Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci ! |
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ST584, 2018,
impression par sublimation |
<< ce selfie familial résume bien la ligne artistique de Cindy Sherman ; ces quatre femmes se ressemblent un peu malgré les différences d’âge... mais il ne s’agit que d’une seule : Cindy, grimée, maquillée, méconnaissable ; dans toute sa carrière, elle se met en scène et évoque divers personnages féminins ; ce qui est "central dans son œuvre, est l’inventaire imagé des archétypes de la féminité tels qu’ils ont été assumés par les femmes comme autant de rôles joués et surjoués à partir du regard masculin" [Suzanne Pagé]
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en 1975 Cindy Sherman imagine des fictions en multipliant des personnages
découpés et collés pour créer des narrations tragi-comiques, sorte de suites comme une BD ; elle manifeste ici son intérêt pour le cinéma vu du côté du plateau :
ces éléments (cinéma, décors, humour, dérision) seront présents dans toute son oeuvre à venir
A-Play-of-Selves, 1975
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Ainsi "Cindy Sherman développe depuis la fin des années 1970 une œuvre faite de portraits photographiques dont elle est toujours le sujet, bien qu’il ne s’agisse jamais d’autoportraits ; paradoxalement, c’est en disparaissant derrière ses maquillages, costumes et travestissements qu’elle devient une icône, bousculant la notion de portrait et la frontière entre réalité de fiction" [DP]
Après une visite en Italie, en 1989, Cindy Sherman revisite la peinture occidentale classique :
la peinture occidentale classique est revue à travers ses Maîtres, sur un mode artificiel et caricatural, elle-même affublée de costumes qu’elle a confectionnés avec des vêtements achetés aux puces, des prothèses, perruques et autres accessoires ; << ici elle incarne La Fornarina de Raphaël :
ST205 1989 |
Dans ses oeuves les plus récentes (dès 2019) Cindy Sherman effectue un remarquable changement de genre : un passage du féminin au masculin qui ouvre de nouvelles possibilités de métamorphose, matérialisées par des silhouettes à la masculinité androgyne qui apparaissent dans des paysages troubles car retravaillés numériquement. Cette exposition permet de découvrir ces oeuvres absolument fascinantes, c’est un de ses éléments forts.
Actuellement l’artiste est très active sur Instagram ; après s’être photographiée au naturel avec son téléphone portable, façon selfie, elle entame sa métamorphose numérique.
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plus d’infos : |
> l’exposition
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