tapez un ou deux mots :

comment, où acheter de l’art ?

pourquoi achetons-nous de l’art ?

aquérir une oeuvre, disent les psychologues, c’est :
> s’approprier une part de culture par l’objet
> perpétuer la mémoire d’une émotion
> faire entrer chez soi le rêve et sa liberté
> satisfaire un besoin esthétique
> compenser le regret de n’être pas artiste
> se faire interpeller par une oeuvre forte
> faire valoir son originalité, son intelligence
> faire valoir sa capacité financière, bien placée.
Nous pensons plus simplement qu’acheter une oeuvre traduit notre amour de l’art.
Reste à savoir comment et où acheter de l’art, quels sont les avantages et inconvénients des différentes filières :
Dans cette page, achetez de l’art...

 

 

 

Fairey Shepard -Obey-
(courtoisie Gallerie Itinerrance)
clic=zoom

où acheter, illustré par une exposition :

> le portrait de Barack Obama l’a lancé dans les étoiles… et il y est resté ! Shepard Fairey était d’abord designer de mode et publiciste, mais tous le connaissons comme street artiste sous le nom de OBEY
> engagé sur le climat, la liberté et la justice, son style original rappelle l’Art Nouveau par ses affiches, exubérantes pour que son message militant soit bien visible ; mais désormais il est autant sur les cimaises que sur les murs des immeubles (le voir à Paris)
> où vous procurer ses oeuvres ? car, de sa réputation mondiale, elles sont cotés très haut ; il produit aussi beaucoup de lithographies et affiches qui restent plus abordables
> elles abondent sur internet mais attention : ses multiples recyclent souvent des thèmes déjà connus, certaines sont signées à la main, d’autres dans la masse ou simplement munies du tampon -célèbre- OBEY (il est américain, business first) : choisissez avec perspicacité !
> ou bien achetez à la galerie Itinerrance qui en a l’exlusivité : sa grande exposition en septembre 2024 était magnifique ; ci-dessous 3 huiles indépendantes sont rapprochées en forme de retable pour honorer Bob Marley

Shepard Fairey OBEY

> accueil d’Almanart
> sommaire de savoir acheter

focus : où acheter de l’art, comment acheter art, acheter en galerie d’art ou acheter aux enchères ? achat art sur internet
 

 > achat-ventes de particulier à particulier

 

> Almanart annonce des oeuvres, pièces de design ou décoration, à vendre de gré à gré directement sans intermédiaire

> vous êtes vendeur ? vous êtes acheteur ou curieux ?

 

acheter dans les galeries

rechercher, découvrir, hésiter, dialoguer avec des gens heureux de partager leur passion, ceci sans plus d’obligation que dans un magasin... : pourquoi se priver de ce petit cérémonial, voie du nécessaire compromis entre les élans du coeur et la rigueur de la raison ?

> comment fonctionne une galerie, quels sont ses apports ?

En compensation de ses services, une galerie prend une marge (brute) de 40 à 60% (50% en moyenne) du prix de vente d’une oeuvre, selon les engagements pris avec ses artistes, le niveau de ses charges (la mise en scène de certaines vidéos ou installations est chère) et selon la probabilité de vendre, qui dépend du succès de l’artiste et de la "rareté" de sa production face à la demande. Les taxes sont incluses dans le prix de vente. Compte-tenu du travail fourni cette marge est normale, et 50% avant frais et charges pour la partie commerciale est une constante de tous commerces

Sans le travail d’une galerie vous n’auriez probablement jamais entendu parler de l’artiste qui vous plait ; sans elle, la notoriété de cet artiste ne pourrait évoluer et sa cote peu de chance d’augmenter. Et le jour où ou vous songerez à revendre une oeuvre ou l’échanger, elle pourra peut-être vous aider. A long-terme il y va de votre intérêt.

C’est un peu cher ? si les conditions le lui permettent, si manifestement vous devez faire un effort financier pour votre coup de coeur, demandez à la galerie de vous aider ; elle pourra vous consentir 5% à 15% de rabais (variable selon le contexte économique) ou vous proposer des paiements échelonnés en 2 ou 3 fois sans frais.
Payer en espèces ni vu ni connu pour un plus fort rabais ? peut-être mais franchement déconseillé ! vous accumulerez les inconvénients cachés : pas d’assurance faute de certificat, aucun recours en cas de vol ou de faux... et si dans 10 ans la cote de l’artiste est haute, votre oeuvre sera plus difficilement vendable parce que non répertoriée...

Soyez attentifs et pas trop naïfs car fixer des prix est une pratique approximative : les artistes émergents sont introduits "au feeling" faute de cote, et ceux des artistes connus varient d’une galerie à l’autre ; exemples vécus : une oeuvre de Lartigue vaut exactement deux fois moins chez X que chez Y ; une galerie "amicale" a bien voulu céder à un ami peu connaisseur une huile au double de son prix "objectif"... ; cas extrêmes et rares car le milieu est plutôt sain, mais nous vous adjurons de connaître un peu les prix, d’avoir un brin de bon sens, de marchander un peu, de vous informer sur les cotes, de consulter un expert, un autre galeriste, une relation compétente , ou adressez-vous à almanart, on pourra vous aider.

Pour repérer les galeries, voir où aller ou consulter notre sélection des expos en cours, classées par quartiers
 

En conclusion dans une optique à long terme, l’achat en galerie est le meilleur compromis et le plus souple moyen d’assumer un coup de coeur ; c’est aussi le moyen le plus décontracté car vous avez le temps de réfléchir, et le moyen le plus sympathique par la balade qu’il impose, le plaisir de la découverte, et souvent la qualité du contact humain.

publi-information partenaire . les bonnes affaires des Atamanes :

 

> spécialistes des Petits Maîtres modernes, elles squattent les ventes aux enchères, sont capables d’y dénicher les pépites cachées (ce que vous ne saurez pas faire) et... vous les revendent (après nettoyage, restauration...)
> à voir : le choix de qualité des Atamanes à prix raisonnables

 

par exemple, vous pouvez vous offrir pour 2300€ ce monotype
de Dick Higgins, un des fondateurs du mouvement Fluxus !

 

 

acheter dans les foires et salons

 
il y a deux types de manifestations :
> celles où ce sont des intermédiaires professionnels qui vendent
> celles où les artistes vendent directement
elles sont aussi bien nommées "foires" que "salons". Normalement on ne vend pas dans les salons, mais les deux termes souvent se confondent...

 
Ce qui diffère est le mode de vente : dans certaines foires ou salons les artistes vendent en direct ; ce sont aussi ceux qui parfois louent une galerie pour être vus ; les artistes consacrés sont toujours représentés par des intermédiaires.
Ce qui ne veut pas dire que les ventes directes soient forcément de moindre qualité, mais elles concernent beaucoup d’artistes émergents non cotés, dont l’un sera peut-être une future valeur ; ce sont deux marchés complémentaires qui, pour vous acheteur, méritent des démarches distinctes : l’une de découverte, l’autre de confirmation.

Il y a 4 publics, mais qui se cotoient peu du fait des horaires d’admission et du nécessaire cloisonnement commercial, de plus en plus sélectif et contrôlé :
> les VIP (Very Important Portefeuilles (sic)) sont ceux qui, réellement, justifient les salons internationaux comme outils commerciaux ; ne vous y trompez pas : sans eux, il n’y aurait ni salon, ni art et vous, acheteur, n’auriez rien à voir... circulez ; parmi eux sont les entreprises mécènes, qui heureusement sont de plus en plus nombreuses en Europe
> les pros de l’art qui font leur business relationnel, plus la presse (journées professionelles ou de presse)
> les acheteurs lambda mais constants, qui se voient invités aux "vernissages publics"
> les journées grand public, payantes.

Avantages d’acheter dans les salons et foires : vous êtes anonyme et décomplexé, vous demanderez facilement un renseignement ou un prix, cela n’engagera à rien (mieux : les anglo-saxons ont, eux, l’obligeance de mettre le prix sur les étiquettes) ; vous aurez un choix vaste, en une tournée de 2-3 heures vous aurez un panorama de la situation de l’art, des idées d’achat concurrentes et ressentirez plus d’indépendance.
Mais il vous faudra accepter quelques sérieux inconvénients : la foule interdit toute sérénité, voire l’observation sereinne des œuvres, la fatigue finit par troubler la fête, les lieux ne sont pas toujours romantiques, la décision d’achat doit être rapide (vous ne reviendrez pas) et vous regretterez peut-être votre impulsivité... ou votre indécision. Les coups de coeur sont bienvenus.

 

Attention : ces foires exacerbent la mode en cours ; restez attaché à vos convictions, votre goût et votre bon sens ; par exemple la photo est devenue en l’an 2000 un "phénomène de mode" et les prix se sont envolés, pour retomber un peu ensuite. Lors de votre choix posez-vous au moins ces 2 questions :
> quelle notion d’originalité s’applique à l’oeuvre convoitée ?
> son prix est-il normal ou "conjoncturel" (sa cote sera-t-elle stable) ?
Les prix pratiqués sont généralement les mêmes qu’en galerie et vous pourrez négocier 5 à 15%.

Vous êtes passionné, vous êtes patient, curieux, vous avez le temps ?
Allez donc dans les foires de second rang, dites "off", ce qui signifie nullement de piètre qualité, ou dans les manifestations de province moins soumises à la pression des porte-feuilles étrangers. De jeunes foires et manifestations se créént dans beaucoup de villes moyennes d’Europe, elles valent souvent le détour.

Les nouvelles foires dites "abordables" démocratisent l’art contemporain et offrent un vrai choix d’artistes souvent de qualité (il faut trier un peu plus) avec des prix étudiés. Certaines ont un vrai souci d’accompagnement du néophyte en offrant des services de coach, des conférences, des enchères et peuvent présenter de jeunes artistes qu’elles priment.

 
En conclusion, ce lieu d’achat est avant tout une commodité, qui offre un choix tel qu’il vous permet d’avoir une vue assez complète de la création dans un délai restreint ; si vous avez décidé à priori d’acheter quelque chose, c’est l’idéal. Les prix ne seront pas moins élevés qu’en galerie.

 

 

acheter ou vendre aux enchères

 
en France elles sont organisées par des Société de Ventes Volontaires (SVV) agréées, soit en salle, soit en ligne, souvent les deux à la fois..
Comment se déroule une vente dans une salle ? pas comme ça, rassurez-vous ; il y a de l’empoigne mais c’est plus civil.

Mais êtes-vous vendeur ou acheteur ?
 

 

vous êtes acheteur

mieux vaut savoir ce que vous voulez acheter : vous aurez donc vu l’exposition le jour précédent et consulté le catalogue, n’est-ce pas ?
Dans les grandes ventes vous déposerez préalablement identité et garantie de paiement (numéro de carte de crédit), dans les petites ventes on vous les demandera dès votre 1er achat ; pourquoi ? Simplement parce que si un lot vous a été adjugé, la loi vous contraint de l’acheter, et ou  !
En plus du prix adjugé s’ajoutent les honoraires de l’étude, de 15 à 25% selon les cas, plus une TVA de 3,332% si l’achat convenu ne dépasse pas 100’000 € ; les devises sont converties au moment du paiement.

Vous n’osez pas ? Décontractez-vous : allez d’abord dans une vente à Drouot pour regarder, l’entrée est libre et on ne vous demandera rien ; en vente amusez-vous mentalement à repérer une œuvre et notez son estimation puis jouez le jeu "à blanc", voyez le rituel, repérez les habitués ou professionnels, observez comment ils font, imaginez à quel moment vous vous manifesteriez ; le spectacle est lui-même intéressant.

Vous êtes décidé ? un conseil : n’allez pas trop loin dans le feu de l’action ; fixez-vous une limite intégrant environ 20% de frais & taxes ; la vraie question est : combien ai-je envie de dépenser, au pire ? Question à se poser avant !
Pendant la vente il vous faut être rapide, mais cooooool… En face vous aurez d’abord l’étude qui organise la vente et qui, cherchant à satisfaire ses clients vendeurs, pousse au plus haut ; vous aurez aussi des professionnels : galeristes, marchands d’art, acheteurs de fondations et musées : ça peut devenir chaud... c’est la règle ; si cela vous angoisse, achetez autrement, car là encore c’est le plaisir qui doit primer.
Si vous ne pouvez ou ne voulez pas être présent, vous pouvez préalablement à la vente déposer un ordre d’achat assorti d’un chèque ; c’est le commissaire-priseur qui se substituera à vous en faisant savoir au public qu’il détient un ordre de tel montant : si personne ne renchérit, le lot sera à vous ; la difficulté est évidemment d’ajuster le montant de l’ordre.

Le lot est à vous... sauf si ne viennent contrarier votre légitime joie :
> une erreur ou un vice de procédure commise en vente (le commissaire priseur est un officier ministériel, c’est une garantie contre ces cas)
> la révélation d’un faux, ou d’un vol (la vente peut être annulée à posteriori)
> une préemption de l’Etat, annoncée dès adjudication.

Quand payer ? dès la session terminée ; normalement vous devriez avoir un mois pour solder votre dette sous risque de remise en vente, de frais et indemnités ; cela étant, l’étude peut parfois accorder des délais (les professionnels en bénéficient bien, eux).

Quand prendre le lot ? Dès son paiement ; mais si vous êtes emballé par votre achat, lui aussi devra l’être par vous : prévoir le nécessaire pour son transport voire son assurance ; seules les grandes ventes assurent un gardiennage temporaire et une logistique, payante (ou négociable avant)

Je n’en veux plus ! Votre émotion vous a entraîné loin de vos moyens ? C’est une "Folle enchère" : le lot est par exemple remis en vente et vous devrez régler l’éventuelle différence entre le prix initialement atteint et le nouveau prix d’adjudication si ce dernier est inférieur, plus éventuellement des intérêts, frais de dépôt du lot, manutention et transport... La SVV peut peut-être vous accorder un petit délai mais contrairement au ventes en ligne, vous n’avez pas un délai légal de rétractation.
Pourtant la rétractation est une calamité en Chine, où la proportion forte de frimeurs et frivoles qui se rétractent est telle, qu’elle plombe la réputation des meilleures salles de ventes chinoises et faussent leurs statistiques ; heureusement ce sport est plus risqué en occident, où les limites sont bien établies ; vous risquez même de vous voir, comme au Casino, interdire d’achat.

 

vous êtes vendeur

bravo, mais ne croyez pas qu’on peut tout vendre à n’importe quel prix, il y a des modes en art et le marché fluctue : il faut savoir quoi vendre, quand et où. Observez, prenez des conseils (Almanart peut vous aider).

Compliqué ? Mais non, tout est fait pour vendre !
Il vous faudra d’abord montrer l’œuvre à céder à l’étude qui en fera une double expertise : l’authenticité et la valeur, basée si elle existe sur la cote de l’artiste ; vous devrez pour des œuvres de grande valeur montrer le certificat d’achat ou être capable de prouver vos droits de propriétaire ; tout ceci n’est pas nécessaire dans les petites ventes, dites "ventes courantes".

L’établissement du montant de mise en vente est tactique, le commissaire saura vous conseiller ; il vous faut aussi fixer un "prix de réserve" en dessous duquel la vente peut n’être pas conclue, faute d’amateur ayant enchéri ; il correspond généralement à l’estimation basse ; alors si vous voulez absolument vendre, posez une limite plus basse que l’expertise.
Vous pouvez aussi vous mettre d’accord avec l’étude pour qu’elle vous garantisse une somme minimum quelle que soit la vente et, au-dessus, vous conviendrez d’en partager la plus-value. Attention : en cas de mévente sous le prix de réserve, vous devrez dédommager l’étude des "frais de rachat" (environ 3% du prix de réserve).
Rappelez-vous cette vérité : il s’agit de réussir une transaction commerciale et la mise à prix n’a pas valeur d’expertise, mais le prix adjugé contribuera à établir la cote de l’artiste et de l’œuvre. Sachez aussi qu’en vendant de cette façon, vous serez identifié par l’administration fiscale, surtout si vous êtes acteur d’une grande vente, même si la société de vente ne la déclare pas…

Un risque pour l’acheteur par téléphone ou dépôt d’ordre d’achat : que ce que vous découvrez en réel ne corresponde pas à la description, de par l’état, le ressenti envers l’oeuvre, ou le doute sur l’authenticité (certains faux ou pièces bidouillées peuvent être mélangés avec d’authentiques, ce n’est pas rare)... Car dans la profession SVV on trouve de tout : des grands internationaux jusqu’aux petits opérateurs locaux, dont quelques uns sont nichés dans des locaux insalubres, vétustes, qui entassent les oeuvres sans précaution... donc prudence si vous achetez sans voir l’oeuvre avant !

Les grands opérateurs (auctioneers en anglais) tous genres confondus à Paris sont classés par chiffre d’affaires décroissant 2006 : Drouot-Patrimoine (qui est le plus grand regroupement de traders de Drouot) puis Christie’s, Sotheby’s et Artcurial au même niveau, enfin Tajan qui ont tous leurs salles privées, puis Piasa, Pierre Bergé, Beaussant-Lefèvre, CalmelsCohen... qui peuvent opérer à l’Hôtel Drouot ou dans leurs salles privées ; il y a aussi des études en Ile de France, par exemple Osenat à Fontainebleau et Aguttes à Neuilly ; tous opèrent selon le même rituel légal

 

 

acheter sur internet

 
parmi la profusion de sites, distinguez :

> les généralistes qui vendent aussi de l’art, comme LeBonCoin, etc
> les petits sites extensions d’autres activités comme ceux des artistes et des galeries
> les sites spécialisés dans l’art, comme Artprice, Artsper...

 
Les sites spécialisés dans la vente en ligne d’oeuvres d’art qui fonctionnent le mieux sont ceux :

> qui s’appuyent sur des professionnels, sélectionner voire expertiser les oeuvres, se munissent d’une charte de vente
> ceux qui vendent en ligne ET aussi en cimaise, ce qui vous rassure visuellement sur votre choix, la qualité et l’authenticité des oeuvres présentées par des professionnels ; la consultation du site vous permet un pré-choix qui évite un déplacement et vous permet de sonder les prix.

Un véritable marché particulier mais aussi professionnel s’est imposé sur e-Bay ou sur Artprice par exemple ; mais il faut être attentifs car chez les généralistes les risques sont assez élevés (voir ci-dessous) ainsi que certaines déviances comme de faux amateurs qui vendent (et se voient parfois pris à partie par le fisc pour activité professionnelle dissimulée), en toute conscience ou non, ou des professionnels qui se font passer pour des amateurs, par sociétés-écran pour certains... la vie sauvage existe sur internet lorsqu’il y a absence de services et conseils spécialisés en art ; il y a juste un petit contrôle par notation à posteriori des vendeurs par les clients sur quelques grands sites.

Mais les avantages de l’achat en ligne sont bien là : chiner, choisir, consulter les prix discrètement, pouvoir en discuter en famille sans pression du vendeur ; et c’est ainsi facile et rapide d’offrir un cadeau culturel.
L’inconvénients est que le choix d’une oeuvre chère peut difficilement se concrétiser sans la voir et sans bonne documentation, sauf pour les acheteurs très avertis.

D’autres arguments sont avancés par ces sites : des prix plus bas (mais ceci est toujours à vérifier), la possibilité d’échange ou de retour (c’est la loi qui l’impose), des possibilités de crédit ou d’étalement pour certains (les galeries le font aussi).

Qu’y trouve-t-on ? Sauf sur les sites spécialisés, peu de grands artistes (sauf sous forme de reproductions) ; mais vous découvrez de bons créateurs, et parmi eux peut-être quelques grands de demain ; le marché en ligne est donc assez complémentaire de celui des galeries ou des salons.

 

les risques :

> découvrir que l’objet en réel qui ne correspond pas au virtuel, de par son état, ses dimensions, votre ressenti... d’où l’intérêt des sites ayant aussi leurs galeries. Parade : ces ventes sont soumises à la loi de la VPC (vente par correspondance) qui prévoit le repentir de l’acheteur même sans motif mais dans un délai court, avec la difficulté du renvoi postal ; voir les modalités de la vente par correspondance

> attention aux sites étrangers à l’UE : vous avez théoriquement une même procédure mais la garantie n’est pas bien assurée puisque hors Communauté Européenne et les vendeurs peuvent être des particuliers

> je n’en veut plus ! vous vous êtes trompé ou votre émotion vous a entraîné trop loin ? l’Europe vient à votre secours : vous avez 14 jours pour changer d’avis, même en Angleterre, mais c’est parfois la galère...

> cette oeuvre d’un artiste très connu n’est pas chère, quelle belle affaire ! pour les gogos, certainement ; car le nombre de faux qui circulent sur internet est assez alarmant pour avoir suscité une enquête approfondie de la brigade anti-fraude en 2012... Sans connaissance ni conseil vous êtes une une vraie proie (ou poire : anagramme bien tentant)

> les fraudes sur les paiements bancaires sont alarmantes ; ne donnez jamais les codes de votre carte permanente, utilisez une carte virtuelle temporaire !

En conclusion si vous êtes un amateur d’art peu habitué aux circuits parisiens, si vous ne pouvez vous déplacer en journée, si vous souhaitez rester discret : l’achat et la vente sur internet est une alternative intéressante et rapide ; elle représente aussi une bonne façon de vous faire une idée sur l’art contemporain et de connaître ses coûts. Mais soyez trèèèèès prudent, c’est aussi le terrain de la bidouille ; intéressez-vous surtout aux circuits professionnels sûrs.

 

voir en ligne et acheter en vrai !

 
qu’est-ce donc ?
c’est une combinaison qui permet de repérer sur internet et d’acheter en galerie ; cela se généralise par les Show Rooms en ligne et les catalogue en pdf, ceci avec succès car la raison s’appelle sens pratique ET sécurité !
 

 
Une bonne partie des galeries ont maintenant développé cette formule, soit sur leur propre site, soit sur un grand site spécialisé ; elle permet de voir les oeuvres en ligne pour les repérer et en effectuer un pré-choix, puis éventuellement les acheter dans la galerie où vous pourrez conforter votre choix et vous assurer de sa qualité.
Bien sûr vous pouvez aussi y acheter directement en ligne et vous faire livrer, mais le véritable avantage est de pouvoir scinder en deux votre démarche : choisir tranquillement en connaissant les prix, puis réellement voir les oeuvres pour décider. Cela peut vous vous rassurer et vous conforter, sans devoir demander une liste de prix auprès d’une personne (car "si vous commencez par demander le prix c’est qu’évidemment il est au-dessus de vos moyens !", nous disait un collectionneur malicieux).

 
En conclusion si vous êtes un amateur d’art prudent, ou qui débutez, ou un amateur occasionnel, c’est une formule idéale à condition que vous puissiez venir à la galerie, ce qui suppose une relative proximité

A noter  : la Galerie en ligne Les Atamanes (partenaire d’Almanart) vend des oeuvres que vous pouvez voir "en vrai", chez elles avant de vous décider, car leurs oeuvres leur appartiennent ; ceci contrairement à la plupart des galeries en ligne qui ne peuvent vous les montrer physiquement puisque... elles vendent les oeuvres des autres !

 

 

acheter dans des magasins d’art

ce mode marginal n’a jamais prospéré, bien que l’art contemporain soit à la mode au même titre que le design ; ce circuit de vente ne concerne que le bas de gamme ou l’art décoratif. Ce sont plutôt des magasins tendance qui mélangent art, design, gadgets, fashion et proposent des séries du type collectors.

Une exception de qualité est la chaîne française Carré d’Artistes, qui s’est développée dans plusieurs villes européennes, et ne propose que des tableaux d’artistes, souvent des jeunes qu’elle découvre et promeut.
 

 
Cela a commencé avec les ventes dans les boutiques de musées ou proches, pour les produits dérivés allant du tee-shirt aux sculptures moulées en résine, mais en passant aussi par des sérigraphies d’oeuvres récentes ; désormais quelques magasins spécialisés en oeuvres contemporaines abordables ont ouvert, ainsi que des petits espaces branchés mixant les livres, la musique, la vidéo (clips comme art) et l’art plastique d’avant-garde. Même une espèce de supermarché a ouvert à la Défense et à Paris, mais plutôt bling-bling et plutôt cher...

Qu’y trouve-t-on ? Avant tout des artistes jeunes ; la qualité est parfois bonne, parfois exécrable, avec une proportion élevée d’oeuvres faites pour s’associer avec l’habitat contemporain ou le design ; ou alors des oeuvres avant-gardistes ou hip, pour les jeunes branchés, et des objets pour faire un petit cadeau.

Un danger réel : on y mixte savamment des oeuvres et des collectors sans valeur et des objets à la mode mais sans espoir d’être mutée en oeuvre d’art ; attention : on y mixte aussi les prix, ne soyez pas naïf !

 
En conclusion
il faut être habitué aux circuits "branchés" et aux journaux "cities" pour savoir où aller, mais il est clair que se développe un nouveau marché proche de l’art, populaire (au sens abordable et non spéculatif), permettant à chacun de suivre la tendance arty actuelle, pour parraitre être à la mode.
Le problème est que ces magasins défendent rarement les artistes...

 

 

acheter directement à l’artiste

 
pratiquée continûment cette démarche monoculture n’est pas propice à vous ouvrir l’esprit ; et si vous voulez valoriser votre collection, c’est toujours risqué de mettre tous ses oeufs dans le même panier.
Mais il y a des avantages :

> 1er cas : vous connaissez l’artiste qui est un voisin, un ami ou qui vous est présenté ; c’est une solution de facilité pour ceux qui ne souhaitent pas courir les galeries ou les ventes, qui ne savent pas bien ou ne veulent pas chercher. Si l’oeuvre plait pourquoi pas, c’est une sage façon de commencer à côtoyer le milieu des collectionneurs, même à petite échelle

> 2ème cas : vous soutenez un artiste que vous connaissez bien ? C’est une démarche personnelle des plus estimables

> 3ème cas : vous participez à une "journée porte ouverte" organisée dans un quartier, par une association d’artistes..., excellente occasion de balade-découverte, offrant de voir comment travaillent les artistes (mais ils auront fait de l’ordre et ne seront pas en activité). Attention, il y aura du meilleur et pas mal de pire ! Ayez aussi assez de caractère pour entrer, discuter, et repartir sans achat. Le connaisseur en quête d’auteur sauront, avec de la chance, faire une découverte

> 4ème cas : l’artiste vend en direct dans une foire : ce cas est traité ci-après ; ses prix tiendront compte des frais qu’il aura eus, d’inscription, de location de surface voire de transport.

Dans tous les cas demandez un certificat (en cas de vol, etc).

Note : si c’est un moyen de court-circuiter galeries et salons, nous désapprouvons cette dévianve, car elle suppose que celui qui la pratique contacte discrètement l’artiste et que celui-ci joue ce même jeu. Le risque est fort pour les deux acteurs car tout fini par se savoir dans le milieu de l ’art.
Certains artistes honnêtes, s’ils vendent en direct bien qu’étant lié à une galerie (même sans contrat), reversent spontanément un pourcentage à leur galerie ; c’est sain ; d’autres vont même jusqu’à refuser de vendre.

 
En conclusion l’achat direct est une solution de facilité valable dans une situation particulière, moins chère qu’en galerie ou en salon ; mais elle ne concerne pas non plus le même marché, pas celui du haut de gamme. Si votre achat est un acte unique, pas de regret. Si c’est un soutien d’artiste : bravo ! Sinon, ce n’est pas une voie systématique raisonnable

Note attention à ne pas tomber dans ce piège du débutant !

Note attention à ne pas payer en espèces et sans justificatif !

 



 

 

 

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ce sont des noirs lumineux que vous proposent ici Les Atamanes, de beaux cadeaux personnalisés

 

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< encre et lavis de René Leidner

 


 

à vendre : petit tableau surréaliste

cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou

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 le Jardin des métiers d’Art et du Design accueille des artisans d’art et designers pour créer en binôme, une démarche novatrice

une expo captivante l’explique
ouverte à tous
 


 

Surréalisme à Pompidou : énorme succès

le surréalisme si bien expliqué au Centre Pompidou voit un énorme succès, à ne pas manquer

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