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street art versus art de salon

 

street art véridique
versus
street art de salons

 

collectionneurs, attention : le street se gentryfie !
les artistes surfent sur la mode et certains produisent à tour de pinceaux du street de salons, parfois sous couvert de l’appellation "Art Urbain" ;
l’amateur doit désormais savoir ce qu’il veut collectionner et trier entre les offres, même présentées dans une foire comme Urban Art Fair (Paris-New-york) qui couvre les deux genres

 

 

clic = zoom

> le street art "dans les rues" existe toujours, comme le démontre le collectif parisien LeMouvement dont les sérigraphies sympas et toujours optimistes prolifèrent partout
> ici mars 2017 dans la rue des Quatre-Fils, volontiers terrain de jeux aux ados du quartier
> dans ce quartier les fonctionnaires obtus ont depuis détruit cette oeuvre, mais ne s’attaquent jamais aux affiches de pub sauvages qui salopent le Marais partout... merci la Mairie du 3ème Arr.

> accueil d’Almanart

> menu du street art

focus : Art Urain et street art, art de la rue / toutes images : clic=zoom

 

le "street de salons"

 
depuis 2015, confirmé en 2018, nous nous interrogeons : l’art urbain va-il entrer en décomposition ? à force d’exploiter le filon, une bulle commerciale se prépare-t-elle ?

> il est clair désormais que le street se gentryfie, sort de la contestation, perd son aspect messager et du coup devient moins convaincant ; car les artistes ont bien compris la mode et certains font à tour de pinceaux du street de salon (de living-room), pour chercher le succès commercial

Zenoy, vrai street artist, a trouvé un bon truc
pour passer des rues aux cimaises : il évide de jolis
tableaux par sa signature en writing ;

c’est bien fait,
plaisant, mais c’est un peu comme l’art-pompier
au 19è siècle : bonne technique, bel aspect,
mais juste décoratif ; signer sur cimaise n’a pas
la même signification que sur un mur

Zenoy, acry et évidage, 2017
150x150 ... clic=zoom

Ce qui coince est que l’appellation "Street" commence à servir un peu à tout ; pour profiter du mouvement on parle non plus de Street Art mais d’Art Urbain, ce qui permet de tout faire passer ; c’est du marketing rajeunisseur car le Street a vieillit. Cela pose trois problèmes :
 - pour l’amateur la confusion s’installe
 - le prix de la salade niçoise approche celui du caviar…
 - trop de prolifération

> le prix : certes, il est heureux que les fondateurs soient récompensés : C215, MissTic, Blek-le-Rat, JonOne, etc, auront marqué leur époque mais d’ici qu’un minuscule pochoir sur bois hyper-dupliqué-connu de Blek-le-Rat coûte 2200€...

> la prolifération : par exemple le célèbre JonOne est un type adorable, peut-être trop car il dit oui à tout et finit par inonder l’espace ; il y a eu des précédents : la cote de Combas a fléchi du fait de son énorme production…

un petit MissTic à 2500€ ; ses poèmes sont toujours imaginatifs,
mais la forme reste un peu figée et les prix s’envolent trop

MissTic, pochoir sur toile, 2017 / clic=zoom

 
Actuellement nombre de suiveurs, copieurs, bafouilleurs s’engouffrent dans le filon du street et se voient catapultés à des 2000, 4000€ la toile… que vont-ils devenir une fois leur galerie fermée ou réorientée, avec leur sur-cote de 100 à 300% ?
Vous, amateurs, collectionneurs, risquez d’être floués : est-ce normal que certains "graffitistes" de second rang atteignent le même prix qu’un artiste des Nouveaux Réalistes qui figure dans les musées ?

 

 

 

le "street art" véridique

 
qu’importe que le genre Street soit dans la rue ou en galerie, ce qui compte est la qualité, la créativité de l’artiste ; pour nous il est véridique, authentique, sincère s’il parle de la rue, de la vie dans la rue, des espaces de la vie urbaine. Dans ce domaine il y a encore des découvertes à faire si vous avez l’oeil, la curiosité et l’esprit sélectif ; deux exemples :

> Katre est maintenant connu ; il est exposé en galeries, reçoit des commandes, bien qu’il opère toujours dans les rues ; son terrain de jeu sont les friches, espaces désaffectés ou en démolission auxquels il "met le feu" ; son expression atteint un sommet avec ses installations dans les lieux mêmes, où des pans de photos s’enchevêtrent et des flammes s’échappent (voir ici)


> cette photo peinte est typique de son style original ;
de ces ruines industrielles sourd un appel, un cri :

Katre,
exposition à La Compagnie en 2017
clic=zoom
Katre street art art des rues

 

> Nunc-Gallery a présentéLogan Hicks à Urban Art Fair Pairs 2017, un artiste américain très connu là-bas mais pas encore ici, qui après avoir hésité entre plusieurs genres, est passé des rues au studio pour créer de splendides pochoirs multicouches (de 8 à… 40 !) ; il photographie des lieux, les imprime et en fait de grands pochoirs ; des vues souvent vides d’humains mais qui restent très présents par l’ambiance nostalgique des oeuvres

> Nunc-Gallery le propose à des prix corrects compte-tenu
du travail et de la beauté des résultats, pour des éditions de 15
(à 3 près, on aurait préféré 8+4 qualifiant alors ses oeuvres d’originales)

Logan Hicks, pochoir multicouhes, 2016
(courtoisie Nunc Gallery)
clic=zoom
Logan Hicks

 

 avis au collectionneur : Nunc-Gallery et Critères Editions n’en font qu’un ; cet éditeur est notamment connu par sa série quasi-encyclopédique sur les artistes du street art, des mini-livres à 10€ pièce.

 

 

 

 



 

 

 

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