jusqu’au 22/08/22 | quartier de Beaubourg | Centre Pompidou | 14 € |
place Georges-Pompidou |
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née aux USA Shirley Jaffe (1923-2016) elle étudie à New York, qu’elle quitte pour Paris en 1949 où elle reste jusqu’à la fin de sa vie, bien qu’elle ait conscience que "New York était l’endroit où les choses allaient se passer" *1. Elle fréquente à Paris la communauté américaine (Louise Bourgeois, Joan Mitchell, Sam Francis, Kimber Smith, Amaranth Ehrenhalt), se constitue un réseau d’artistes et de professionnels de l’art (galeries Fournier et Obadia) et est vite exposée aussi bien à Paris qu’en Suisse et à Berlin ; c’est une "personnalité secrète, bien qu’hospitalière (de nombreux artistes lui rendent visite mais toujours individuellement), curieuse des autres, mais discrète à l’extrême sur sa vie personnelle" [DP] :
"une Américaine à Paris" titre l’exposition ; mais pour Almanart c’est le lieu pérenne du travail et de vie d’un artiste qui importe en art, plus que sa naissance ; alors autant Louise Bourgeois n’est pas une artiste française (ce qu’on entend trop), autant Shirley Jaffe est une artiste française ; d’ailleurs elle récoltait bien des idées de formes dans les rues de Paris, voire les photographiait < Shirley Jaffe féministe ? "y a -t-il quoi que ce soit que les femmes voient différemment" questionne-t-elle Shirley Jaffe dans son atelier,
extrait du film de Maria le Mouëllic
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sa force est d’avoir développé un style personnel, progressivement libéré de l’expressionnisme abstrait américain, sans pourtant aller vers l’abstraction lyrique européenne ou l’abstraction géométrique, toutes en vogue à cette époque ; elle se positionne entre ces courants. En fin des années 60 l’évolution de son style commence à être sensible :
Shirley nous offre une peinture généreuse : |
Passé le 20è siècle : son art est-il encore abstrait ? curieusement, apparaissent des titres aux oeuvres qui, du coup, perdent un peu leur caractère purement abstrait, bien que peu de traces de figuration y apparaissent, juste de l’évocation : celle d’une montagne par exemple ; mais peut-être est-ce des "fausses pistes d’interprétation" ?
il n’empêche qu’elle précise que son art "n’est pas la métaphore d’une forme de vie intérieure, ça en peinture, je n’en veux pas ; ce serait plutôt mon commentaire sur le monde que je vois" *2 < parfois elle introduit une part de chaos par l’agencement des formes libres dans le tableau ou l’introduction ponctuelle de zones badigeonnées rapidement ou de lignes brisées : une façon de traduire les désordres du monde ?
Shirley Jaffe Traffic 2007
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*1 : interview par Brigitte Ollier sur le site de Pompidou
*2 : extraits des textes de Frédéric Paul et Robert Kushner, mentionnés dans le DP
> achat-ventes de particulier à particulier
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plus d’infos : |
> l’exposition Shirley Jaffe au Centre Pompidou, commissaire Frédéric Paul |
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