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Le Corbusier mesure l’homme au Centre Pompidou

 

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Le Corbusier, du Purisme à la mesure de l’homme
> au Centre Pompidou, jusqu’au 03/08/15

 

la rétrospective "Le Corbusier, Mesures de l’homme" au Centre Pompidou propose une lecture centrée sur la figure humaine du travail de l’architecte.
Nous, ce qui nous intéresse, ce sont les débuts de Charles-Edouard Jeanneret, artiste et architecte : ils vont du Purisme, mouvement post-cubiste esthétique et philosophique qu’il crée avec Amédée Ozenfant en 1918, jusqu’au Modulor, système de mesure standard pour l’architecture que Jeanneret, dit Le Corbusier, a créé en 1950 sur la base du Purisme

 

les prémisses

le jeune Charles-Edouard Jeanneret étudie près du peintre architecte Charles L’Eplattenier à l’école d’art de la Chaux De Fonds en Suisse, puis il s’oriente vers l’architecture :

> dès 1907 il travaille en Europe chez Josef Hoffmann, Auguste Perret et Peter Behrens ; il rencontre Heinrich Tessenow, l’architecte de la cité-jardin de Hellerau près de Dresde, où son frère Albert Jeanneret enseigne la rythmique aux côtés du musicien Suisse Emile Jaques-Dalcroze (qui est-il ?)

> cette fréquentation des acteurs du Deutscher Werkbund l’inspire pour son projet des ateliers d’art de la Chaux De Fonds qui évoque déjà le Bauhaus ; voyageur, en 1911 il est aussi frappé par la perfection du Parthénon qui devient une référence majeure dans son travail

représentation à l’Ecole de Hellerau où Emile Jaques-Dalcroze
développe le sens du rythme par la musique (film non référencé)
Simplicité de l’architecture, symétrique comme celle de la chorégraphie
  Emile Jaques-Dalcroze

 

 

1918 : le Purisme

en 1918 Charles-Edouard Jeanneret peint La Cheminée, son premier tableau à caractère puriste ; mais déjà Amédée Ozenfant avait peint Verre, bouteille, miroir et leurs ombres dont les principes sont repris par Jeanneret durant les sept années de sa collaboration avec Ozenfant : "la table forme un support dissocié du fond par les couleurs, la toile étant divisée horizontalement ; la vision frontale et l’absence d’oblique éliminent la notion de profondeur" [DP].
Ensemble ils publient "Après le cubisme" manifeste du mouvement Puriste qu’ils créent ainsi, pour prôner un "esprit industriel, mécanique et scientifique"

  Charles-Edouard Jeanneret

 

  Le Corbusier

 

 

> ils y décrivent les natures mortes comme étant des "objets-thèmes" conçus par des "Tracés régulateurs" qui architecturent leurs toiles : il s’agit de "discipliner l’espace pictural, d’ordonner chaque chose, simplifier les formes, rendre l’oeuvre pure et universelle" [DP]

 
Le Corbusier, La Bouteille de vin orange, 1922, huile, 60x73 et ses tracés préparatoires, sur une projection à l’exposition

 

 

quand Charles-Edouard Jeanneret devient-il Le Corbusier ?
> entre 1917 et 1922 si l’on se fie à ses publications
> la raison n’est pas limpide ; ce pourrait être une référence à un aïeul mais sachant qu’il y avait 2 autres Jeanneret dans son milieu, sans doute voulait-il s’en distinguer (lequels : ils sont dans cette page) ?

 

 

1920 : l’Esprit Nouveau

la conférence "L’esprit nouveau et les poètes" de Guillaume Apollinaire en 1917, est reprise en 1919 par Ozenfant et Jeanneret dans la revue qu’ils fondent avec Paul Dermée : L’Esprit nouveau, Revue internationale d’esthétique, dont 28 numéros seront publiés entre 1920 et 1925 : voir le n°1 et sa liste d’intervenants prestigieux

> à la fameuse Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925, Le Corbusier concrétise ses idées dans son pavillon Esprit Nouveau et dans un ensemble urbain à Pessac (Bordeaux).

 

Ainsi en 1925 tous les éléments puristes de l’esprit nouveau sont en place ; il lui reste à normaliser tout cela dans une perspective urbaine, et non plus restreinte à chaque réalisation et son mobilier

 

pavillon Esprit Nouveau, 1925
  Le Corbusier, Esprit Nouveau

 

 

les années 20 à 30, la normalisation puriste

> Le Corbusier met au point des solutions types de mobilier : rangements, chaises, fauteuils, tables, lits ; dés 1927 Charlotte Perriand rejoint le duo Le Corbusier / Pierre Jeanneret (son cousin) ; ils produisent des pièces en métal tubulaire

> puis la standardisation de l’architecture suit progressivement, qui mène à l’énoncé en 1927 des "Cinq points de l’architecture nouvelle : pilotis, toit-jardin, plan libre, fenêtres en longueur, façade libre ; l’aboutissement est la célèbre Villa Savoye qu’Almanart vous fait visiter

 

 

les conséquence du Purisme

les effets et suites du principe puriste vont très loin en architecture :

> en 1943 Le Corbusier crée l’Ascoral (Assemblée des constructeurs pour une rénovation architecturale) et mène des recherches sur de nouvelles normes constructives...

  Le Corbusier, le Modulor

 

 

> ...qui aboutissent vers 1950 au Modulor, un système de mesure à la taille de l’homme moyen : 183 cm (sic) ou 226 cm le bras levé, diffusé via une publication en 1950 où Le Corbusier le présente comme une évidence philosophique et scientifique :
il s’agit d’une grille basée sur ce corps standard, concrétisée par des carrés et rectangles selon le processus de la suite mathématique de Fibonacci, où chaque terme est la somme des deux précédents ; Le Corbusier la déclinera en dessins, schémas, peintures et même des bas-reliefs incrustés dans le béton de ses immeubles

 

Le Corbusier, représentation artistique du Modulor,
encre, gouache, collages, 1950

> c’est vers 1952 que "l’Unité d’habitation de grandeur conforme" (ou "Unité d’Habitation") fut énoncée, basée sur le Modulor et appliquée à la Cité Radieuse de Marseille : voir notre reportage (note : l’appellation "Ville radieuse" avait déjà été citée en 1935 dans un de ses ouvrage)

> en 1954 Iannis Xenakis (compositeur, ingénieur, architecte, un moment assistant de Le Corbusier) compose Metastasis, musique déduite de règles mathématiques, notamment celle de Fibonacci ; ainsi il créer une relation entre musique et architecture.

 

 

 

 

plus d’infos :

> l’exposition au Musée Pompidou
> la site de la Fondation Le Corbusier (très lent)
> l’art et le design des années 30
> visitez la Villa Savoye
> la pédagogie Dalcroze
> l’influence du Stijl

 

 

 



 

 

 

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