Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci ! |
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Sheila Hicks suit à l’Université de Yale l’enseignement de Josef Albers (ex-professeur au Bauhaus) sur les effets optiquesde la couleur et ses interactions avec le contexte et le spectateur : alors la couleur sera au centre de son travail. Dans la bibliothèque elle fait une découverte : le livre de Raoul d’Harcourt qui magnifie la richesse des couleurs péruviennes sur textiles ; c’est une révélation : le textile est la solution pour dissocier la couleur et son support ; ainsi en 1956 elle est la première a créer des oeuvres d’art textiles ; elle s’impose difficilement car à l’époque le textile est considéré comme un art mineur de décoration, mais cette fluidité entre beaux-arts, arts appliqués et architecture l’intéresse aussi.
Puis elle voyage en Amérique du sud et au Mexique pour étudier le tissage précolombien ; en 1960 elle vient en France à la rencontre du vieux monsieur qu’est devenu Raoul d’Harcourt... elle ne repartira pas !
Pourquoi Sheila Hicks a-t-elle choisi les textiles pour s’exprimer, elle qui se dit peintre et sculpteuse ?
car elle a été gênée par la séparation entre couleurs et supports ; elle voulait "entrer" dans la couleur : "la couleur devrait couler seule dans l’espace, librement" et donc pouvoir se dispenser de support ; le textiles le permet > cette sculpture Palito con Bolas (Bâtonnets avec Boules) est une évocation d’instruments magiques ancestraux : les galets ronds seraient des "pierres d’écoute" confrontés à des "bâtons de paroles"
Sheila Hicks, Palitos-con-Bolas, 2015 |
La liberté que permet le textile, par son adapation aussi bien à l’art qu’à la décoration, délivre l’artiste de toute convention et lui donne accès à toutes les formes et tous les thèmes :
La-Sentinelle-de-Safran,
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> la douceur de la Sentinelle de Safran où vous avez envie de vous vautrer voluptu-eusement (dommage ici c’est interdit !), est du domaine du design > celle-ci, Pêcher dans la Rivière, pourrait être un tapis ; c’est une peinture figurative : elle évoque la pêche par ces vaguelettes où sont plantés des harpons |
Pêcher-dans-la-Riviere, 2013, 5x450x98 / clic= zoom |
mur d’une centaine de Minimes |
> ces merveilleux petits tableaux muraux, incroyablement imaginatifs, sont le laboratoire de Sheila Hicks depuis l’origine, elle les appelle "mes investigations" |
Minime-La-Clef, 1988, caoutchouc |
plus d’infos : |
> l’exposition Sheila Hicks au Centre Pompidou |
à ne pas rater : l’exposition majeure |
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Les Atamanes analysent "L’affection de Joséphine Baker" de Patrice Nabor, dans une interview par la journaliste Claude Léger
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Les Atamanes sont fières de vous proposer cette grande sérigraphie de Jean Arp, plutôt rare à l’occasion de la réouverture de la Fondation Taeuber-Arp |
une très belle opportunité ! par Les Atamanes
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