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mouvements, styles, genres art moderne

les mouvements modernes,
de la fin du XIXe à 1940

les manières de réaliser une oeuvre se sont souvent groupées par affinités de genres ou d’artistes, formant des "écoles", des genres (abstraction...), des styles (cubisme...), voire des mouvements influents de recherche (pictorialisme...) ou même engagés politiquement (figuration narrative...) ; panorama :

 

 

et pour les mouvements contemporains, après 1945 :
c’est là

 

 

> à voir jusqu’au 9 octobre
à la Galerie Tornabuoni

voir aussi :
le surréalisme bien expliqué


Alberto Savinio
Nascita di venere 1950
(courtoisie Gal.Tornabuoni)
clic=zoom

les genres illustrés par une exposition :

> quelle influence ont eue les surréalistes en Italie ? la Galerie Tornabuoni, spécialiste de l’art moderne et contemporain italiens, propose un petit panorama bien pertinent : parmi les oeuvres de Chirico, Severini, Tozzi... figure cette Nascita di Venere d’Alberto Savinio
> elle est une interprétation surréaliste et quelque peu ironique de la Naissance de Vénus de Botticelli, surprenante à plusieurs égards : la dimension dominatrice de la femme, l’esthétique urbaine typique de Giorgio de Chirico (qui est son frère), la Vénus transformée en volatile (une pintade ? pas très féministe, cela...), le détournement de sa chevelure... c’est une caricature désacralisante de la beauté classique :

 
> accueil d’Almanart

> voir aussi le glossaire !

> sommaire de comprendre

 

soit cliquez sur le genre :

abstraction . abstraction-création . abstraction géométrique . abstraction lyrique . abstraction expressionniste . années 30 . art and craft . art déco . art nouveau . barbizon . baroque . blaue reiter . brücke . calligraphiecercle & carré . cinétique moderne . concret . construit . constructivisme . cubisme . cubofuturisme . dadaïsme . divisionnisme . écoles . esthétique . expressionnisme . fauvisme . forces nouvelles . futurisme . impressionnisme . japonisme . jugenstil . macchiaioli . métaphysique . modern style . nabis . naïfs . naturalismenéo-impressionnisme . non-objectif . novecento . nouvelle objectivité . moderne . muralisme . musicalisme . orphisme . orientalisme . optique (art) . pictorialisme . pointillisme . préraphaélisme . primitivisme . purisme . rayonnisme . ready-made . réalisme . rococo . romantisme . secession . situ (in) . stijl . suprématisme . surréalisme . symbolisme . UAM . valet de carreau . vorticisme

 

...soit lisez la chronologie verticalement : 

romantisme
(> 1800 ; apogée vers 1830)

vient de la littérature romanesque au 17è siècle en Angleterre, par opposition à la classique ; en peinture cette appellation n’est reprise qu’au 19è où, notamment, l’écrivain et critique d’art Charles Baudelaire précise qu’elle se situe "dans la manière de sentir" ; mais le romantisme est caractérisé par le style romanesque d’une quantité de peintre dès le début du 19è, qui reste un demi-siècle à la mode.

Plus actuelle et experte, cette définition de Bruno Delarue (auteur et galeriste) : " le romantisme n’est pas une école avec des manifestes et des préceptes, et c’est en cela qu’il est difficile à définir ; c’est surtout un état de réaction d’une génération contre le goût de l’antique et la rigueur davidienne ; il n’a pas de frontières véritablement définies ni de limite dans un temps précis, si bien qu’il est souvent difficile de dire qu’un tableau est purement romantique ou naturaliste."

La grande époque du romantisme est marquée par Ingres, Constable, et Turner...

 

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orientalisme
(env. 1800-1850)

appellation d’un large genre exotique allant du 19è siècle au début du 20è, qui concerne la peinture de sujets orientaux et arabes.

L’orientalisme est en fait une vue uniquement occidentale de l’Orient arabe, avec ses fantasmes notamment sexuels, alors que l’Orient n’admettait pas la nudité picturale. Si certains peintres orientalistes ne furent même jamais allés en Orient, d’autres voyageurs comme Delacroix s’intéresseront à des descriptions locales, toutefois empruntes de romantisme, vers 1832 ; au début du 20è siècle certains firent une description plus réaliste bien que stylisée, comme Majorelle vers 1920.

 

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barbizon
(école de)
(> 1830)

appellation d’artistes qui ont travaillé autour de Barbizon, donc aux abords et dans la forêt de Fontainbleau (au sud de Paris), et avaient en commun le désir de représenter la vraie campagne.

Influencés par le peintre anglais Constable, les peintres de "l’école" de Barbizon ont été parmi les premiers à n’opérer que sur le motif, intéressés par la nature telle qu’elle est, avec des couleurs non réinterprétées par romantisme ou symbolisme ; ils ont ouvert la voie aux impressionnistes qui, pour plusieurs d’entre eux, ont aussi peint dans cette région (d’abord Corot, Millet, Rousseau, Daubigny puis Dupré, Troyon, Lavieille...)

 

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symbolisme
(> 1840)

mouvement européen qui s’épanouit jusqu’en 1910 ; réaction mystique au progrès industriel et scientifique, il a mûri grâce à l’interdisciplinarité artistique forte de l’époque, par exemple par la littérature (Baudelaire...) ; il utilise souvent les mythes antiques et moyen-âgeux et emploie un langage métaphorique poétique qui stimule le rêve : il agit donc par le mental à l’opposé de l’impressionisme qui agit sur les sens.

L’apogée fut entre 1862 et 1897 le Salon de la Rose-Croix dédié à la peinture symboliste, créé par l’ésotériste Joséphin Peladan, lui-même rosicrucien... ; l’appellation "symbolisme" viendrait du poète Jean Moréas, en 1886.

Techniquement certains artistes sont précurseurs, comme les nabis (autres peintres au début du 19è siècle : William Degouve, Odilon Redon...)

 

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préraphaélisme
(1848)

la Confrérie des Préraphaélites nait en Angleterre en réaction à l’académisme victorien ; elle créer un style allégorique proche du symbolisme mais influencé par le style gothique et la renaissance italienne, notamment proche de la nature (John Millais, William Hunt...)

 

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réalisme
(> 1848)

en réaction au symbolisme et au romantisme, un courant s’étend en Europe jusqu’en Russie pour représenter une vision objective à la peinture historique ; que celle-ci va contester bien sûr, d’autant qu’il comporte une part d’humanisme, d’autant qu’en 1848 est la 1ère révolution française !

Le terme réalisme est attribué à Gustave Courbet en 1855, lui-même peintre réaliste (et aussi : Jean-Louis Messonier, Rosa Bonheur, Honoré Daumier, Jean-François Millet...)

 

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macchiaioli
(> 1850)

mouvement italien assez diffus qui, parallèlement aux impressionnistes et à l’Ecole de Barbizon en France, est sorti de l’académisme élitiste par une forme picturale parfois tachiste (maccia=tache), souvent des petits tableaux très panoramiques et allongés et l’emploi du contraste clair obscur ; ils sont eux aussi sortis de l’atelier au profit du plein air, pour peindre aussi bien la nature que des motifs industriels ; leur action s’inscrit dans le contexte politique de la construction de l’unité italienne.

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art and craft
(> 1862)

mouvement fondé en 1862 en Angleterre par Wiliam Morris, designer (on disait à l’époque "décorateur") en réaction à l’industrialisation du domaine du mobilier ; craft signifie artisan : il veut promouvoir les artisans et les lier à l’art et à la décoration, avec une conotation fortement sociale ; il fonde sa société de réalisation et de diffusion en 1880.

On considère que Art and Craft est un des fondements de l’Art Nouveau, notamment car il lie l’architecture intérieure, la décoration et les pièces et objets du mobilier

 

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esthétisme
(> 1870)

mouvement en Angleterre qui a concerné la littérature et poésie (Osac Wilde), la peinture (William Morris, Edware Burne-Jones, James McNeil Whistler), l’illustration (Aubrey Beardsley), la décoration (Dante Gabriel Rosetti) en faveur d’une esthétique tournée vers la seule beauté idéalisée, romantique et voluptueuse, l’artiste étant apprécié sur la qualité de son art en minimisant le concept et le sujet abordé.

 

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impressionnisme
(> 1870)

mouvement qui s’est développé en France, exprimant les impressions optiques issues d’un travail direct sur le motif (en plein air pour les paysages), en respectant la lumière naturelle et les impressions qu’elle induit. De sa période de plénitude (dès 1900), il a résulté de nouvelles façons de répartir les couleurs et de travailler la matière picturale (Monet, Renoir, Cézanne, Pissarro, Sisley, Degas..., puis Van Gogh, Gauguin...) ; voir aussi néo-impressionnisme.

Ces révolutions ont été un des fondements de l’art contemporain au sens d’une libération technique et mentale de l’académisme ambiant de l’époque

 

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expressionnisme
(> 1880) et
néo-expressionisme

désigne des oeuvres fortement expressives obtenues de manière spontanée et passionnée, utilisant souvent des couleurs exacerbées, des personnages caricaturaux, allant jusqu’à la provocation pour exacerber le message.

On distingue deux périodes : l’avant 1914 avec le mouvement Die Brücke plutôt fédérateur, et l’après 1918 avec la Nouvelle Objectivité, plus violente. Tous ces artistes (Ensor, Kirchner, Münch, Nolde, Beckmann...) étaient européens, surtout allemands ; toutefois Ernst Beyeler (Connaissance des Arts avril 2003) rappelle qu’ils ont été influencés par les Fauves et les impressionnistes, et non l’inverse.

On a tendance à appeler "néo-expressionistes" les peintures contemporaines qui présentent ces mêmes caractères, notamment produite par des artistes allemands (Jonathan Meese...)

 

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naturalisme
(> 1880)

difficile de les distinguer (Jules-Sébastien Lepage...), entre réalisme et impressionisme... disons que la peinture est dite naturaliste lorsque des vues paysannes sont traîtées, un peu comme l’ont fait les peintres de "l’école" de Barbizon

 

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groupe des XX
(1883)

le Groupe des Vingt s’est constitué en Bergique sur l’impulsion de l’avocat et mécène Octave Maus, suite au refus d’exposer dans les salons officiels de peintres jugés "révolutionnaires" (Ensor, de Regoyos, Khnopff, Van Rysselberghe...) par leurs recherches avancées, notamment par tous les procédés picturaux tachistes ou impressionnistes, ou des motifs socialement provoquants ; plusieurs de ces artistes ont été aussi décorateurs

 

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néo-impressionnisme, ou divisionnisme,
ou pointillisme
(> 1886)

mouvement post-impressionniste fondé par Seurat qui a eu les mêmes buts optiques que l’impressionniste, mais par une technique picturale pointilliste : de petites touches de couleur pure qui se recomposent de loin en une couleur subtile ; cette démarche est moins spontannée et plus scientifique, influencée par les recherches de l’époque sur la composition des couleurs (Signac, Sisley, Pissaro, Seurat, Luce...et même Matisse qui l’expérimentera avec "Luxe, Calme et Volupté")

 

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japonisme 
(> 1890)

il s’agit plus d’une influence stylistique que d’un genre ;

peu après le développement des relations avec le japon en fin du 19è siècle, le style japonais très original intéresse nombre d’artistes qui en prennent quelques éléments () (Van Gogh, Toulouse-Lautrec) ; celui qui en a été le plus influencé est Pierre Bonnard, d’ailleurs dénommé le "Nabi très japonard" par le critique d’art Félix Fénéon !

 

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nabis 
(> 1890)

groupe amical fondé par Denis, Gauguin et Sérusier, rassemblant aussi Pierre Bonnard (voir ci-dessus), Vuillard, Valloton..., proposant de simplifier l’usage de la couleur et d’utiliser des techniques artistiques classiques tombées en désuétude (vitrail, fresque...) ; en peinture il est surtout connu par l’usage des aplats, influencé par la découverte de l’art japonais (Toulouse-Lautrec...)

 

 

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jugenstil, secession,
art nouveau,
modern-style
ou art 1900
(> 1896)

toutes ces appellations sont la traduction d’un renouveau qui s’est répandu très rapidement dans toute l’Europe ; au départ le Jugenstil ("style jeune") est reconnu à Munich comme la Secession l’est à Vienne, puis vinrent le Modern-Style en Angleterre et en Espagne, et l’Art Nouveau en France.

Ce "style-nouille" totalement original mais pas débarrassé de fioritures a touché toutes les disciplines d’art appliqué : graphisme (Mucha, Beardsley...), mobilier (Mac Intosh, Rullman...), verrerie (Daum, Lalique...), architecture (Otto Wagner, Gaudi...), joaillerie (...) ; il s’inspire de la nature et introduit partout ses lignes sinueuses, des lianes, des éléments naturels stylisés ; il a bien sûr influencé l’art pur, notamment avec les artistes symbolistes ; (Moser, Klimt, Gustave Moreau...)

 

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primitivisme
(1er quart du 20è siècle)

genre pictural (et littéraire) qui célébre des valeurs considérées comme originelles, suite à la découverte et l’engouement d’artistes pour l’Afrique et le Pacifique dans le cadre du développement des colonies et des photographies ethnologiques ; le Musée Nègre de Londres avait intéressé Derain, le douanier Rousseau peignait ses tableaux de paradis perdu, Picasso et Matisse collectionnaient des sculptures africaines... tout cela entrenait l’illusion de la pureté exotique et primitive

 

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pictorialisme
(env.1904)

mouvement d’art photographique appelé "Ecole Pictorialiste française" développé par Emile Puyo, chef de file au huppé Photo-Club de Paris, qui pronait le retour à l’esthétique en réaction des procédés techniques qui foisonnaient à cette époque fin de siècle de découverte de la photographie ; l’aspect mondain et sa valorisation de la culture bourgeoise a un peu occulté la vraie valeur esthétique de cet art qui rapprochait la photo de la peinture

 

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fauvisme
(>1905)

appellation créée au Salon d’Automne où une salle, la ? cage aux fauves ?, réunit des peintures de couleurs fauves tranchant avec l’académisme ambiant ; elle s’applique aux oeuvres de début de siècle basées sur l’usage de la couleur pure de manière expressive (Matisse -le premier-, Derain, Vlaminck, Dufy, Braque, Marquet.... ). A ne pas confondre avec l’impressionnisme qui lui, a émergé 30 ans plus tôt

 

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die Brücke 
(> 1905)

groupe fondé par Heckel, Kirchner, Schmidt-Rottluff, Bley, pour faire à l’origine ? un pont ? entre les différentes recherches artistiques d’Allemagne ; au départ très influencé par la touche libre de Van Gogh, il est devenu un mouvement expressif fort, centré sur l’homme et sa condition (Nolde, Pechstein...) ; ont beaucoup utilisé la gravure, moyen d’expression plus "rude", moins nuancé que la peinture

 

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cubisme 
(> 1907)

mouvement révolutionnaire développé par Picasso, Braque et Gris en France ; le nom serait issu de paysages de Braque, influencé par ceux de Cézanne. Influencé aussi par l’art africain ; cette approche donne dès 1910 (sa période analytique) une vision simplifiée et synthétique du volume et du mouvement, en peinture comme en sculpture. Ce style aura une influence internationale forte (Gleizes, Metzinger, Léger, Marcoussis, Villon, Robert et Sonia Delaunay, Larionov, Archipenko, Tatlin, Lipchitz, Zakine...) et durable : on trouve des post-cubistes après la rupture de la première guerre mondiale.

Voir aussi : les sources du cubisme

Voir aussi : le cubofuturisme

 

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suprématisme
(> 1908)

mouvement précurseur russe prônant une remise en question nihiliste de la peinture et des doctrines liées ; son fondateur Malevitch a été jusqu’à présenter une exposition de 35 oeuvres abstraites (en 1915 !) composées de signes simples tel le fameux carré noir sur fond blanc (El Lissintzky…) ; à tort, il est parfois confondu avec le constructivisme né 10 ans plus tard

 

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futurisme
(> 1909)

mouvement d’origine italienne, créé dès 1909 par le Manifeste du poête Marinetti qui voulait "recréer l’univers en lui insufflant la joie" et y a entraîné les artistes Boccioni, Carrà, Russolo, Balla, et Severini.

Puis comme une fusée d’artifice dont le bouquet engendre d’autres feux qui éclatent dans toutes les directions : ce mouvement à caractère anarchiste "a pour cible une culture sous emprise des archéologues et antiquaires" ; rejettant tout héritage artistique, elle prend sa source dans le monde mécanique et industriel ("une automobile rugissante est plus belle que la Victoire de Samothrace" [Manifeste, 1909]) et dans la poésie lyrique, "l’élan vital" de Bergson ; voulant se "hisser sur les ruines du passéisme" il entre en conflit ouvert avec le cubisme, qu’il juge bâti sur l’académisme et l’immobilisme : le nu, les natures mortes, les paysages, les portraits... En émergera une interpénétration des genres rivaux qui conduit au style Cubofuturiste : les peintres de chaque origine infléchissent leur manière, se rejoignent et engendrent des variations comme le vorticisme en Angleterre en 1914, l’orphisme en France. La guerre mettra un terme à cet élan révolutionnaire. [citations : Didier Ottiger, catalogue de l’expo Futurisme fin 2008 à Pompidou].

Ce mouvement puissant et large aura aussi favorisé le cinétisme et le rayonnisme.

Voir aussi le cubofuturisme

Des images et plus d’info ? et et l’Italia Nova

 

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abstraction
(> 1910)

terme général désignant une oeuvre non figurative, qui ne représente aucun sujet ni par sa forme, ni par sa matière, ni par ses couleurs. Schématiquement à la base : une oeuvre est donc soit figurative, soit abstraite ; ensuite on peut lui appliquer un ou plusieurs autres qualificatifs.

Deux mouvements sont précurseurs de l’abstraction : l’impressionnisme (fin du 19è), puis le cubisme (début du 20è). L’abstraction est née vers 1910 dans plusieurs pays d’Europe en même temps ; l’historien Jean-Louis Ferrier (? L’aventure de l’art au 20è siècle ?) désigne trois fondateurs : Kandinsky (Russie), Mondrian (Hollande) et Malevitch (Russie) ; puis elle s’est développée grâce à l’essor scientifique prodigieux de cette époque avec les travaux sur les couleurs, les sons, le cinéma...

La première exposition abstraite marquante à Paris n’aura lieu qu’en 1946 au 1er Salon des Réalités Nouvelles. Plusieurs subdivisions et mouvements se sont développés après la 2è guerre mondiale, notamment aux USA avec l’Ecole de New York, et en France par réaction. Les principales subdivisions sont l’abstraction géométrique et ses multiples composantes (madi, cercle et carré...), ainsi que l’abstraction lyrique (appelée "abstract expressionism" aux USA).

Voir aussi :
> comment voir un tableau abstrait ?
> ci-dessous

 

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abstraction
géométrique
(> 1910)

il faut considérer deux périodes :

 - l’initiale, en parallèle au cubisme, au sein de cette nouveauté qu’est le concept de l’abstration (voir ci-dessus) : ce style réunit largement des artistes ayant une démarche rigoureuse et géométrique, sous l’impulsion en Europe de Mondrian et Malevitch

 - celle bien plus tard (dès les années 45) en Europe : Helion, Bill, Dewasne, Herbin, Vasarely, Gottfried Honegger, Nemours... qu’on appelle "abstraction lyrique" ; ainsi qu’aux USA : Sol Le Witt, Barnet Newman, Donald Judd.... ; ensuite bien des contemporains ont adopté ce style (Buren, Morellet, Toroni, Venet...)

Ce genre géométrique est aussi appellé art concret ou art construit.

 

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Valet de Carreau
(> 1910)

mouvement russe créé par Robert Falk en 1910 à l’occasion d’une exposition, en réaction contre l’académisme moscovite ; il a été fortement inspiré par l’avant-garde étrangère de l’époque, notamment le fauvisme et le post-impressionnisme ; l’expression Valet de Carreau désignait la jeunesse selon la tradtion mystique russe (Kontchalovsky, Lentoulov, Machkov, Kouprine, Tatline, Serov...)

 

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der Blaue Reiter
(> 1911)

(en français : le cavalier bleu) mouvement issu d’une exposition dédiée à de jeunes artistes munichois, par la réunion de Kandisky et Franz Marc ; le nom proviendrait de leur intéret commun pour les chevaux et la couleur bleue, que montrent le ? Cheval Bleu ? de Marc en 1911, et plusieurs tableaux de Kandisky représentant des cavaliers. Ce mouvement n’était pas un courant, mais une contestation de l’académisme en place (Arp, Kirchner, Klee, Malevitch, Jawlensky, Nolde...)

 

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rayonnisme
(> 1912)

mouvement russe qui s’inscrit dans le style futuriste ; il cherche à représenter les rayons lumineux réfléchis plutôt que les objets eux-mêmes (Larionov, Gontcharova...)

 

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orphisme
(> 1912)

théorie picturale développée par Robert Delaunay (Robert ou Sonia Delaunay : car lequel a réellement initié ce style, sinon les deux ensemble ?), par ses études sur les couleurs pures et sur la loi des contrastes simultanés, où une couleur détermine sa complémentaire, sinon elle "éclate" dans toutes les couleurs du spectre (Marc, Macke...).

En fait il faudrait dire "cubisme orphique" pour respecter l’inventeur du terme, Apollinaire, ce qui est plus significatif de la forme proposée initialement par Delaunay, citons le : c’est un art "où ne vibre plus seulement le contraste des complémentaires découvert par Seurat, mais où chaque ton appelle et laisse s’illuminer toutes les autres couleurs du prisme ; c’est la simultanéité". Alors que le cubofuturisme lie le cubisme au futurisme, l’orphisme lie le cubisme à l’impressionnisme.

 

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ready-made
(> 1913)

désigne un ustensile proclamé oeuvre d’art par la seule volonté de l’artiste, après un minimum d’intervention voire une simple mise en situation et, bien sûr, signé ; Marcel Duchamp en était l’inventeur en... 1913 ! C’est un des aspects du dadaïsme. Exemples fameux : son urinoir, porte-bouteilles, porte-manteaux... Breton en donna cette savoureuse définition : "objet manufacturé promu à la dignité d’objet d’art par le choix de l’artiste".

On peut dire que le ready-made est l’anti-chambre du design du 21è siècle, où l’utilité d’un objet s’efface devant son esthétique, et qu’il devient malpratique voire inutilisable (c’est confortable une chaise design ?)

 

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vorticisme
(> 1914)

mouvement anglais du type futuriste voulant libérer l’art des pesanteurs victoriennes, créé par Wyndham Lewis qui avait déjà été impressionné par sa rencontre en 1910 avec Marinetti, fondateur du futurisme (Wadsworth, Epstein, Etchells, Saunders... ; revue nommée Blast)

 

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cubofuturisme
(> 1914)

dès ses premiers développements, le futurisme s’est placé à 180° du cubisme, jugé académique et statique (aussi bien par ses motifs : natures mortes, paysages, portraits que par ses couleurs gris-bruns et tendances modérées), alors que le futurisme favorisait le mouvement, la science dynamique et les couleurs vivantes ; comme les deux mouvements ont été contemporains et ont influencé le même monde artistique, ils ont finis naturellement par se rapprocher : l’ont vit des cubistes mettre des couleurs fortes et des futuriste mettre de la rigueur dans leur oeuvres ; cette fusion a donné le "cubofuturisme qui concilie machinisme futuriste et formalisme cubique" [catalogue expo Pompidou 2008]

 

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dadaïsme 
(> 1916)

Dada est un mouvement intellectuel fondé à Zurich notamment par Arp et Tzara, repris à New York par Duchamp, Picabia et Man Ray, contestant en début d’une guerre absurde la culture bourgeoise qui en est l’origine, ceci par l’ironie et des actions volontairement scandaleuses ; ce mouvement surtout littéraire a atteint tous les arts : plastique d’abord, graphique et musical ensuite.

Cette impulsion forte s’est rapidement déplacée dans le monde, en Allemagne (Georg Grosz, Schwitters, Ernst...), à Paris (Breton, Eluard, Aragon...), en Angleterre, etc. La 1ère Foire internationale Dada eu lieu à Berlin en 1920.

En art plastique la créativité dadaïste a été source d’inventions multiples : le ready-made, l’utilisation de n’importe quoi comme matériau d’œuvres (papier, clous...), un procédé "redécouver" aux USA après-guerre (Cornell...) ; il est à la base du surréalisme, puis aura ouvert la voie bien plus tard au nouveau réalisme ; il a été véritablement un mouvement fondateur de l’art contemporain

 

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peinture métaphysique
(> 1916)

genre fondé par de Chirico et Carrà et surnommé par Apollinaire, qui représente de manière mystérieuse des objets à priori sans lien entre eux, l’ensemble dégageant une atmosphère énigmatique ; c’est le groupe des Valori Plastici qui, par une revue, veut diffuser cette approche métaphysique et qui s’interroge aux rapports entre la tradition classique italienne et la modernité européenne (Savinio, Severini...)

 

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de Stijl 
(> 1917)

doctrine ? de style ?, revue et mouvement pluri-diciplinaire créé par Van Doesburg ; elle proposait des principes géométrique et mathématiques de reconstruction des tableaux ou de l’architecture (pour la peinture : Mondrian, van der Leck,…)

 

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expressionnisme figuratif & nouvelle
objectivité
(> 1918)

dans la lignée de Die Brücke, l’expressionnisme figuratif allemand est marqué par la grande guerre et ses suites qui, en allemagne, voient la récession de la classe moyenne et la misère ; il en résulte une peinture réaliste, désespérée, anti- bourgeoise (Kirchner, Scholz, Nolde, Schad, Liebermann, Kokoschka,...).

La Nouvelle Objectivité à partir de 1926, est une tendance encore plus agressive voire morbide (Dix, Grosz, Beckmann,...)

 

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purisme
(> 1918)

mouvement restreint attribué à Ozenfant et Le Corbusier (qui fut aussi peintre) après qu’ils aient publié Après le Cubisme et qui préconise une certaine retenue et de la rigueur ; il se situe dans la mouvance du mouvement De Stijl

 

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constructivisme
(> 1920)

mouvement russe fondé par Gabo et Pevsner à la suite de la révolution russe de 1917, prônant un art structuré utilitaire et social, reflétant la réalité de la société d’alors en pleine expansion créatrice, ceci aussi bien en art qu’en science, architecture et industrie, auxquels le constructivisme se réfère ; l’influence du suprématisme y a été forte (Larionov, El Lissitsky, Archipenko, Rodchenko, Gontcharova...)

 

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muralisme
(> 1921)

technique et style de propagande politique instauré au Mexique dans les années 20 à 40, suite à la révolutio nde 1910

Ces peintures murales s’adressent évidemement au peuple, souvent analphabète.

 

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novecento
(> 1922)

le mouvement du Novecento (20è siècle) italien, fondé par Anselmo Bucci et 7 autres architectes ou plasticiens, veut revenir vers la tradition rassurante par un formalisme néo-classique, comme suite d’un classicisme figé et conventionnel, mais en sens inverse du futurisme qui s’est développé fortement en Italie.

Mais ce genre lyrique a été récupéré par Mussolini avec la complicité de certains artistes (Sironi, Funi...) pour exalter les "valeurs éternelles" du fascisme, sur la base de thèmes épiques inspirés de la Rome antique ; après avoir ainsi marqué la Biennale de Venise en 1924, il s’éteint vers 1930

 

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surréalisme
(> 1924)

la date de naissance a été officialisée par le Manifeste d’André Breton et ce puissant mouvement dogmatique aura duré longtemps, jusque vers la fin des années 50 ; cousins des bouillants dadaïstes, les surréalistes reprennent l’idée de changer le monde, se basant sur l’inconscient et l’irrationnel (Freud avait déjà largement publié), en niant l’apport positif du rationnel (suite à la fin de la 1ère guerre) ; ils cherchent à transposer ces concepts dans l’image, ce que la littérature (Apollinaire…) avait déjà tenté ; il y eut aussi une tendance révolutionnaire communiste (Marx était pris au sérieux jusqu’à l’après 2ème guerre) par Dotremont, Asper Jorn, etc. (Masson, Ernst, de Chirico, Tanguy, Delvaux, Magritte, Matta, Reigl, Dali…).

Le surréalisme décline à la mort de Breton en 1966, achevé par le feu d’artifice de la dispersion en 2003 des collections et oeuvres de son appartement mythique du 42 r Fontaine, du fait du manque d’intérêt de la France institutionnelle... "la Belle France a laissé échapper en son temps les Demoiselles d’Avignon... il ne faut pas s’étonner qu’elle n’ait pas su retenir la Toison d’Or philosophale du surréalisme" (Jean-Michel Goutier, préface de la vente Calmels Cohen)
 "Je prétendais que le monde finirait, non par un beau livre, mais par une belle réclame..."[André Breton, manifeste du surréalisme]

 

L’exposition Dali à Pompidou

L’esprit du suréalisme

 

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art cinétique,
art optique :
1ère période
(> années 20)

désigne l’expression du mouvement dans la représentation picturale ou sculpturale. Il y a eu deux périodes, peu liées : 

- dans les années 20 par Gabo, Pevser, Moholy-Nagy, située dans la lignée constructiviste

- dans les années 50 (voir "art cinétique 2ème période")

 

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cercle et carré
(> 1929)

mouvement abstrait du type géométrique créé à Paris par Michel Seuphor et l’uruguay Torrès-Garcia (voir aussi Madi et abstraction-création)

 

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art déco, années 30
(> 1929)

ce n’est pas une appellation mais un usage, car on reconnaît que cette décennie a développé un style particulier très reconnaissable qui a débordé sur l’art plastique, fait de lignes simples, de plans massifs, du dépouillement du décors, d’un retour au classicisme greco-romain (ce qui l’a assimilé au fascisme, qui se l’est en fait approprié) ou d’usage de nouvelles techniques (béton, métaux, plastique...) ; il a été en continuation du constructivisme.

Comme le moderne-style l’a été 30 ans plus tôt, ce style "Arts Décoratifs" a touché toutes les disciplines d’art appliqué : graphisme (Cassandre...), mobilier (Ruhlmann, Perriand...), architecture (Le Mallet-Stevens, Van de Rohe...) et bien sûr les artistes de l’art pur (Laurens, Miklos, Martel, Helion, Léger...)

 

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union des artistes français (UAM)
(> 1929)

pour se démarquer de la Société des artistes décorateurs jugés trop conformistes, les "modernistes français" du design et de l’architecture se regroupent grâce à Robert Mallet-Stevens sous l’UAM jusqu’en 1958 ; leurs créations sont luxueuses, épurée, ouvertes vers l’extérieur et les techniques en design (Charlotte Perriand, Charles-Edouard Jeanneret dit Le Corbusier, Jean Prouvé ...)

 

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forces nouvelles
(> 1930)

une des nombreuses réactions contre l’abstraction : mouvement crée par des élèves de l’Atelier Simon des Beaux-Arts de Paris, qui prône un retour à la simplicité, la rigueur, le modelé (Georges Rohner, Robert Humblot, Pierre Tal-Coat, Jean Lasne...)

 

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art concret
(art construit)
(> 1930)

groupe et revue lancés par le hollandais Van Doesburg, sur la même base idéologique picturale posée par son mouvement " de stijl" en 1917, ceci en réaction de "cercle et carré" (voir ci-dessus) (au départ : Helion, Schwab, Carlsund...).

Les principes de base qu’il publie en 1930 et qu’il enseigne au Bauhaus, délimitent la réalisation d’une oeuvre (peinture, sculpture, architecture, design) par des surfaces, lignes, plans et jeu de couleurs ; c’est une approche scientifique de l’art allant vers la simplicité et la rigueur.

Mais depuis, de nombreux artistes s’y rattachent -ou s’y voient rattacher- ; cet excès a abouti à une sorte de confusion, par la diversité des styles des artistes s’y référant (même loin des principes initiaux ), par l’usage de ce mot : "concret" (le terme "construit" est plus exact), mot paradoxal puisque le genre est censé inclure aussi l’abtraction géométrique, et aussi parce qu’il est pratique de réunir dans ce terme tous les mouvements proches (de l’abstraction-création, ci-dessous, jusqu’à l’art cinétique) sans entrer dans les querelles idéologiques.

Ce genre est très proche de l’abstraction géométrique.

Voir aussi : comment voir un tableau abstrait ?

 

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abstraction-
-création
(> 1932)

mouvement fondé par Beothy et Vantongerloo en 1932, qui fait aussi concurrence à Paris aux groupes "art concret" (ci-dessus) et "cercle et carré" ; grâce à l’influence de Paris à l’époque sur les arts, ce groupe fut assez fort pour réunir plusieurs centaines d’artistes internationaux désireux d’expérimenter la voie de l’abstraction géométrique (Herbin, Delaunay, Kupka, Helion, Valmier, Gleizes…

 

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musicalisme
(> 1932)

association et mouvement fondé par Henry Valensi, Charles Blanc-Gatti, Gustave Bourgogne et Vito Stracquadaini en 1932, sur la base que la couleur comme le son sont des vibrations de matière ; une peinture musicaliste utilise la couleur, le trait, les formes pour créer une musique de couleur sur la toile.
Son chef de file et théoricien Henry Valensi publia des écrits sur le rapport de l’art à la matérialité ; influencé par le Futurisme où il participa d’abord, Valensi introduit le mouvement dans la toile par ce qu’il appelle la Cinépeinture ; à partir d’une de ses toiles, il produit en 1959 (!) le film La Symphonie Printanière.

Voir aussi : vidéo sur la Symphonie Printanière

 

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... et après ...

... voir les genres contemporains 

 

 



 

 

 

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