60 Senlis, à 45 km au nord de Paris |
> autres escapades |
En lisière du centre de la jolie ville historique de Senlis, la Fondation Francès est logée dans une ancienne maison juste derrière l’église. Dans une volonté de démocratiser l’accès à l’art contemporain, l’entrée dans la Fondation est libre, pourtant fermée le dimanche (voir pratique).
un concept original |
trois fois par an, les collectionneurs Estelle et Hervé Francès organisent une "exposition dialogue" et invitent un artiste avec sa galerie, à converser avec une partie de leur collection de 400 oeuvres -peintures, photographies, installations.
Si l’entrée du public est libre, la Fondation privilégie les visites de groupes et les actions éducatives scolaires pour commenter les oeuvres, expliquer la démarche des artistes. Car les fondateurs préfèrent les rencontres intimes aux vernissages "qui se transforment plus souvent en réunion mondaine qu’en découverte artistique". Dans ce carrefour, artistes, collectionneurs, institutions, galeries, journalistes, entreprises… peuvent échanger.
Estelle Francès expliquant l’oeuvre de Philip Gurrey au sein de la Fondation |
Autre particularité : la collection Francès peut être dérangeante ; elle est entièrement dévolue à un propos, celui (citons) de "l’Homme et ses excès, ses souffrances, ses violences, ses croyances... sous toutes ses coutures" (voir ici l’argumentaire complet). Aborder ce thème engagé nécessite un dialogue pour sa compréhension
un exemple d’exposition engagée : quatre artistes ont abordé le thème des Stigmates, une présentation qui donne un aperçu des stigmates de la violence replacées dans l’histoire de l’art ; une matière originale, ambitieuse au regard de la taille de la présentation, mais qui est pourtant très bien évoquée.
Philip Gurrey (vit à Copenhague) puise dans Otto Dix, Goya ou des photos de guerre ses portraits déformés par les traumatismes, apparents ou cachés : "le temps qui passe laisse parfois filer et s’échapper des blessures enfouies".
ce visage meurtri esquisse un sourire comme pour rappeler que la vie continue
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Le dialogue s’amorce avec la collection par cette oeuvre : une évocation de l’enfermement, par Rachel Labastie (vit à Bruxelles et Biarritz) qui, enfant, a vécu dans une secte apocalyptique
ces entraves présentent un double contraste par rapport à la forme habituelle de ces noires ferrures : celui du blanc, symbole d’innocence, et celui de la fragilité de la porcelaine
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Conversation qui se poursuit au 1er étage avec notamment Jake et Dinos Chapman (Grande Bretagne) qui sont intervenus directement sur un tableau du XIXè, à la fois sur le portrait et sur la toile elle-même, un rappel cynique du temps qui passe et des portraits qui s’effacent
Jake et Dinos Chapman, One day you will no longer be loved, 2008 |
en pratique :
> 27 r Saint Pierre
> gratuit > ouvert pendant les expos
> voiture : A1 sortie 8 Senlis ; dir Senlis centre (av de Gaulle) ; tout droit av Clémenceau ; à gauche av Foch ; rond-point : à droite dir Chantilly ; 1ère à gauche ; parking facile
> le site |
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
le Réalisme fantastique est une expression plus récente du surréalisme
ce Chat Bleu de Raimondo Cardelli (1938-2008) exprime que le rêve serait aussi réel que le quotidien |
tableau en vente chez les Atamanes
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