> sommaire de l’humour |
> vous aimez deviner ? |
à se tordre... le cou :> Pauline Thomas a exposé ces 115 photos, au 37 de la rue Charlot, juste à côté de son organisateur le magasin-galerie photos de Fabien Breuvart . Faussement provoquante, "cette exposition a été conçue comme un appel à repenser notre identité, par-delà les apparences".
(courtoisie Pauline Thomas et Fabien Breuvart) |
> interview sur le Crédac [Magazine, 1er sem 2010] : "nous avons une des salles les plus sublimes d’Ile de France !" ; cette courageuse institution est immergée dans un ancien cinéma en sous-sol d’Ivry banlieue rouge vif, introuvable dans un environnement stressant et boursouflé d’un architecte utopiste des 70’s (les meilleurs années de l’architecture française...) nommé Renaudie, que l’interviewée pourtant estime : "cette architecture est faite pour que quiconque y trouve place, y compris les clochards... aujourd’hui on commence à prendre conscience de sa qualité..." !
Et savez-vous comment s’appelle son site web ? Internet Royal Garden !!! (PS : depuis le Crédac a déménagé)
> "le monde de l’art est une énorme entreprise commerciale sous couvert de bien-séance culturelle" : c’est Herman Daled, collectionneur, soutien d’artiste et créateur de Wiels, qui l’a dit [JDA sept 2010] ; ça doit être vrai > "...sans non plus chercher dans la continuité généalogique ces déterminismes qui conduisent de l’histoire de l’art à l’historicisme, surtout en évitant toute réduction formaliste..." ; [JdA 293] > toujours provocateur, cher Pierre Cornette de Saint-Cyr : "certains représentants de l’ordre ne différencient pas un Picasso d’une Mobylette ... comment voulez-vous qu’ils sachent différencier un tag d’un graff ?" |
> pas trop marrant le poisson cru 2010, rien en ligne, sauf... chez Almanart (c’est nous !) qui a diffusé cette nouvelle mesure prise en faveur des plasticiens :
"notre cher Ministère (beaucoup trop cher) vole au secours des peintres, s’inspirant du New Deal américain de 1933 qui, après la grande dépression, donna des missions utilitaires publiques aux artistes en nécessité ; ainsi un décret a-t-il instauré dès le 01/04/2010 une mission pour rénover la Tour Eiffel par des peintres au chômage ; comme ceux-ci auront le choix des couleurs ils pourront donc amener leurs assistants émigrés, les brosses étant fournies par le corps du balais de la Ville de Paris"
what’s new chez les peoples ?> Damien Hirst : > les gamins Jack Dordsey et Mark Zuckerberg... > remember Dali :
|
John Crash, What’s New ?, 1989 |
La journée du Mouvement pour la Libération des Femmes s’est commémoré le 8 mars ; on mesure combien cette notion est devenue obsolète par ces quelques non-événements :
> au Centre Pompidou, un ridicule réacrochage par quelques nostalgiques 68’tards (ou 68-tarées) a conduit à ne montrer de la totalité des collections du Centre, que de artistes femmes, inventant ainsi un nouveau sexisme : l’anti-homme...!
Agnès Thurnauer, Portraits Grandeur Nature, 2007 |
pourquoi ne pas montrer l’histoire des femmes dans l’art plastique par une comparaison ouverte plutôt que ce bannissement talibanesque ? Nous chez Almanart, nous engageons à respecter les quotas >> |
on se marrait bien, il y a 100 ans !Connaissez-vous ce canular célèbre, datant d’un siècle ?
En 1910 fut peint cet unique tableau de Boronali, alias Lolo, l’âne d’une bande de rigolards du Lapin Agile ! voir les documents d’époque |
"l’art contemporain me fait rire !"> ...clame l’inénarrable Benjamin Vautier qui, lui, nous rem-plie de joie et nous pouffe de sous-rires, que ce soit à son expositin chez Lara Vincy Paris ou à sa grande rétrospective au MAC de Lyon > mais ne résumons pas ce grand artiste à ces aspects volontairement bouffons : il a un regard aigu sur l’art et ses mises en scène théâtrales sont très travaillées ; l’humour dissimule une critique pointue > Ben est né à Naples, il vit et travaille à Nice : des dispositions pour un regard ensoleillé ; il créé en 1958 un Laboratoire-galerie comme espace de rencontre et y commence ses peintures-écritures ; une implication dans Fluxus lui confirme son esprit d’ouverture, que traduit son extraordinaire site web ; il devient célébre lorsque sa Boutique (une grande installation en forme de cabane) entre en 1977 au Centre Pompidou ; il est représenté à Paris par la galerie Lara Vincy
Ben, L’art me fait rire, 2010 |
|
...la classification, répond Marco D. !
Marco Decorpeliada (1947-2006) le démontre magistralement à la Maison Rouge ; cet artiste "brut" en résistance contre son traitement psychiatrique, a créé une série d’oeuvres appelées Schizomètres, bien dans l’esprit Oulipo (une branche littéraire de la pataphysique) et à la manière de Marcel Duchamp, cet humoriste qui fut admis au Collège de Pataphysique (1959) au rang de "transcendental satrape" et Maître de l’Ordre de la Grande Gidouille [Hervé Le Tellier].
Le décor posé, accrochez-vous un peu, c’est intello mais un régal :
exemple de Schizomètre, vers 2005
|
> si les lois de la physique sont immuables, les scientifiques ont montré l’existence de perturbations, comme le principe d’incertitude d’Heisenberg en mécanique quantique > retournant la perturbation en leur faveur, les écrivains du mouvement Oulipo (Ouvroir de Littérature Potentielle) utilisent ce clinamen "comme un mode d’emploi complémentaire à la mise en œuvre des contraintes oulipiennes" [Georges Perec] ; cela donne des résultats succulents, imaginez l’application d’une loi antonymique sur l’oeuvre de Duchamp : La mariée mise à nu par ses célibataires, deviendrait par exemple : La vierge rhabillée par ses amants mariés... dans le genre voici une splendeur (voir en fin de la Présentation) > les plasticiens eux aussi savent profiter des failles du système, le détournement étant un de leur principal procédé de création ; mais la coïncidence fortuite est moins utilisée, ce que fit pourtant Marco Decorpeliada. |
Il a produit des "oeuvres singulières" en relation avec le diagnostic en psychiatrie par lequel il a été personnellement malmené [dossier de presse] ; pour se dérober à cet étiquetage qui l’a emprisonné, il est parti d’un clinamen particulier :
> la numérotation du système de classification psychiatrique (DSM), construit dans les termes du Decimal Metric System (DMS) ; notez en passant l’anomalie qui perturbe l’ordre des lettres DSM et DMS
> et sa correspondance avec les codes, identiques, de produits Picard Surgelés ; par exemple à : "42.0, Trouble obsessionnel compulsif", l’artiste répliqua : "42.0, Carottes en bâtonnets cuites vapeur" !
Cette pirouette libératoire, désopilante par ses ambiguïtés sémantiques, lui inspira différents Schizomètres mettant en rapport ces deux systèmes de classification, par exemple celui-ci (clic=zoom) :
Classification, 2006
|
Marco Decorpeliada a revendiqué dans son journal le caractère oulipien de sa démarche, citant un extrait de Penser/Classer de Georges Pérec : "tellement tentant de vouloir distribuer le monde entier selon un code unique… ça ne marche pas, ne marchera jamais". L’artiste exploite aussi un autre clinamen de type laspus, appliqué au mot classification, qui passe à calssification donc à calcification, qu’il a traduit artistiquement par cette dernière oeuvre grotesque (ci-contre) qui, hasard ou malice de mise en scène, fut adossée à une porte "sans issue" du Centre d’art. |
> les autres pages d’humour
ce sont des noirs lumineux que vous proposent ici Les Atamanes, de beaux cadeaux personnalisés
et aussi de l’art à petits prix
< encre et lavis de René Leidner |
cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
le Jardin des métiers d’Art et du Design accueille des artisans d’art et designers pour créer en binôme, une démarche novatrice une expo captivante l’explique |
le surréalisme si bien expliqué au Centre Pompidou voit un énorme succès, à ne pas manquer mise en jambe ou visite préalable |
achetez art, design, décoration |
(Almanart est annonceur, pas place de marché)
utilisez ces fonctions : Plan du site | Imprimer | Contact | Favoris | Aide | Lien coupé | Envoyer à un ami | RSS 2.0
Copie ou utilisation non autorisée contenu ou style, est contrefaçon ; site déposé à l'APP ; Almanart est une marque déposée, lire la suite... Réalisation Jmtconseils