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avec la collaboration de Michel Wichard, historien de l’art
... titre Didier Ottiger [Directeur adjoint du Musée national d’art moderne] dans le catalogue, rappelant leur défintion par Georges Bataille : "l’idiotie et la mauvaise tête outrageusement récompensées, la laideur... arrachant l’éclat de rire à la place du feu du ciel" : mais quel rapport avec la peinture de George Condo ?
> d’abord sur le fond : sa vision tragi-burlesque de la société où "dans chaque prince... il ne peut s’empêcher de voir un crapaud en puissance" ajoute Didier Ottiger ; mais s’il annote l’art de Condo de Punk, objectons qu’il n’a rien de nihiliste, sauf le rire > ensuite une totale autonomie de création par rapport aux courants picturaux > enfin dans la forme : une apologie du burlesque, une "gifle au consensuel et à la notion de bon goût en art" Cave Woman, 2003 |
L’historien de l’art Bernard Marcadé fait ce rapprochement à l’occasion d’une exposition à Paris en 2012 à la Galerie Houard : "il y a pour moi un côté ogre chez Condo comme chez Picasso ; est en effet réunie chez eux cette idée d’avaler les formes, les figures, les couleurs ; on est bien au delà de la gourmandise : aucune délectation ici, mais de la voracité !".
Bernard Marcadé ajoute : "dans In the brothel (image ci-après), les dentitions, plus que les sourires, sont très présentes ; elles évoquent une dimension carnassière faisant là encore écho à Picasso ... il y a pour moi un côté ogre chez ces deux artistes doublée d’une capacité digestive assez impressionnante".
Et tout le monde y passe, notamment l’homme et sa bestialité stupide (son sexe dépassant son menton), la femme américaine vue comme une démoniaque tentatrice (genre mante religieuse), la religion catholique avec son faste dérisoire et ses prêtres libidineux... Mieux vaut en rire, en effet !
Se situant entre la vision du cirque et celle de la BD, Condo nous apparaît comme une figure mythique fin de siècle pas tendre pour son époque. Pour son style singulier, il a inventé le terme de Réalisme Artificiel.
> 1957 Naissance à Concord, New Hampshire
> 1976-78 Etudes d’histoire de l’art et de théorie musicale à la Lowell University, Massachusetts
> 1981 expose ses premières œuvres à New York
> 1983 première exposition personnelle à Los Angeles
> 1999 Reçoit l’Academy Award in Art de la part de l’American Academy Award of Arts and Letters
> 2000 Sortie de « Condo Painting », un long métrage de John McNaughton. 2004 Enseigne Visual and Environmental Studies à la Harvard University, Boston, MA
> 2005 rétrospective à Salzbourg.
Vit et travaille à New York ; a enseigné à la Colombia University de New York, au Art College of Design de Pasadena et a participé à une série de conférences au MOMA de San Francisco et au Guggenheim Museum de New York.
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