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Thomas Agrinier, 2018
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1976, travaille à Paris ; a été révélé à la scène française au Salon de Montrouge en 2009 puis par les médias (Almanart, Beaux Arts magazine, Artension) ; il est de plus en plus présent sur la scène parisienne et vient sur la scène internationale par des galeries et des foires (Leipzig, Bruxelles, Bâle, Montréal, Copenhague) ; il soutenu actuellement (2018) par deux galeries parisiennes. Thomas Agrinier est un peintre figuratif à contre-courant des productions dépressives : ses tableaux sont optimistes, ludiques, d’un humour entrainant rêve et sourire, inspirés qu’ils sont par le cinéma, les Comics, la musique ; un monde vu par les yeux d’un enfant, ce que révèlent ces masques grimaçants, ces mains façon Walt Disney ; les personnages déformés par le mouvement se meuvent sur des fonds travaillés -un zeste d’amour de la Renaissance-. > plus d’info sur Thomas Agrinier
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Thomas Agrinier est un grand enfant malicieux : les jeux et le comportement gamin des adultes le passionnent, mais pas sur des consoles... son outil c’est le pinceau. Tout l’intéresse, les images, la musique, les vidéos qu’il capte sur tous les médias, puis s’en fait un jeu qu’il livre à votre sagacité.
Ce tableau nommé Bouh ! s’inscrit dans cette longue série ludique ; il répond aussi à une envie : "depuis longtemps je voulais peindre de l’eau, en restant dans cette ligne du comportement et du jeu".
D’une manière générale, sa démarche de création est progressive, composée de parties qui ne sont pas forcément consécutives ; suivez avec nous la réalisation du tableau Bouh !
parmi les nombreuses images accumulées dans l’atelier : arrêts sur images de films ou documentaires, "je cherche celles qui se rapprochent du thème de l’eau et du mouvement" ; toutes ces images ont des affinités entre elles pour aboutir à une scène de jeu située dans une nature idéalisée :
cette couverture du Strange de juin 1981 attire son attention : je me sers souvent de |
photo de Chris Ofili, modèle de tête |
modèle de chute d’eau |
extrait du film Down by Law |
photo dans Life 1956 |
"j’aime l’oeuvre de ce peintre figuratif afro-anglais, son rapport à la musique… j’ai trouvé l’image de la chute d’eau dans son documentaire à la Tate" ( à sa rétrospective 2010) |
"en fait ici, c’est l’image de la forêt qui m’intéressait, l’eau et la plante à droite comme 1er plan" |
"cette fête d’adolescents montre une image spontanée, naïve, drôle, qui correspond à ma recherche" |
l’assemblage :le choix des composants est fait ! le thème de la chute dans l’eau de Chris Ofili doit se compléter d’autres acteurs pour créer une narration : "ainsi j’ai inventé le personnage qui tire la langue et son action ; la fille qui observe en arrière-plan donnera de la profondeur à l’image par rapport aux deux acteurs principaux".
<< les éléments de la scène sont fixés par un dessin qui les positionne tous dans l’espace du tableau, ce qui conditionne aussi sa dimension : 190x170cm
les études :<< l’étude du positionnement se complète par une étude du personnage principal... |
... puis de tous les autres. Vous notez que les dessins sont d’excellente qualité, notamment celui de la fille qui pouffe de rire (clic=zoom). Sur le dernier croquis sont ajoutés des éléments de style, puis la fille qui vient en arrière-plan (clic=zoom) :
de gauche à droite :
> les personnages principaux sont placés sur la toile et soulignés ; ils comprennent déjà les éléments de style, mais la physionomie de celui qui tire la langue est masquée : l’acteur principal est bien celui qui chute
> l’arrière plan est positionné, un nouvel élément de style est introduit : les roches qui, en diagonale sur Chris, accentuent son effet de chute
> l’actrice et la chute d’eau sont introduites, les vêtements ont pris de la consistance mais la chemise à pois, un peu forte, sera pondérée :
Dans le tableau final, la forêt au fond s’épaissit encore ; la plante de droite apparaît et accentue l’avant-plan formé par le rocher qui s’est aussi éclairci : le tableau gagne alors en profondeur ; l’eau est peaufinée ainsi que les tenues ; la main droite de Chris se détripple pour montrer son mouvement rapide pour amortir sa chute ; la main Walt Disney like devient bleu pétant, prouvant qu’il ne s’agit que d’un jeu.
Enfin, après 5 semaines de travail dont 3 à plein temps sur la toile, c’est le baptême : le titre "Bouh !" s’imposait, n’est-ce pas ?
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