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né à Vinci près de Florence, doué pour le dessin et doté d’une grande curiosité, Leonardo di ser Piero étudie dès l’âge de 12 ans dans l’atelier de Maitre Verrocchio, grand sculpteur de la Renaissance.
Léonard de Vinci, Autoportrait
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Par la sculpture, il apprend à maitriser la forme et l’espace ainsi que le clair obscur engendré par la lumière ; mais la "forme parfaite" préconisée alors, lui semble figée ; or le monde est mobile et le peintre ne peut traduire la vérité de ce mouvement que s’il garde une certaine liberté. Léonard de Vinci part approfondir ses connaissances à Milan en 1478 ; il travaille sur le mouvement et le sfumato (vaporeux en italien), cette technique qu’autorise la nouvelle peinture à l’huile : reprendre inlassablement les contours de la forme pour déterminer un flou, un velouté, par de multiples applications de couches d’huile semi-transparentes et extrêmement minces. Cette manière douce devient la signature de son oeuvre. Il meurt à Amboise en 1519 et nous laisse... La Joconde |
> de fines retouches sur le visage sont révélées par la "cartographie de fluorescence X", la "cartographie du fer" et surtout la "réflectographie infrarouge" réalisées par le C2RMF (et présentées dans l’exposition) :
vous pouvez observer sur cette dernière, à droite, outre des modifications de détail sur le siège et les vêtements, que le visage est légèrement mais significativement moins aigu, les pommettes moins larges et le menton moins pointu ; peu de choses ? mais qui révèlent précisément la proportion de ce visage parfait, qui vous regarde avec attention et une certaine insistance un peu inconvenante pour l’époque
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Par quel moyen Léonard de Vinci a-t-il effectué ces retouches ?
par un sfumato appliqué en dernier ressort, très progressivement, pour obtenir "une transition impalpable" entre le modèle et le fond : dix ans avant ce qui est considéré comme son chef-d’oeuvre, la Joconde, Léonard de Vinci avait donc développé au plus haut point la technique du sfumato (inventée par les flamands).
Le Louvre estime que "Léonard révolutionne ici le portrait féminin par la vitalité du mouvement, la complexité des articulations, le caractère inassignable du regard, la force de l’intelligence et de la volonté, la souveraineté de la conscience" *
Le Louvre précise aussi que ce tableau est le portrait d’une dame de la cour de Milan : Béatrice d’Esté, femme du More, Lucrezia Crivelli, son amante ou Isabelle d’Aragon, épouse du duc en titre Gian Galeazzo ; erreur de titrage dont Ingres serait responsable *
* : manuel remis gratuitement à l’exposition Vinci au Louvre, en place de cartels des oeuvres.
plus d’infos : |
> l’exposition au Louvre |
> achat-ventes de particulier à particulier
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