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la haute couture vue de dos

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

 
Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !
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la mode (fashion) de dos,
l’été 2019 au Musée Bourdelle

 
de face… et de dos : en mode (fashion) il est d’usage de photographier le devant des modéles alors que les couturiers mettent tant de soin à transcender le dos des créatures qui défilent ; une exposition fondée sur ce paradoxe, où s’ajoute la formidable idée du Musée Bourdelle et du Palais Galliera de mettre en regard les oeuvres puissantes d’Antoine Bourdelle avec les mannequins (malheureusement de bois !) qui présentent leurs dos à votre regard ; cette scénographie imaginative réjouit par ses clins d’oeil et son érotisme malicieux

 

   

Guy Laroche et Mireille Darc lancent la mode de dos

> si les grands décolletés arrière viennent de très loin en... arrière, ils étaient réservés aux événements (bals etc) ; mais Mireille-Darc l’a largement popularisé en plaçant le focus (!) par sa chute de reins vertigineuse

> Guy Laroche l’a réalisée en 1972 pour Mireille-Darc, à sa demande pour le fameux Grand-Blond qui, lui, en resta baba ; le but de l’opération menée par Mireille Darc : se rendre le plus visible possible dans où film où l’écrasante vedette était Pierre Richard

> images et l’histoire de sa création

 

Mireille Darc
dans Le Grand-Blond, 1972
robe de Guy Laroche

 

qu’est-ce que la mode tourne-dos ?

 
pourquoi Bourdelle ? parce qu’il est le seul sculpteur à nous avoir laissé un moulage de son dos ; on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! en prime l’occasion de (re)visiter ce magnifique et bucolique musée.

Le dos se dérobe à la vue de celui qui le porte, c’est là que réside l’ambiguité du propos ; l’exposition va plus loin, examine l’aspect social et psychologique, interroge la perception que nous avons de notre dos et de celui des autres ;

et aborde diverses questions : pourquoi la femme est-elle la seule créature à ne pouvoir elle-même boucler ses corsets et autres robes fermées dans le dos, asservissement à un tiers pour se vêtir ou se dévêtir ? ou ce signe de pouvoir suprême qu’est le code de longueur de la traine...

> le photographe Jeanloup Sieff, qui fait se tortiller suggestivement Hilde dans sa robe trop petite, précise avec humour : "j’aime à photographier les femmes de dos, parce que c’est la seule manière de voir leur derrière !" (à l’èpoque, pas de ce politiquement correct qui maintenant nous pourrit la vie)

 

Jeanloup Sieff (1933-2000), Hilde dans une robe trop petite,
1995, Robe Hervé Léger / clic = zoom
  Jeanloup Sieff photographe

 

 

on le voit et on en parle :

 
dos au mur / faire le dos rond / en avoir plein le dos / se mettre quelqu’un à dos / ne rien avoir sur le dos / froid dans le dos / avoir bon dos / renvoyer dos à dos / dès le dos tourné / faire, avoir dans le dos...
.

 

   

des boursoufflures

 
> soulignées par les tissus Vichy qui provoquent un "effet Vasarely", les fausses protubérances des hanches et du dos de Rei Kawakubo questionnent la notion de corps idéal en détournant ces formations naturelles que Bourdelle aimait tant mettre en évidence

 

Comme des Garçons, Prêt-à-porter 1997,
collection Body Meets Dress, Dress Meets Body,
Archives Adrian Appiolaza © Aurélie Dupuis/Comme des Garçons/Azentis
clic=zoom

 

il a bon dos, il est partout, pour tout...

toutes les déclinaisons historiques et fashion du dos sont abordées : les traînes qui prolongent la ligne du corps, le dos porte-bagage, les ailes allégoriques des anges, les dos nus des années 20, époque où la ligne féminine devient mince, les seins petits, libres mais couverts,

 

ou encore lorsque le dos symbolise la soumission à l’autre :

> ainsi en joue Jean-Paul Gautier, avec cette combinaison-corset fermée par un lacet de 9 mètres traversant 166 oeillets : "un laçage dans le dos, sinuant comme une colonne vertébrale" qui lui aurait été inspiré, enfant, par les gaines de sa grand-mère !

 

Jean-Paul Gautier, Passe-passe, Haute couture 2004,
collection Morphing, collection Jean-Paul Gautier
et camisole de force de la fin du 19è
clic=zoom
 

 

 

Avec sa prédilection pour l’envers du décor, l’Europe est à l’antipode de la ligne made in USA, l’univers des gros seins et fesses plates...

> ce qu’en 1996 Azzedine Alaïa assumait : "la chute des reins, la cambrure du bas du dos et la forme des fesses, c’est bien plus important que les seins ; c’est ce qui fait une belle silhouette" : un homme de goût !

 

Alaïa, Robe fourreau, Prêt-à-porter 1986
© Palais Galliera/Azentis / Bourdelle,
et Bourdelle, buste de Héraklès archer, 1909
clic=zoom
 

 

 

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plus d’infos :

> l’exposition au Musée Bourdelle

 

 

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