Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci ! |
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déferlante africaine dans tout Paris ! ce regard très complet sur l’art contemporain africain (surtout noir) vient tard, après les autres mégapoles de l’art, il était temps ! Par cette longue page, nous espérons vous faciliter la connaissance de ces artistes, aux noms difficiles ; les oeuvres des 3 expositions sont ici groupées sous des thèmes nous paraissant les réunir > ces expositions sont surtout concentrées |
Hassan Hajjaj, Le café, installation in-situ, 2017 |
l’art actuel africain se distingue de l’art occidental (surtout français) par son absence d’ésotérisme conceptuel -il est lisible-, par sa fulgurance colorée -il est beau-, par l’usage de matériaux locaux -il recycle-, et par l’imbrication de la culture africaine tradtionnelle et celle de la modernité. Ainsi il nous étonne, nous enchante, nous émerveille, nous intrigue, nous font revenir des sensations qui s’étaient atténuées... un choc de plaisir, même si tout n’est pas au top.
La culture africaine est diverse (il y a 54 pays et une miriade d’ethnies), mais comme les artistes africains sont peu nombreux par rapport à l’ immensité du continent, il y a une première impression de cohérence qui ne tiendra probablement pas lorsque nous connaîtrons mieux ce continent artistique.
Contrairement à l’art contemporain chinois trop inspiré par l’art occidental, pour ne dire copié, l’art contemporain africain apparait original, authentique ; seul bémol : les photographies sont plus documentaires qu’artistiques
à la Villette, laissez-vous attirer sur la mezzanine par une musique lancinante, qui restera imprimée dans votre tête bien après votre sortie, l’incontournable Wiliam Kentridge fait défiler une procession burlesque...
Wiliam Kentridge, More-Sweetly-Play-the-Dance, 2015, video15min
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... sous le titre trompeur de "More Sweetly Play the Dance", une danse macabre des illusions qui ont mal tourné malgré la foi aveugle et la joie naturelle africaine, une danse pour conjurer la mort dans un continent souvent ravagé par les exactions ; voyez ce film deux fois pour observer la trame de fond qui peu à peu se transforme en un paysage de ruines |
il vous faut distinguer de leurs parents, les artistes nés après les années 80 qui se sont "libérés des discours sur la colonisation et se préoccupent plus des questions comme l’appartenance et le corps" [Guillaume Pens, dir d’ArtParis 2017 qui s’est focalisé sur l’Afrique, Les Echos 31mars]
Okhai Ojeikere, série Hairstyles |
Okhai Ojeikere a été peut-être le premier à exprimer l’identité africaine, par une collection de photographies de coupes de cheveux
Hassan Hajjaj est connu |
Hassan Hajjaj, Wamuhu Legs, |
l’exposition à La Villette focalise sur la concentration urbaine : "si l’on prétend qu’il excite une communauté africaine, une relation intime entre les pays (alors qu’il y a une cinquantaine en Afrique Noire), c’est bien dans la structuration de les villes qu’elle est palpable" remarque Simon Njami, son commissaire :
Nicholas Hlobo, Tail, 2010, |
Nicholas Hlobo exprime, avec des matériaux typiques et une imagerie anthropomorphique symbolique, des associations avec sa propre identité à faces multiples Rigobert Nimi |
Rigobert Nimi, Station-Vampires, 2013 |
les migrations caractérisent les artistes africains ; alors pour chaque artiste nous précisons le(s) lieu(x) où il exerce ; la question souvent posée est celle de la conservation d’une originalité africaine pour un artiste ayant, c’est souventle cas, émigré tôt dans un pays occidental ; voici une réponse intéressante faite dans un interview de Ruby Amanze dans IAM HS Paris 2017 :
plus d’infos : |
> Africa-Capitales à La Villette sur la concentration urbaine en Afrique |
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