vers la diversitédepuis l’apogée du street art (voir ici 2008-2012) due aux stars fondateurs et la génération suivante, dès 2017 une nouvelle génération d’artistes des rues s’affranchit des techniques habituelles du pochoir, bombe et collage sérigraphique (lequel est malheureusement repris par la publicité sauvage qui dégeulasse les rues avec rien d’artistique) ;et ce qui vous frappe, observateur attentif, est la formidable diversité des matériaux, des techniques et de styles ; petit panorama
Juste Val,
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le nouveau street art illustré :> on rencontre ses broderies in-situ un peu partout dans la rue, de préférence près des grands événements, à ArtBasel par exemple
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> menu du street art |
> quelques artistes s’attachent à rechercher une sorte de vérité par le détail, la finesse de réalisation ; ce qui leur impose un immense travail et aussi notre respect, comme NeSpoon qui crée de la dentelle polonaise, ou :
ensemble présenté chez Vuitton en 2009
par le graffitiste Sun7 |
Rubbish Cube donne une dimension nouvelle à ses collages en évidant les petites zones qu’il a tracé sur le papier, puis le peignant : Mikie’s Papers, rue Amelot, 2011 |
> Picasso a "créé" une tête d’animal avec une selle à vélo, l’allusion était parfaite ; pourquoi pas un artiste des rues ?
ce "masque", rôle tenu par une brique de travaux, trônait devant le Palais de Tokyo et le MAMVP en 2009, lors de l’exposition Dynasty, un cadeau de Oakoak |
un déchet de fourrure collée sur un mur : ce chat errant dans la rue des Quatre Fils, au 1er coup d’oeil, fut réel ! de qui est-il ? |
> comment la rendre plus agréable pour tous ? il y a des moyens simples, d’autres sont des commandes par des entreprises conviviales :
les StreetMonsters de Cyklop, rue du Morvan Paris 2011 |
cette fresque de Frenchkiss a été commanditée par Paribas, pendant la réfection de ses locaux de la rue de Malte en 2012 |
qui a donc (Whils ?) réussit à graver cette oeuvre sur la paroi d’aluminium de l’ascenseur du métro des Abesses ? |
> courageux, ils n’hésitent pas à braver le temps, la décrépitude et les quelques salopards de tagueurs qui ne respectent même plus leurs pairs ; parfois même ils en font un principe, la rue faisant la loi :
ce "tableau noir" était évidemment trop tentant pour SKKI, auteur de cette succulente inversion |
Philippe Baudelocque est un des spécialiste des fresques à la craie ; cet Elephant fut aux Lezarts de la Bièvre 2012 |
> elles ne sont pas nouvelles dans le monde, mais plus fréquentes ; souvent elles impliquent quelque don d’acrobate et une prise de risques, cela fait partie du jeu :
ce fabuleux minotaure de Bonom (Vincent Glowinski) rue Vieille du Temple à Paris2009, fait partie des grands classiques |
cette commnande faite à Jeff Aerosol en 2011 est célèbre, en face du Centre Pompidou (maintenant salopée par des tags) |
de qui est ce squelette géant, que rien n’arrête (sic !), vu à Bruxelles déjà en 2008 ? |
> fin 2015 cette fresque majestueuse célèbre la COP21 (21ème conférence mondiale sur le climat) et ses espoirs, à l’entrée de Paris par la Porte d’Orléans depuis l’A6a bien nommée Autoroute du Soleil (clic=détail de la fresque), commandée par la DiRIF [Direction des routes Ile-de-France] à l’association ZO MEKA de soutien d’artistes urbains, elle a été réalisée en une semaine par les graffeurs à partir de murs préalablement préparés ; sur le plan artistique c’est un compromis harmonieux entre la liberté du monde des graffeurs et le thème écologiste ; depuis 2018 très salopée par ces charognards de tagueurs
> par la baisse des coûts de production des sérigraphies, celles-ci se généralisent ; nous lui reprochons sa fragilité (c’est vite sale, décollé, déchiré) et sa facilité (vite posé, pas vu...) qui la met la portée de tous, de sorte que la qualité n’est pas toujours là ; mais c’est une ouverture à plus de possibilités :
Amstrong en valise Vuitton et le père de la bombe A en amoureux (2011), c’est drôle et bien fait, par Mr Brainwash ; mais vite déchirée... |
Tristan des Limbes (beau pseudo !), grâce à la sérigraphie, joue sur la série : rue St-Merri, 2011 |
pour ses oeuvres tragiques, Konny Steding recouvre ses sérigraphies (2011, rue de Seine) de coulures de peintures |
> l’objet stimule l’imagination, les matériaux urbains sont des tentations permanentes :
ils se répandent dans les villes, les sympathiques panneaux signalétiques de Clet Abraham |
ayant décoré la magasin d’en face, l’artiste en a profité pour égayer l’affreuse entrée des artistes du Cirque d’Hiver, 2012 ; qui est-ce ? |
> ...suffit parfois pour bien s’exprimer en jouant sur l’espace ; c’est le privilège du dessin :
à qui attribuer cette curiosité si bien placée, rue St-Roch en 2009 ? |
Kouka dessine (entre autres) directement avec le tube, ces petits personnages à nos pieds, qui disparraissent alors bien vite |
> ...au mortier, vissé... :
pauvre petit bonhomme prisonnier de la vilaine société de consommation...
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le sport de Monsieur BMX consiste à découper des vélos et de les planter dans les murs ! |
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
le Jardin des métiers d’Art et du Design accueille des artisans d’art et designers pour créer en binôme, une démarche novatrice une expo captivante l’explique |
le surréalisme si bien expliqué au Centre Pompidou voit un énorme succès, à ne pas manquer mise en jambe ou visite préalable |
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