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Un exemple montrant son vocabulaire, au tout début :
Miro a développé dès 1924, cet alphabet visuel poétique que tous nous visualisons, sans pourtant pouvoir toujours le déchiffrer > ici un des tous premiers tableaux, porteur de cet exercice : ce Carnaval d’Arlequin comporte déjà le langage codifié, encore trop fourni, qui repose "sur des points et des cercles pour les yeux, des arcs et des croix pour les astres, des signes verticaux et horizontaux pour les sexes et les oiseaux" [DP]
Joan Miro, Le-Carnaval-d’Arlequin, 1924, 66 x 93 |
"les deux pieds dans le rêve, terre de tableau" (Pierre Alechinsky sur Joan Miro)
la vue ci-dessous résume presque tout l’art de Joan Miro arrivé à maturité dans les années 60 : ni abstrait -bien que devenu très dépouillé- ni figuratif mais évocateur, avec des tableaux toujours composés de l’alphabet poétique et de sculptures surréalistes, humoristiques, des bronzes peints à la couleur industrielle ; on sent l’influence du pop art et de Rauschenberg, Miro ayant fréquenté le milieu artistique new-yorkais à plusieurs reprises dès 1947 :
> au premier plan, une sculpture surréaliste : une Jeune fille qui s’évade dans ses rêves symbolisés par... un robinet ;
à gauche : |
> dans ce tableau très dépouillé, Le Vol d’Oiseau par Clair de Lune, ne laisse qu’une trace du passage du volatile sur fond d’un ciel turbulent avec une lune énorme, comme si l’artiste avait zoomé sur une de ses anciennes compositions, révélant alors le bruit de l’univers ; Vol-de-l’Oiseau-par-Clair-de-Lune, 1967 |
> ici, cette Femme Assise et Enfant ne sont pas représentés mais simplement évoqués, comme si de leur existence ne restent que des signes ;
Femme-Assise-et-Enfant |
> c’est une femme, reconnaissable à son ventre maternel représenté par une carapace de tortue, un signe réservé aux sculptures pour lesquelles Miro recueille et implante des objets naturels représentatifs ;
La-Caresse-d’un-Oiseau |
les oeuvres des vingt dernières années vont vers une simplification frisant l’abstraction, comme le sont les célèbres trois grands Bleus ; d’ailleurs Joan Miro a souvent évoqué le vide dans ses entretiens ;
> ainsi ce tableau datant de 1968 où (sur fond ronge du tumulte ambiant de l’époque ?) Miro demande le silence : pour cela il fait danser les lettres du mot Silence, comme le font les signes de son vocabulaire poétique ; "avec sa composition faite de pleins et de vides, de notations, de ponctuations colorées, proche des poèmes de Mallarmé, Silence semble être une invitation à la méditation" [DP]
Silence, huile, 1968 |
plus d’infos : |
> l’exposition rétrospective Joan Miro au Grand Palais |
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