Isidore Isou, fondateur du Lettrisme
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toutes images exposition Isidor Isou le Lettrisme au Centre Pompidou (courtoisie MNAM] / clic = zoom
le Lettrisme est un de ces mouvements décomplexé des années 50-60, qui plaidaient pour une synthèse des arts plastique, cinéma, littérature et poésie, musique... Isidor Isou est considéré comme le fondateur et théoricien, lui-même poète, peintre, cinéaste et dramaturge ; la lettre, le signe, constitueront pour lui le socle possible d’un renouvellement total des arts [l’article repose essentiellement sur le DP de l’exposition].
L’exposition au Centre Pompidou en 2019 nous sert d’introduction à cette manifestation hors norme ; d’autres artistes contemporains et même actuels se rattachent au Lettrisme, comme ceux-ci, et vous trouverez un exposé plus complet sur le Lettrisme et la peinture chez notre partenaire Les Atamanes
Isidor Isou, volontaire et emphatique
arrivé à Paris en août 1945, à 20 ans, Isou y a rencontré André Breton, André Gide, Tristan Tzara, Raymond Queneau et de Jean Paulhan, pour s’affirmer l’un des derniers champions des avant-gardes ;
avec Gabriel Pomerand, il fonde le lettrisme, proclamé en 1946 lors d’une scandaleuse intervention au théâtre du Vieux-Colombier.
Les débuts fracassants du lettrisme en 1946, font connaître Isidor Isou du monde intellectuel parisien ; à l’instar de Dada, les lettristes provoquent le scandale lors de multiples irruptions, conférences dans des lieux-cultes de Saint-Germain-des-Prés
> ces récitals durent de 1947 à 1950 dans des lieux comme le Tabou, boîte de nuit et de jazz, spot de l’époque.
affiche au Tabou, 1950
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Réunissant dessin, écriture, jeu théâtral et humour, Isidor Isou nomme "écriture hypergraphique" ce qu’un enfant appellerait un rébus ; à la différence qu’il l’applique au récit de la Bible comme à un roman érotique
> une première oeuvre plastique est cette série des Journaux des Dieux Morts, suite de planches sur le thème des récits bibliques ; peut-être par désir d’élévation ? (sic)
Journaux-des-dieux,
La-mort-d-Abraham
1950 MNAM
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Bien que littéraire et philosophe, Isou reste attaché à la peinture qu’il pratique -assez maladroitement- ;
il entreprend une sorte de synhthèse entre ces disciplines par une série de Méditations esthétiques sur des peintres célèbres
> sur Soutine, ce qu’il écrit dans ce tableau est assez banal... (clic=zoom)
Méditation-sur-Soutine, 1984,
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Dans les années 90 il entreprend de nous allonger la vie... par cette série de tableaux (beaux, cette fois) il propose une série de propositions farfelues -on retrouve l’influence Dada- ; car il attache une place cruciale à la jeunesse, facteur de changement et de renouvellement : mai 68 est passé par là
> sur cette toile Isidor Isou écrit sa méthode, totalement incompréhensible bien sûr (clic=zoom), mais y révèle aussi un ego hypertrophié : "Isou, créateur du lettrisme, continue à innover même dans le domaine de l’écriture ... parcequ’il est un novateur dans d’autres domaines de la culture etc etc"
Allongement-de-la-vie
1991 (courtoisie Collection Fabre)
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Dans les dernières années de sa vie, Isidor Isou développe de très beaux tableaux dans le genre qu’il appelle Peinture Hypergraphique : la série des Réseaux, qui évoquent les abstractions lyriques alors en vogue
> cette oeuvre n’est en fait pas abtraite : elle révèle dans ses détails (clic=zoom) des signes, sorte d’écriture inconnue issue de l’Histoire universelle.
Méditation-sur-Soutine, 1984,
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