret de ce travail" : la confusion était donc originelle !

> le terme ouvrage est courant dans le BTP : c’est contractuellement comme littéralement un bâtiment, un pont qui, une fois achevé, est remis à son bénéficiaire par ceux qui l’ont réalisé ; et savez-vous comment s’appelle l’ensemble des actions de conception et de réalisation ? l’oeuvre !

> ce vocabulaire désigne un transfert : celui depuis le réalisateur, appelé maître d’oeuvre, à l’exploitant dit maître d’ouvrage ; il est utilisé dans tous les métiers du monde

> alors pourquoi l’oeuvre n’est-elle pas l’acte même de création artistique qui, achevée, signée et payée, n’est-elle cédée à son bénéficiaire le collectionneur sous le nom d’ouvrage d’art ? Est-ce parce que l’oeuvre d’art n’est jamais achevée ?

 

 

 : blague à tabac

ce Belge entre autre faisait des pipes ; pas de mauvaise pensée svp, car cet homme pudique s’empressait de préciser que ce n’en n’étaient pas ! Qui est-ce ?

> René Magritte ?
> Vincent Van Gogh ?
> Saint-Claude ?

franchement, celle-là était trop facile, à n’en faire qu’une bouffée ! aussi, svp, veuillez préciser quelle relation il y a entre ces 3 éléments ?

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
évidemment tous font des pipes, mais seul Magritte déclara que la sienne n’en était pas une, dans ce célèbre tableau analysé ici ; et seule St-Claude en fabrique de vraies...

> sur son tableau Auto-portrait, 1889 (collection Block, Chicago) Van Gogh se montre l’oreille droite cassée et la pipe à la bouche ; crispé, il semble penser que s’il s’est déja cassé l’oreille, bientôt il se cassera aussi la pipe (et de fait il mourra peu de temps après)

> peut-être est-ce le sens que donne aussi Magritte à son tableau ? Certains vont même jusqu’à supputer qu’il a fait le portrait de Van Gogh ! Pourquoi pas

 

 

 : bande de serpents

ce groupe de peintres dénommé Cobra (qui signifie COpenhague, BRuxelles, Amsterdam), maintes fois en exposition, s’est constitué en :

> 1970 ?
> 1960 ?
> 1950 ?

Un de ces peintre s’appelle Guillaume Cornelis Van Beverloo : pas très pratique pour se faire une réputation... aussi a-t-il adopté un nom d’artiste, disons... un nom d’oiseau ! lequel ?

  Guillaume Cornelis Van Beverloo
Guillaume X, Femme à l’oiseau, bois peint

 

 

 : arrêtons de massacrer leurs noms !

comment se prononcent-ils (attention, c’est complexe) :

- Yves Klein : "klaïnn" ou "klun" ?
- Yves Tinguely : "tinng’li" ou "tungueuli" ?
- Paul Klee : "klîî" ou "clé" ou "cléeee" ?

Réponse : cliquez et elle s’ouvre
- Yves Klein était français "avé l’assent du sud", au moins au départ puisque né à Nice ; ayant vécu puis étant mort à Paris, il était vraiment et complètement Français… aucune raison sinon l’ignorance ou le snobisme, de le nommer à l’allemande comme souvent on l’entend : dites " klun", ah mais !

- Jean Tinguely était Suisse, mais né à Fribourg et mort à Berne, avec un musée à Bâle, il était à la frontière (assez large) linguistique ; donc les suisses romands prononcent "tungueuli", comme doivent le faire les francophones, et les suisses allemands prononcent " tinng’li" ! C’est ça, le multiculturalisme : tout le monde a raison

- Paul Klee était allemand mais né puis naturalisé en Suisse, mais du côté de Bern où l’on parle essentiellement allemand ; maître du Bauhaus (prononcer "baouhhaouse", merci…), bien qu’ayant beaucoup voyagé, il est évidemment germanophone. Oui mais, "ee" en allemand ne se prononce pas "i" comme en anglais, comme nombre de journalistes mal élevés le font… Prononcez svp Paul Klee comme ceci : "paoul kleeee" ; à la rigueur on peut tolérer que Paul soit articulé à la française

 

 

 : pur ou appliqué ?

certains artistes ne s’imposent pas de frontière entre art pur et art appliqué

> voici une oeuvre d’un artiste français connu >>
il crée des tableaux, des sculptures mais aussi du mobilier ; qui est-ce ?

> un autre célèbre français est, inversément, créateur de mobilier, objets, intérieurs... mais aussi parfois d’oeuvres d’art ; qui est-ce ?

 

clic=zoom
Réponse : cliquez et elle s’ouvre
ce sont Guy de Rougemont et Philippe Starck
> voir leurs oeuvres dans notre page comparant le design et l’art plastique !
 

Guy de Rougemont


 

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