Paris-Centre, 13è | > autres lieux inattendus |
la Galerie des Gobelins a été réhabilitée en 2007 après plus de trente années de fermeture. S’y côtoient des merveilles tissées du passé comme des oeuvres de plasticiens contemporains, les époques étant réparties dans les 2 étages de la Galerie :
> des objets spectaculaires du XVIII et XIXè : soieries, porcelaines, bronzes, meubles et cristaux et surtout le tissage royal des trois grandes manufactures toujours opérationnelles : Gobelins, Beauvais, Savonnerie > régulièrement des expositions temporaires thématiques font cohabiter au rez de chausée et parfois dans les étages, des oeuvres de tapisseries, tapis et mobiliers anciens, modernes et contemporains
la façade de la Galerie des Gobelins (©André Morin) |
une mission inchangée :l’origine de l’enclos des Gobelins remonte à Jehan Gobelin qui, en 1447, établit sur un bras de la Bièvre un atelier de teinture. Il est aujourd’hui dans un état proche de ce qu’il était au XVIIIè, à l’exception de la façade sur l’avenue des Gobelins. Sa mission n’a pas changé : après avoir été le garde-meuble de la Couronne, il est devenu le Mobilier national.
galerie du rez de chaussée
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a toujours été l’objectif de cette institution : "nous le faisons depuis 3 siècles" dit Arnaud de Lavernée, directeur de ce lieu.
tapisserie des Gobelins, d’après
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prenez l’ascenseur dès l’entrée pour commencer en haut, puis descendre par l’escalierdu fond, qui donne une très belle perspective sur la galerie ; sauf si un eexposition temporaire vous recommande de commencer en bas.
Dans la partie contemporaine vous avez une vue complète des formes de création, passant par exemple d’une tapisserie de Garouste réalisée par les Gobelins, à une autre de Raymond Hains réalisée à Beauvais, à des fauteuils en tapisserie de Martine Aballéa, à un tapis de Portzamparc, puis à un bureau de Frédéric Bruyant, selon les pièces exposées.
tapisserie de Beauvais,d’après Raymond Hains, 2005 (courtoisie G.Gobelins) clic=zoom |
Avant de sortir ne manquez pas de lever les yeux sur l’oeuvre de Monique Frydman : le Mur des Lisses, qui illumine l’escalier de l’entrée.
Monique Friedmann,"Les Lisses", 2007
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pratique : |
42 av des Gobelins, 13è 01 44 08 53 49 M° : Italie ou Gobelins 12:30 à 18:30 fermé lundi |
> site > une exposition temporaire |
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
le Réalisme fantastique est une expression plus récente du surréalisme
ce Chat Bleu de Raimondo Cardelli (1938-2008) exprime que le rêve serait aussi réel que le quotidien |
tableau en vente chez les Atamanes
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