parmi nos erreurs à nos débuts de collectionneur, figure celle de ne pas bien discerner la qualité et les valeurs relatives des oeuvres, entre celles qui sont des créations et celles qui ne sont que commerciales ; scénario : |
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à l’heure où l’art est parfois vendu comme un produit de consommation, où les artistes sont aussi entrepreneurs, où les frontières entre art et décoration deviennent floues, il y a une tendance générale du marché à générer des sous-produits artistiques ; cela va des estampes à gros tirage, des sculptures en réduction, des affiches, et cela finit en tee-shirt...
même
les musées sont producteurs de cette vulgarisation, mais au moins garantissent-ils un bon niveau de qualité ;
si pour un collectionneur d’art la différence est évidente, elle ne l’est pas toujours pour un débutant ; bien que... parfois, rarement, arrive une petite opportunité !
Question à résoudre : à quel moment une création passe-t-elle du domaine de l’art à celui d’objet de consommation, à la pièce décorative ou anecdotique sans valeur patrimoniale ? autrefois les notions d’art majeur et art mineur proposaient une hiérarchie, maintenant c’est l’anarchie
> achat-ventes de particulier à particulier
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> cette grande galerie connue dans le sud, presque un musée, expose des artistes célèbres d’origine locale : les Nouveaux Réalistes, chers déjà il y a 30 ans ; mais la librairie y propose quelques pièces abordables dont une Nana gonflable de Niki de Saint Phalle... ...que notre débutant achète pour quelque 50€ pour s’amuser car, même "apprenti", il n’est pas dupe… Gardes bien ta poupée, mignonnette ! Nikide Saint Phalle, Nana, |
dans cette jolie histoire, les choses sont claires et la chance est passé par là ; elle montre que la frontière entre une oeuvre d’art et un objet de peu de valeur ni intérêt artistique autre que décoratif, est parfois mince ; question d’intention de l’artiste, du nombre d’exemplaires dupliqués…
La vulgarisation utilise deux procédés :
>
l’un partant d’une vraie oeuvre consiste à la décliner en quelque chose qui y ressemble
>
inversément le procédé du "collector" consiste à restreindre la duplication d’un objet courant existant -bien "designé" et bien "brandé"- pour en augmenter le prix unitaire ;
tout cela marche…
mais l’un et l’autre ont peu à voir avec l’art, au sens patrimonial comme au sens artistique : c’est du gadget ou peut-être de la décoration (laquelle d’ailleurs peut être belle, intéressante, mais c’est une autre démarche)
d’une manière générale si vous souhaitez faire des économies :
> évitez d’acquérir des succédanés d’oeuvres, ces ersatz d’art que sont les grands tirages de copies d’oeuvres ou ces "collectors" qui n’ont comme propriété que d’encombrer vos espaces
> tentez d’acquérir de l’art dit "abordable" en suivant ces suggestions
> voir aussi ici les dérives commerciales.
voyez aussi :
ce sont des noirs lumineux que vous proposent ici Les Atamanes, de beaux cadeaux personnalisés
et aussi de l’art à petits prix
< encre et lavis de René Leidner |
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