tapez un ou deux mots :

Federico Fellini au Jeu de Paume

 

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ; en cas d’erreur, les vues générales sont libres ; svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !
  > accueil d’Almanart > sommaire des archives

la Grande Parade bucolique de Federico Fellini
> au Jeu de Paume, 20 octobre - 17 janvier 2010

 

Un maître du cinéma dans Almanart ?
oui, car cette exposition vous fait découvrir un Fellini plasticien : "le cinéma est fait d’images ; une image est mise au point avec la lumière et c’est elle qui crée l’image ; en ce sens le cinéma a un lien étroit avec la peinture..."
Car si le monde de Fellini est celui de l’illusion poétique et rabelaisienne, sa mise en scène est profondément esthétique. Saviez vous qu’il préparait ses scènes avec ses propres dessins (il a été d’abord caricaturiste) et qu’il les mimait lui-même sur le plateau ? qu’il a crée tous ses décors dans des gigantesques installations à la Cinecita qui reconstituent des lieux réels ?

 

  Pierre Bismuth  

Federico Fellini La Dolce Vita

 
(courtoisie gal. Burgada & Cargnel) ... clic=zoom
 
(courtoisie Fondation Fellini pour le cinéma, Sion)
 

En 2008 Pierre Bismuth a créé la série "Following the Right Hand of"qui matérialise les mouvements de la main droite d’acteurs dans des films célèbres ; il est représenté par la galerie Burgada & Cargnel à Paris

 

Affiche de type Fotobusta du film La Dolce Vita, 1960 (extrait de celle présentée à l’entrée de l’exposition).
Amusant : ils ne se sont jamais embrassés, leur rapprochement n’est que... technique !

 

La fabrication des images est passionnante : conception par les dessins du Maestro lui-même, réalisation (sans ordinateur à l’époque) dans le Studio 5 de la mythique Cinecita ; ces images ont créent une inédite effervescence médiatique qui a secoué l’Italie catho-traditionnelle des années 60-80 :

 

Federico Fellini

 
Federico Fellini en 1955
(courtoisie Jeu de Paume [coll.particulière])

 

Pour vous permettre de découvrir "les sources qui ont nourri l’imagination de celui dont le nom a fait son entrée dans le langage courant en devenant un adjectif – fellinien –, synonyme d’un monde extravagant, d’un défilé de grotesques" [dossier de presse], Sam Stourdzé, commissaire, a réuni une incroyable documentation :

> des photos de et autour de Fellini : tournages, acteurs, le Studio 5...
> des extraits de ses films mais aussi des essais, des actualités filmées, des instantannés de ses propres mimes pour guider les acteurs
> ses "Livre de rêves" et ses propres dessins : entre 1960 et 1990, sur les conseils d’un psychanalyste, il dessine et décrit ses rêves : les clés de son oeuvre sont là dans deux grands albums faits de fantasmes et d’angoisses illustrées ; par ailleurs il a souvent préparé ses scènes et les a expliquées aux acteurs au moyen de croquis, gardant constamment crayons et papiers dans ses poches : Fellini a été un dessinateur prolixe
> des Albums de presses relatant les polémiques agitées de l’époque, à commencer par la 1ère en 1960 lors de la sortie de La Dolce Vita, des magazines, affiches, etc

 

un théâtre grotesque, bucolique mais inquiétant

 

Si Federico Fellini a beaucoup vécu et est mort à Rome (en 1993), il est né en 1920 à Rimini, village désert l’hiver et surpeuplé l’été d’une faune bigarrée ; il semble fermement s’ennuyer dans cette petite société rigide, fasciste et catholique (qui inspirèrent Amacord) et "monte" donc à Rome en 1939. Il y devient caricaturiste (genre d’humour qui marquera ses films), auteur de gags et sketchs, puis enfin travaille aux côtés du cinéaste néoréaliste Rossellini ; en 1952, il réalise le Cheik Blanc et l’année suivante Les Vitelloni : son style personnel est né.

Fellini avoue qu’il s’est toujours nourri du monde populaire, bucolique voire grotesque de Rome, à travers le cirque (qui inspirèrent La Strada), le music-hall et aussi les supports modernes qu’étaient déjà les bandes dessinées, les romans-photos et la publicité. Il met en scène cette Italie qui commence à s’émanciper des rigidités, traditions et religion, et découvre la société de consommation, l’insouciance et certaines libertés (qui inspirèrent La Dolce Vita).

 

fantasme d’adolescent

 

La femme tient une place singulière dans le monde imaginaire de Fellini, entre caricature (gros seins, grosses fesses), réminiscence de ses rêves d’enfant et fréquentation des putes de Rome : "la prostituée est le contrepoint essentiel de la mère à l’talienne" dit-il.
Mais dans son oeuvre (la Cité des Femmes, Amacord...) "la représentation de la sexualité est plus paillarde qu’érotique ; l’homme y apparait souvent comme un enfant face aux formes féminine d’une géante" ... et les femmes "oscillent entre la maman et la putain, deux figures dispendieuses de tendresse" [Alain Fleischer, interview pour l’exposition]. Situation amplifiée par la contrainte et l’éducation catholique.

 

extrait du Livre de Rêves : celui du 1er avril (!) 1975
(courtoisie Fondazione Fellini, Rimini)
 

Federico Fellini Livre de Rêves

 

 

Anita Ekberg nue Playboy

 

Une des trait de libération de la société est l’apparition de la pin-up, et tout particulièrement Anita Ekberg, le sex-symbol très charpenté qui aura le plus impressionné Fellini (la Dolce Vita) : "c’est à ses parents qu’il faudrait donner le Nobel de l’architecture" [dixit Bob Hope, un de ses partenaires de cinéma]

 

 

 

couverture du journal Playboy d’octobre 1978 ... clic=zoom

 

le Felini Roma Circus

 

 

Federico Fellini Fellini Roma

 

Fellini Roma, parodie de la Rome de Tite-Live produite en 1972, est dans un certain sens une synthèse burlesque du parcours artistique de Fellini lui-même : la ville mythique n’aurait pas été fondée par Romulus et Remus mais par Fellini et grâce aux mamelles de la louve mais par la prostituée Lupa !

 

 

 

l’affiche française, 1972 (courtoisie Fondation Fellini, Sion)

 

et aussi : un catalogue et un coffret DVD très complets, à la librairie du Jeu de Paume

 



 

 

 

Le "Petit Mot" : 10 micro-newsletter/an, gratuites

 

annonces d'événements :


 

les fêtes nous amènent un paysage de neige

 
Neige en forêt.
Ecole du XXème siècle
huile sur panneau d’acajou
400 €

parmi l’art à petits prix
chez Les Atamanes

 


 

à vendre : petit tableau surréaliste

cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou

plus d’information

 


 

design : connaissez-vous le JAD ?

 le Jardin des métiers d’Art et du Design accueille des artisans d’art et designers pour créer en binôme, une démarche novatrice

une expo captivante l’explique
ouverte à tous
 


 

Surréalisme à Pompidou : énorme succès

le surréalisme si bien expliqué au Centre Pompidou voit un énorme succès, à ne pas manquer

mise en jambe ou visite préalable
ici sur Almanart

.


 

art et design à acheter en direct

 

achetez
de particulier à particulier

art, design, décoration
sélection par leur qualité

 

(Almanart est annonceur, pas place de marché)


 

suivez nous  :

 

 

Plans et itinéraires du Grand Paris :
Où sont les quartiers d'art ?

 

nos recommandations en art et design :

 

 

 

 

Le "Petit Mot"
login (modal) Abonnez-vous, ici
entrez votre mail :

10 newsletter/an, gratuit

 

 

 

 

 

 

nos partenaires :

 

 

 

nos amis en art et design :