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le dessin contemporain

indispensable dessin

discipline noble, difficile, pratiquée par tous les grands maîtres anciens et modernes : savoir dessiner est indispensable au plasticien, comme l’est le piano au musicien, sans quoi il leur manquera toujours quelque chose.
Les artistes actuels l’ont bien compris et apprécient son côté intime, fragile, délicat.
Les collectionneurs aiment ses prix modérés et cet avantage : c’est une pièce unique ; le marché du dessin et assimilé s’est d’ailleurs considérablement développé.
La définition du dessin a évolué vers le tracé sur ordinateur et s’est élargie aux oeuvres mixtes : crayon, gouache, aquarelle qui rehaussent un dessin ou une encre. Des galeries se sont spécialisées sur les oeuvres faites sur papier.
Dans cette page :
 

 

le dessin illustré par une exposition :

> la citadelle est bien gardée ! la petite entrée très étroite (vierge peut-on dire) est le point fantasmatique commun au château fort et de la dame, que convoite le (trop) petit homme devant
> ce "regard érotisé" de Man Ray (selon les critiques d’art de l’époque) le place dans la mouvance surréaliste où abondent l’humour, le sexe, la mère, les fantasmes... : voir le surréalisme bien expliqué ; mais la femme a le bras levé : gare à la punition !
> ce dessin fait partie du recueil de Paul Éluard titré Les Mains libres et sous-titré "Un espoir insensé une fenêtre au fond d’une mine"
> dessin présenté à l’exposition surréaliste chez Christie’s jusqu’au 2 octobre 2024

 Man Ray Le Tours d Eliane
Man Ray Le Tours d Eliane plume et encre 1936
(courtoisie Gal Seroussi) ... clic=zoom
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focus : le dessin contemporain, dessiner et artiste dessinateur, dessin actuel / toutes images : clic=zoom
 

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> vous êtes vendeur ? vous êtes acheteur ou curieux ?

 

le destin du dessin

 
histoire d’un aller-retour de l’enfer

  tracer, dessiner est un réflexe inné de l’homme, une impulsion créative, ou une étape indispensable de préparation des tableaux comme des sculptures. Mais le début du 20è siècle a bouleversé les traditions de l’art classique, alors dessiner n’a plus été une obligation de base.   Erik Dietman, artiste :
"dessiner est une manière de penser"

Pire ! dans les années 70 l’enseignement calamiteux aux Beaux-Arts jugeait le dessin dépassé : "on partait du principe que les nouvelles formes de création -photo, installation, vidéo- permettaient de se passer du dessin" [Vincent Bioulès, ancien prof, aux BA, Le Monde 29/03/11]. C’était aussi stupide qu’avoir affirmé au 19è siècle que la photo allait supprimer le portrait peint... le même honnête professeur précise qu’aujourd’hui le dessin permet "l’observation lente par opposition aux images rapides des écrans".

  Puis dessiner revient dans les 80’s, de manière décomplexée ; cette ouverture prit le nom de Cabinet Graphique au Centre Pompidou, nuance qui lui permet d’englober aussi la gravure : la définition contemporaine du dessin ne se limite plus à l’usage du crayon ni aux esquisses.   Jean Cocteau : "écrire c’est dessiner, nouer les lignes de telle sorte qu’elles se fassent écriture, ou les dénouer de telle sorte que l’écriture devienne dessin" [Opium, 1930]

 
Dans les 90’s les USA révèlent d’autres façons de dessiner, par exemple sous une forme narrative et spontanée, ou celle du crayon non levé qui parcourt le papier inspirée du graffitisme, ou celle du méga-dessin minutieux qui envahit le mur entier... D’autres pratiques plus contestables ont accompagné ce retour, comme ces gribouillis d’une certaine "école" de NewYork élevés en créations artistiques, ou ces études préparatoires proposées comme étant des "oeuvres"...

Au 21è siècle le dessin s’enrichit des planches de BD vendues comme oeuvres "masters", dans des galeries spécialisées parfois ouvertes par les éditeurs eux-mêmes qui y trouvent un débouché dans le monde de l’art.
Mais le collectionneur doit veiller à différencier les BD de consommation courante -souvent moches- et celles à caractère artistique...

Eric Stalner
Vito tome 2, planche 24, 35×46
(courtoisie Galerie Glénat)
clic=zoom

 

Le retour en force du dessin sur le marché s’est confirmé en 2007 par le 1er Salon du Dessin Contemporain à Paris, qui complète le vénérable Salon du Dessin consacré aux dessins anciens

Eric Stalner

 

une définition élastique

 
qu’est-ce encore que le "dessin" ? car cette notion a considérablement évolué :



vous voyez désormais aux salons spécialisés des "dessins" à la gouache, à l’acrylique (!), à la craie, à la limaille de fer, des collages ou même des vidéos dessinées (normalement appelées film d’animation…) ; quoi de commun avec les défititions classiques ?

 

Marlène Moquet : Eclairé éclairant
2015, 145x21cm, à DrawingNow 2015
émail à froid, huile, aérographe,
crayon de couleur (tout de même !)
(courtoisie Galerie Godin)... clic=zoom

Quand on est perdu, on fait appel aux dictionnaires ; or les définitions divergent :
> représentation sur une surface de la forme… sans la couleur... contour linéaire, profil, ligne (Larousse 2015)
> représentation au crayon, au pinceau ou à la plume ; la couleur n’est pas citée à cette époque (Larousse 1930)
> représentation de la forme et des valeurs de lumière et d’ombre plutôt que de leur couleur (Robert) 
> art de représenter des objets ou des idées, des sensations (CNRTL)
> dessins graphiques : matérialisés par des éléments graphiques en deux dimensions (INPI)
> représentation grâce à un crayon, un pinceau, une plume (Académie de Nice), etc

Grâce à ce flou, le marché s’étend plus que de raison et crée un engouement avec un effet pervers : les prix s’envolent !

  Xue Sun  

s’il est encore possible de trouver un beau dessin à moins de 1000€ (c’est modéré, pour une pièce unique), trop de familiarité avec d’autres médiums a boosté les prix à quelques dizaines de milliers d’Euros, montants alors exagérés avec risque de bulle (sans jeu de mot)

> ces deux jeunes artistes sont régulièrement représentées dans des galeries qui participent à la Semaine du Dessin de Paris :

Xue Sun, Créature, crayon, encre, aquarelle, 2009
(courtoisie l’artiste) ... clic=zoom

 

Noémie Sauve, Percé crayon feutre, 2013, 66x92l
(courtoisie l’artiste ) clic=zoom
  Noémie Sauve

 

 

l’apogée, la semaine du dessin

 
chaque année au printemps se tient la Semaine du Dessin à Paris ; en 2018 c’étaient :

> le Salon du Dessin :
 - à La Bourse dite Palais Brongniart, place de la Bourse
 - particularité : 80% d’oeuvres anciennes ou modernes ; la référence prestigieuse du dessin ancien

> Drawing Now :
 - Carreau du Temple, au Marais
 - particularité : "la" foire du dessin contemporain et actuel

> DDessin :
 - Atelier Richelieu, pas loin de la Bourse
 - la foire off axée sur la découverte de jeunes artistes actuels

> pendant cette semaine, qui en fait perdure, des musées et fondations font un zoom sur leurs collections de dessins, avec visites guidées (par exemple la BnF fait visiter son riche Département des Estampes) ; les galeries aussi se focalisent sur le dessin : l’offre est immense.

En 2018 un lieu dédié au dessin a ouvert en permanence avec des expositions, il est une émanation de Drawing Now : Drawing Lab, espace "pour expérimenter de nouvelles techniques du dessin contemporain"

 

 

vénérable artiste, pourquoi dessinais-tu ?

 
pour un artiste d’autrefois les raisons de dessiner étaient nombreuses, raisons qui concernent aussi les jeunes :

> créer une oeuvre spécifique pour le support papier (Seurat)
> témoigner d’un événement (Daumier)
> témoigner d’une personne, d’un sentiment par le portrait (Delacroix)
> moquer la société par le dessin humoristique ou la caricature (Victor-Hugo)
> étudier, préparer, esquisser une autre oeuvre (Delacroix)
> ou simplement prendre sur le vif sur un journal, un carton..., le papier étant un support facile à trouver et peu cher (Toulouse-Lautrec)

  Georges Seurat   Honoré Daumier   Eugène Delacroix
 
Georges Seurat, dessin au crayon comté, vers 1890
 
Honoré Daumier, carricature illustrant le livre Les Gens de justice, vers 1846
 
Eugène Delacroix, auto portrait, vers 1826, crayon rehaussé
  Victor-Hugo   Eugène Delacroix   Toulouse-Lautrec
 
Victor-Hugo, Cardinal grand inquisiteur, 1873, dessin colorié
 
Eugène Delacroix, vers 1843, esquisse pour Orphée pour l’Assemblée Nationale
 
Toulouse-Lautrec, esquisse rapide faite au cabaret, vers 1890

 

mais presque toujours, ces artistes jouaient la perfection, la précision, la minutie, par un travail laborieux...

 

 

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le dessin actuel s’est émancipé

 
le dessin actuel a évolué vers une diversification des genres, des médias et des techniques qui donnent une grande liberté aux artistes, une forte visibilité à ce média et ainsi un fort intérêt des collectionneurs :

> le nouveau dessin classique se pose sur de nouveaux supports comme le plexi (Ulrike Bolenz)
> le dessin réaliste se confond avec la photo (Frank Selby)
> le dessin fantastique reste un "classique" (Antoine de Castellane)
> la BD se voit détournée (illustrateur Claude Mirande)
> le dessin mural se libère du support (Nicolas Buffe)
> la carricature humoristique engagée est éternelle Chapatte)
> le dessin éphémère, va de la craie à la fresque (Dan Perjovschi)
> sans oublier les images animées du cinéma et des jeux vidéos,
> ...et le livre d’artiste qui prend des formes très imaginatives

 

Ulrike Bolenz   Frank Selby   Antoine de Castellane
Ulrike Bolenz, Groupe Bleu, 2009, technique mixte
 
Frank Selby, Disaster for window6, 2007, crayon sur calque
 
Antoine de Castellane, dessin, 2008
Claude Mirande   Nicolas Buffe   Murzo
Claude Mirande,
dessin d’illustration
 
Nicolas Buffe, dessin mural à la craie,
2010, Tokyo+gal.Schirman-Debeauce Paris
 
Murzo, Grandeur et décadence, 2013
avec les couleurs du drapeau français
Freddish Papritz   Dan Perjovschi   Sebastian Diaz Morales
Freddish Papritz, Blood Marvel, 2009, crayon, feutre,pochoir
 
Dan Perjovschi, 2007, craie sur tableau noir, CCSuisse de Paris
 
Sebastian Diaz Morales, 2004, Lucharemos hasta anular la ley : dessin ou vidéo ou combinaison ?

 



 

 

 

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