que devient l’art des rues ?il y a un double mouvement :
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> menu du street art (histoire, styles, comprendre, actus...) |
> achat-ventes de particulier à particulier
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dans une idée de partage, des formes mixtes virtuelles/concrètes se développent ; exemples ::
> le Selfie assisté débarque ! un miroir est collé sur un mur, reprenant la forme de photos postées sur Instagram ;
rue de Ponthieu, été 2014 |
> depuis 2012 Elyx (Yacine Ait Kaci) dissémine ses petits bonhommes dans les rues ; depuis il en a fait un jeu de partage : vous prenez un de ses petits dessins sur carton (gratuits) et les photographiez sur vos lieux de passage, comme un petit compagnon, puis placez le tout sur internet
> le graffitiste Jean-Marie Georgelin (alias JMG) a déjà créé Everywhere en 2011 : vous prenez un petit bandeau annonce, le photographiez en situation où vous voulez et placez le tout sur internet :
le jeu d’Elyx en |
Jean-Marie Georgelin |
le succès du street art provoque une massification des interventions dans les rues, une sorte de résurgence des tags qui eux, se font plus rares :
> les collages de sérigraphies se généralisent, parfois de très grande taille pour se faire voir, sans forcément qu’elles soient intéressantes ou novatrices
> certains actes sont moins artistiques qu’humoristiques ou de communication : à vous de faire la différence...
si vous ne retrouvez plus |
> une nouvelle technique |
le lancé de godasse n’est pas |
> tous les moyens semblent avoir été utilisés, pourtant certains innovent par l’originalité de leur support :
Francisco de Pajaro |
un gros travail d’origami |
> d’autres se distinguent par la qualité artistique du geste sur un support plus banal :
Levalet rue de Thorigny à Paris |
de qui est cet Overdose |
l’art des rues est entré dans une normalité. Mature entre 2008 et 2011, ses artistes historiques sont désormais dans de grandes galeries, foires et musées, ventes d’art contemporain (et non plus ventes spécifiques de street) : autant d’indices de banalisation.
Mais ce genre à succès a créé aussi une cohorte de suiveurs ; tout le monde s’y met avec le risque que dans les rues, "trop de street art tue le street art" : le grand public n’y porte plus d’attention particulière...
Pourtant cette intégration du genre dans l’art s’accompagne toujours d’interventions dans les rues, car :
- les nouvelles générations le font évoluer, le désir de s’exprimer reste fort chez les jeunes
- le partage avec le grand piblic nécessite un territoire vaste, qui s’oppose à l’acquisition privée
- c’est devenu une façon de se faire connaître, comme les réseaux sociaux : cest l’inverse de la clandestinité !
> connu pour ses masques (lui-même) qu’il déploie dans Paris (entre autres), Gregos a aussi fait cette superbe fresque qui honore les femmes > interview de Gregos
masque de son propre visage et
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Le street art commence à se confondre avec l’art plastique en général :
> belle installation du TSF Crew, en fait Papy et Milouz, qui utilise l’anamorphose comme le fait Bernard Pras ou Felice Varini, avec des éléments dessinés. Bien que venant d’artistes opérant aussi dans les rues, cette installation ne peut vivre qu’en expositions ou festivals
TSF Crew, installation, |
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
le Jardin des métiers d’Art et du Design accueille des artisans d’art et designers pour créer en binôme, une démarche novatrice une expo captivante l’explique |
le surréalisme si bien expliqué au Centre Pompidou voit un énorme succès, à ne pas manquer mise en jambe ou visite préalable |
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